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 Ellis au bon lait de brebiiisss !!

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Ellis Brady
Team Grenadine
Ellis Brady
DATE D'INSCRIPTION : 27/02/2019
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MessageSujet: Ellis au bon lait de brebiiisss !!   Ellis au bon lait de brebiiisss !! EmptyMer 27 Fév 2019, 06:42




" La vie est simple quand elle n'est pas compliquée. "


"Ellis Brady"


◑ Nom Née de Luca, elle a épousé un pompier dans le cadre d'une couverture organisée par le FBI. Elle est donc devenue Brady, avant de redevenir De Luca quand l'opération du FBI s'est soldée. Et puis, elle s'est aperçue qu'au nom de la loi, elle reste une Brady. Putain, fait chier !   ◑ Prénom(s) Ellis, doux prénom chantant qui n’annonce que des catastrophes. Son deuxième prénom est la honte incarnée et elle ne le divulgue jamais (c'est Chantal pour info) ◑ Date et lieu de naissance Elle est née un 21 mai 1990 à New York dans un hôpital chic, avec une cuillère en argent dans la bouche. ◑ Nationalité Elle est américaine. ◑ Orientation sexuelle Elle n'aime que les hommes cette demoiselle. Elle a déjà testé la douceur d'une femme. Mais non, rien ne vaut la saucisse. ◑ Statut civil Elle est célibataire, scotchée en permanence à Alissa, à son portable et ses réseaux sociaux. ◑ Profession et/ou études Mannequin. Elle tend à se reconvertir dans le métier de la mode en ayant créé en France, une marque de vêtements spécialement bio, vegan et sans gluten. Le nom de la marque est "la blonde attitude" reconnaissable avec le logo représentant sa silhouette aux courbes généreuses. ◑ Quartier d'habitation Elle vit à Venice Beach, une villa au bord de la mer, avec Ali. ◑ Qualités et défauts de ton personnage Dévouée, loyale, impulsive, ambitieuse, complètement délurée, rêveuse, blonde, inquiète, stressée, anxieuse, hystérique à ses heures perdues aussi Répondre ici. ◑ Avatar La magnifique Blake Lively. ◑ Groupe Les tentacules de la déréliction. ◑ Crédits @Praimfaya

L'hémorragie de tes désirs s'est éclipsée sous la joue bleue dérisoire


Ellis au bon lait de brebiiisss !! IPa4oTS6_o

Tics et manies et de ton personnage
Ellis est devenue Vegan, aussi, il est important de préciser qu’elle est devenue encore plus chiante, observant tout ce qu’elle mange, la matière de ses habits etc. Elle n’hésite pas à se prendre la tête avec certains couturiers s’ils osent mettre en avant de la fourrure.
Ellis est une personne qui prend excessivement soin d’elle. Si vous avez rendez-vous avec elle, prévoyez une heure de retard. Elle prend son temps pour soigner sa tenue, son maquillage, ses cheveux. De ce fait, elle part du principe qu’une femme qui sort en survêtement, c’est une femme qui a raté sa vie comme le disait feu Largerfeld.
Ellis est une principe qui fait beaucoup de sport, boit beaucoup d’eau, de type eau sans trop de magnésium car ça lui fait un mauvais teint. Ne la faites jamais monter sur une planche de surf : elle a déjà essayé et elle déteste ça.
Ellis est l’âme sœur d’Alissa. Elles ont une amitié particulière, un peu à la Meredith/Cristina dans Grey’s Anatomy. Elles s’aiment plus que tout, ne peuvent pas passer une journée sans s’écrire, se parler. Ce sont de vraies samoises.
Ellis est une grosse trouillarde. Elle a besoin de sécurité, d’alarme, de gardes du corps, de chiens, de vigiles etc… Les vestiges de sa relation avec Diego Da Silva demeure : elle fait difficilement confiance.
Ellis est une bosseuse acharnée : elle a des idées et aime les mettre en avant. C’est pour ça que sa marque de vêtements fonctionne si bien, puis avec les réseaux sociaux, elle suit la mode du jour, s’adapte, suit les mouvements. Ellis est blonde mais quand elle s’y met, elle peut créer un peu d’intelligence.
Ellis ne se laisse pas facilement approcher par les hommes. Elle apparaît comme un trophée idéal pour certains, n’est-ce pas SIRIUS ET CALEB ? :noo :
Le petit cocon de ton personnage
Ellis vit avec Alissa dans une petite maison ultra sécurisée,s e trouvant dans le quartier de Venice Beach, sur le bord de mer. Elles ont pris la décision de ne pas céder à la folie des grandeurs comme avant. De toute façon, plus petit c’est, moins elle y a de pièces vides à inspecter le soir avant de se coucher. La maison est moderne, chaleureuse, il y a des photos des copines de partout, des fringues, des chaussures, des sacs. La tendance bordélique d’Ellis n’a jamais cessé d’exister. Il arrive très souvent qu'en cours de nuit, Ellis vienne rejoindre Alissa dans son lit et de finir sa nuit avec elle, éprouvant le besoin d'être rassurée.
Que pense t-il de la ville de Los Angeles ?
Los Angeles c'est la base du cool. Pour Ellis, c'est Hollywood, ce sont les stars et les podiums ainsi que les défilés de Victoria Secret. Elle adore même si elle reste méfiante. Après tout, c'est ici même que Samuel est venu la retrouver et la tuer. Il n'a pas réussi mais le doute reste là. Ellis n'est pas tranquille. De toute façon, elle ne l'est plus depuis quelques temps déjà. Et puis tant qu'elle est avec Ali, elle aimera tout de la ville.
Pourquoi avoir choisi ce groupe ?
Parce qu'Ellis est une grosse fêtarde. Elle adore s'amuser, prendre du temps pour faire du shopping, se maquiller, faire du sport. Elle croque la vie avec insouciance même si derrière cela, se dissimule toujours un voile d'inquiétude. Elle craint toujours que quelqu'un veuille s'en prendre à elle. Même si elle ne devrait plus s'inquiéter : les Da Silva sont définitivement morts.
Quel est le petit secret de ton personnage ?
Pour beaucoup, voir la majorité du monde, Ellis s'est mariée par erreur et beaucoup pense qu'elle était bourrée, ne se doutant pas qu'elle s'est mariée pour se protéger. Malheureusement, elle n'a jamais cessé de s'exhiber, offrant son visage en pature à celui qui la cherchait, donnant sa nouvelle identité à ceux qui la connaissaient. Aussi, personne ne sait qu'elle était pourchassée par un baron de la drogue, qu'elle a failli mourir. C'est quelque chose dont elle ne se vante absolument pas.

Du temps qui se passe contre duquel on ne peut rien...


Parce que nous sommes curieuses, forcément, nous allons te demander touuuuut un tas d'informations bien croustillantes à ton sujet. Ton prénom/pseudo Milie ! cute Ton petit âge Je passe Arrow Ce que tu fais dans la vie à part tuer des gens Tellement de choses à vrai dire, et je m'ennuie tellement que je me suis dit "tiens un nouveau compte" Personnage inventé ou scénario Personnage ressuscité, inventé, scénario etc... Où as-tu connu le forum? Je passe Arrow Un dernier petit mot ? Ellis est l'âme soeur d'Alissa pour ceux qui ne l'ont pas connu. Elle est très blonde aussi. Enfin la revoilà pour vous jouer un mauvais tour (enfin surtout à Nate lol)

Être ou ne pas être, telle est la question sinusoïdale de l'anachorète hypochondriaque

Code:
[url=http://vice-et-versa.forumactif.org/t4453-ellis-au-bon-lait-de-brebiiisss][color=red]◑[/color][/url] <span class="titlecat1">Blake Lively</span> - Ellis Brady
[b]Ellis Brady : [/b][i]Beverly Hills[/i]
[b]Ellis Brady : [/b] [i]Mannequin et créatrice d'une gamme de vêtements "la blonde attitude"[/i]

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Ellis Brady
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MessageSujet: Re: Ellis au bon lait de brebiiisss !!   Ellis au bon lait de brebiiisss !! EmptyMer 27 Fév 2019, 06:43



Dessine-moi un mouton


Au début, tout allait bien...

   J'ai toujours aimé fixer le ciel. Ça a toujours été mon jeu favori. Petite, j'essayais de découvrir ce qu'il y avait derrière. J'étais fascinée par ce vide qu'il y avait. Et combien de fois, m'étais-je écroulée au sol par le vertige, par la sensation que j'étais en train de perdre l'équilibre, tombant tête la première dans l'atmosphère. C'est une habitude que je n'ai pas perdu. J'ai vingt-sept ans et encore aujourd'hui, je fixe le vide bleu quand j'ai besoin de réfléchir, de m'isoler, de rêver un peu. Cela me ramenait aussi à la période de ma tendre enfance, celle où nous étions trois à fixer le ciel. Il y avait mon grand frère et ma petite soeur. Et nous étions issues d'une famille aisée composée de nos parents. J'étais née à New York, ville cosmopolite où l'effervescence m'avait rapidement gagné. J'étais surexcitée et toujours là à partir dans tous les sens. J'étais une enfant pas capricieuse mais enjouée. Mes gestes étaient parfois trop brusques et j'étais assez maladroites pour me prendre toute les portes de notre appartement. Nous étions heureux tous les cinq. Nous étions une famille et nous mangions de la dinde pour Noel. En dehors de cela, notre père travaillait beaucoup. Et son absence me minait alors quand je pouvais, j'étais constamment dehors avec mes amies. Il fallait que lorsque j'eus la possibilité de sortir, j'avais alors quinze ans. Je fuyais un frère un peu trop protecteur envers ma soeur et moi. Mais lorsque je détournais son attention, je me retrouvais avec mes amies et j'étais libre. Libre de pouvoir marcher comme une véritable New Yorkaise accro au shopping, libre de pouvoir critiquer et de dire du mal sur autrui, de regarder les gens de haut uniquement parce que notre statut social nous le permettait. Nous vivions à Manhattan et je rêvais de cette existence pleine de glamour et de fringue. Le shopping était mon petit péché mignon. Et souvent, je prenais la carte bleue de mon père lorsqu'il était là. Ma mère hurlait souvent par la colère mais dans ces cas-là, je me contentais d'aller sur les genoux de mon papa et de lui faire un sourire angélique. Oui, je savais manipuler mon monde. J'étais capable de faire oublier tellement de choses à mon père, nous étions complices. Et c'est pourquoi, je vivais mal de le savoir en déplacement. Il était beaucoup trop loin de moi. Heureusement, il y avait toujours quelque chose à faire pour éviter d'y penser. Aussi, je profitais des soirées pyjamas avec les copines, j'allais dans des boutiques essayer des robes super chères sans être capable de me l'offrir, je refusais les avances des garçons sous prétexte que j'étais amoureuse. Les gens pensaient parfois que je m'inventais une vie, qu'il y avait bien un garçon mais qu'il m'avait refoulé. Mais c'était pourtant le cas. Aussi loin que j'étais passée dans l'art de délivrer un beau mensonge, dans l'art de faire naître les larmes comme une actrice, j'étais sincère quand je disais que j'aimais quelqu'un. Mais ce n'était pas le capitaine de l'équipe de foot, ni un mec du lycée et encore moins un homme marié comme l'avait dit allègrement Bethany ma grande rivale. Non, c'était un garçon que j'avais connu par msn. C'était l'outil en vogue et j'avais reçu un jour une invitation pour parler. Ce qui était étrange, c'est que je pensais qu'il s'agissait d'un gars lourd qui voulait encore me séduire mais ça n'avait pas été le cas. Au contraire, je ne savais plus comment on était venu à nous parler mais j'avais beaucoup aimé sa photo de profil: c'était celle d'un ciel bleu sans aucun nuage quand le mien était un petit chiot. On aurait pu croire qu'il s'agissait d'un simple fond bleu mais j'avais immédiatement reconnu. C'était drôle d'ailleurs, parce que nous avions jamais donné nos identités. Nous avions nos pseudos, nos adresses en à l'époque se composaient de trucs bizarroïdes et cutes à souhait. Mais en aucun cas le nom et prénom formels des adresses Gmail. Nous nous parlions ainsi et puis, nous avions échangé nos numéros et entre msn et les textos, nous avions beaucoup parlé. Je ne voulais pas qu'il sache qui j'étais. Il avait déjà parlé de ces nanas qui se la pétaient un peu trop et j'étais convaincue qu'il me détesterait en me voyant. Alors je voulais garder le mystère et lui aussi. Je me plaisais à m'imaginer sa figure, la couleur de ses yeux et de ses cheveux, son sourire. Tant de choses qui faisaient que je lui trouvais une ressemblance avec Ben Affleck, acteur que j'affectionnais particulièrement. J'attendais ses messages avec une impatience presque religieuse et j'étais toujours la plus heureuse quand il m'envoyait quelque chose. Cet homme était plein de poésie, j'en étais folle. Les jours se succédaient et les mois s'écoulaient. Nous nous parlions sans nous voir et tout le monde évoquait ce mystérieux inconnu. Il n'était pas de mon école visiblement tout comme il ne savait pas pour moi. Cependant, j'avais fini par vouloir le rencontrer. Nous étions en dernière année de lycée et il y avait notre avenir à envisager et le bal de promo. Je voulais être la reine, les sondages me décrétaient ainsi et j'avais mené une guerre sans merci pour y arriver. C'est que j'avais de la concurrence! Bethany ma vieille rivale se déclarait comme la seule et unique reine se vantant d'avoir offert sa virginité avec le quaterback de l'école. Je n'étais pas capable d'arriver à un tel niveau de déchéance et mon coeur brûlait déjà pour mon inconnu. De ce fait, il me fallait trouver un autre terrain pour attirer les gens. J'usais de ma sympathie, j'offrais des cookies, j'essayais de m'investir. Cependant, il y avait le problème du cavalier. À une reine, il fallait son roi. Et je n'avais qu'une envie: c'était de le proposer à lui Mais j'avais peur et je me disais qu'il allait refuser. Et puis un soir je m'étais lancée

       « T'es là?
       - Oui.
       - Tu sais, il y a quelque chose dont je voulais te parler...
       - Comme quoi?
       - Et bien, je t'en ai parlé... Tu sais que dans quelques semaines, il y a le bal de fin d'année. Tu sais comme j'ai envie de gagner face à Bethany...
       - Et? Tu as peur de ne pas y arriver
       - Non Non... Je vais gagner. (: je vais gagner j'en suis sure! Mais tu sais, une reine doit forcément avoir un roi... Et... J'aimerais que ce soit toi mon roi.
       - T'as pas le droit de te moquer!
       - Sinon je te frapperais!
       - T'es là...?
       - Tu réponds plus... »

   Aussi dur que cela pouvait être, il ne m'avait pas répondu. J'étais triste et je ne comprenais pas pourquoi. Je lui envoyais des messages mais il ne répondait pas. J'étais désolée de l'avoir froissé. Je ne voulais vraiment pas et j'étais en train de mourir sans lui. Mon coeur s'effritait doucement et j'étais incapable de sourire, de ne pas penser au fait que j'aurais dû me taire. Mais un soir, mon attente fut récompensée et je reçus ce simple message:

   « Rendez-vous à huit heures à l'endroit de la réception (dis-moi l'adresse). Je porterais un tissu rouge à la boutonnière. »

   Comme toute fille de mon âge, j'avais alors pris un soir particulier pour m'habiller, pour me maquiller et pour être la plus belle de toutes. J'étais stressée parce qu'outre le fait de savoir si j'allais devenir la reine du bal ou non, j'avais aussi l'appréhension de devoir rencontrer mon mystérieux inconnu. J'avais terriblement peur. Je me disais que le moment de vérité allait avoir avoir lieu et que beaucoup de choses allaient changer. Ma vie au lycée allait, alors, devenir celle de l'université et j'avais été accepté à Yale. Je voulais me lancer dans l'économie mais je faisais cela sans trop d'entrain ou de motivation. C'était plus pour dire que j'allais à l'université et c'était tout. Le reste était aussi noir que la nuit. C'était quelque chose d'assez effrayant. Mais je devais dire qu'à ce moment -là, je ne pensais à rien d'autres. Je m'étais rendue à la réception dans ma robe dorée et ma mère m'avait fabriqué une boutonnière rouge à accrocher. De cette manière, il était visible. J'avais également la rose que je devais lui accrocher et le bracelet pour moi qui allait avec. Mon coeur battait la chamade. Le silence était de mise, je n'entendais plus le bruit, ni la musique, juste mon coeur battait follement. Mais il battait d'un amour pur et sincère.

   
❖ ❖ ❖

   Finalement la vie m’avait offerte la possibilité de rencontrer mon prince. J’étais angoisée, il devait venir mais toute la journée durant, je n’avais pas eu de réponse, aucun signe de vie. Mes messages sur le chat restait sans réponse et j’avais fini par croire qu’il s’était joué de moi, qu’il ne viendrait pas. Oh comme j’étais honteuse alors, je savais que Bethany ne me laisserait pas en paix, que je serais la candidate sans cavalier. Bon sang, c’était le jour le plus important de toute ma vie, j’avais soigné ma tenue de A à Z, j’avais emprunté les bijoux de maman, elle m’avait coiffé et j’avais une belle robe rouge. Pourtant, le seul homme pour qui je m’étais vêtue ainsi, n’était pas là. J’en étais verte de rage et je n’avais qu’une envie : tout enlever et pleurer toutes les larmes de mon corps. Heureusement, il y avait la bande d’amis que je fréquentais et le sourire me fut redonné grâce à eux, jusqu’à ce que j’entendis une voix prononcer mon prénom. Ce « Ellis » qui avait alors une prononciation étrangère, un accent qui n’avait rien à envier aux américains. Et je m’étais retournée pour observer un parfait inconnu avec une boutonnière ornée d’un tissu rouge. Le temps s’était alors figé, perdu dans l’œuvre scuptural de la vie, me laissant découvrir la beauté de cet homme que je ne connaissais que par des phrases dites sur internet. Je me souviens encore trop bien de cette conversation que nous avions alors eu :
   -       c’est étrange, tu ne ressembles pas à Ben Affleck…
   Le silence avait été long et puis ensuite, il avait alors éclaté de rire, un long rire tandis que je m’étais, moi-même, mise à rire. Et puis, nous avions pu poursuivre notre soirée. C’était un rêve éveillé tandis que je découvrais que mon mystérieux inconnu s’appelait Ryan et qu’il était australien et qu’il vivait en Australie. Au début, je m’étais arrêtée net de danser, j’avais froncé les sourcils en lui ajoutant que je ne le croyais pas, qu’il ne pouvait pas habiter en Australie et venir jusqu’ici, c’était absurde. Pourtant, après m’avoir sorti tous ses papiers d’identité, j’avais fini par admettre qu’il était bel et bien résident là-bas et qu’il avait fait tout ce chemin pour moi jusqu’ici. Et que, finalement, nous étions accro l’un à l’autre. C’était la soirée des révélations, une soirée où nous avions dansé, rigolé, rendu compte que finalement, nous nous entendions à merveille. Et le clou de ce moment-là avait été le fait d’être élue reine du bal de promo, que je faisais alors un pied de nez à Bethany qui avait perdu sa virginité et la couronne quand moi j’avais gagné la couronne et l’amour. Parce que oui, sitôt descendue de scène, je m’étais jetée dans les bras de mon bel Apollon et mes lèvres s’étaient alors posées sur les siennes. Plus rien ne pouvait anéantir ma mauvaise humeur. Ni même Bethany.Cependant, Ryan n’était pas resté à New York. Il avait pris un vol retour qui devait intervenir quelques jours après son arrivée. C’était triste mais j’essayais alors de ne pas y penser. C’était le moyen de gâcher le peu de temps que la vie nous offrait. Car oui, j’étais raide dingue de lui. Il était parfait, il était l’exact portrait du prince dont j’avais toujours rêvé. Il était drôle, attentionné et son seul tort était, malheureusement, de vivre en Australie. La vie était vraiment injuste dans ces moments-là, je voulais tellement qu’il puisse vivre à New York. C’était pour moi le beau des rêves qui risquait de ne pas se réaliser. En effet, il avait sa vie à Sidney et puis, moi, j’avais la fac qui commencerait en Septembre. Je ne pouvais pas quitter ma famille comme ça, c’était ce que nous avions décidé. Nous ne pouvions pas rester ainsi, alors il avait été décidé d’en rester là. Et croyez-moi, cette décision n’avait pas été prise par gaité. J’étais littéralement dévastée par cette idée-là. Lui dire au revoir, quitter cette personne dont j’avais fini par tomber amoureuse ? C’était affreux et je ne savais pas comme faire taire cette douleur sourde qui grondait en moi. Les adieux avaient été affreux. Les larmes avaient bien trop coulé. Et finalement, nous avions fini par nous quitter. Comment étais-je restée ainsi? Probablement quelques jours. J'avais fini par péter un câble et j'avais alors fait quelque chose de très fou: j'avais vidé mon compte d'épargne et j'avais acheté un aller simple, prenant un simple bagage. Je voulais le retrouver, je ne pouvais pas vivre sans lui. Nos conversations sur le chat étaient moroses: elles témoignaient du manque que nous ressentions. C'était trop difficile à supporter, je ne pouvais tout simplement pas rester là. Je m'étais confrontée à mon père: il refusait de voir sa fille chérie s'en aller. J'étais pourtant convaincue de mon geste, seul l'amour me dominait. Et quand mon père m'avait alors confirmé que si je franchissais la porte, il n'étais pas question de revenir, j'avais haussé les épaules et franchi le perron de la porte d'entrée. J'avais tout juste dix-huit ans, j'étais pleine de rêve et d'illusions. Je partais découvrir un pays inconnu, une nouvelle vie mais j'étais amoureuse. Et c'était le plus important.

   
❖ ❖ ❖

   Je m'étais donc précipitée en Australie où j'avais rejoins Ryan. Sa surprise avait été grande mais sa joie bien plus immense. Il m'avait alors présenté à sa famille et j'avais été adoptée sans aucun mal. Sa soeur et ses parents s'étaient révélés charmants et je me plaisais à ma vie australienne. Je n'avais plus de nouvelles de ma famille et je cherchais pas à en avoir: je me focalisais sur mes rêves d'avenir. Sur ce que je savais faire mais le constat était là: aucune école ne me voulait. J'avais certes un diplôme de mon lycée mais ce n'était pas suffisant et j'avais eu beau chercher, personne n'avait voulu me prendre. Qu'à cela n'en tienne, je m'étais alors trouvée un petit job dans une boutique de vêtements. Je devais porter les cartons, les ranger dans la remise, déballer les fringues, les mettre en place: heureusement que j'aimais la mode et le shopping. Car cela m'aida beaucoup au sein de mon travail. Les horaires étaient fatigantes mais je savais que le soir je retrouvais mon Ryan adoré et que nous pourrions profiter ensemble. D'ailleurs, nous étions vraiment heureux: notre histoire se construisait et je découvrais dans ses bras les nombreuses facettes de l'amour, dans ses couleurs et nombreux artifices. J'étais si heureuse et encore plus quand nous avions pris la décision de vivre ensemble. Nous avions même acheté un petit chien. Et c'était le bonheur à l'état pur: Ryan avait son caractère et j'avais le mien. Nous nous disputions comme tout couple. Mais c'était toujours sans conséquence. Et je voyais les jours devenir des mois. Des mois devenir des années jusqu'au jour où Ryan a alors formulé le souhait d'entrer dans l'armée. J'avais pris la nouvelle avec énormément de réserve. Je ne savais que penser. L'armée était semblable à celle des Etats Unis. Les militaires ne rentraient pas à la maison aussi facilement. Parfois, ils partaient aussi en mission et revenaient au bout d'un laps de temps assez long. Et je n'étais pas prête à cela. J'avais peur surtout. Nous étions si jeunes et à la fois, si ancrés dans notre vie de couple. Je ne savais pas comment réagir autrement que de fondre en larmes. Je ne voulais pas qu'il s'en aille. Ryan était tout pour moi et j'avais peur qu'il puisse lui arriver quelque chose. Après tout, c'était humain de s'inquiéter. J'étais folle amoureuse de lui, je n'étais pas prête à le voir si loin de moi. Alors, la discussion avait alors commencé. Au début, c'était une petite moue triste. Et puis ensuite, une moue boudeuse. Et puis ensuite, je faisais carrément la gueule. S'il venait vers moi pour me prendre dans ses bras, je trouvais toujours le moyen d'esquiver. J'étais une femme après tout. Je voulais rester la reine dans sa vie et je n'étais pas très encline à partager mon trône avec un poste à l'armée. Pourtant, Ryan signait et persistait: il voulait intégrer cet endroit, c'était une fierté. C'était l'honneur par rapport à sa famille. Et quand bien même, j'aurais pu comprendre, je ne le comprenais pas. J'étais butée. J'étais la petite fille qui avait toujours eu une existence dorée, qui n'avait pas eu besoin de supplier pour avoir quelque chose. Et je voulais que Ryan reste avec moi, qu'on puisse envisager une vie de famille mais il ne voyait que l'armée et cette dernière était ma plus grande ennemie. Celle qui avait, d'ailleurs, engendré une violente dispute. Nous partions d'un repas de famille chez ses parents. Et on se trouvait dans la voiture, le calme était là mais il était pesant. J'en avais gros sur la patate. Au boulot, il y avait du travail dans tous les sens et entre Ryan et moi, rien n'était au beau fixe. La dispute avait éclaté: c'était pour une futilité car il fallait bien commencer par quelque chose pour se disputer. Finalement, nos voix s'étaient élevées et nous nous étions criés dessus, sans se comprendre, sans chercher à se guérir de ce qui nous laminait. Au contraire, j'avais fini par me barricader dans mes larmes et dans un mutisme jusqu'à l'arrivée à notre appartement. J'avais dormi sur le canapé. Et pendant toute la nuit, j'avais cogité sur notre dispute sans me douter, un seul instant, que le matin qui viendrait, serait le dernier passé ensemble.

 
❖ ❖ ❖

   Ryan,
   Je t'écris cette lettre sans me douter si tu l'ouvriras un jour ou non. Je ne sais même pas si tu reviendras dans notre appartement. Mais je voulais que tu saches que je regrette ce qu'il s'est passé entre nous. Je ne comprends pas. Je ne réalise pas. Et pourtant, les larmes ne cessent de couler. S'arrêteront-elles un jour? Je pense que oui. Mais il faudra du temps. Oui, beaucoup, pour encaisser le fait qu'après ma nuit sur le canapé, je ne pensais que ce serait notre dernier matin ensemble. Si j'avais su, j'aurais été me blottir contre toi en te demandant pardon, si j'avais su, je n'aurais pas eu un tel comportement. Mais au lieu de cela, quand je suis rentrée du travail, j'ai eu la joie - si on peut dire - de voir que la moitié de tes affaires ne se trouvaient plus dans notre placard, qu'il y avait juste que notre chien qui couinait en allant se poser sur notre lit, là où tu dormais.
   Je ne t'écris pas cette lettre pour te dire de revenir car je sais que ça ne changera rien. Je disparaîtrais de ta vie puisque tu en as décidé ainsi mais sache que je t'ai aimé et que cette amour - si destructeur soit-il - m'a apporté de la joie. Je te laisse le chien... J'espère que tu repasseras par là au cas où..Je sais que je ne pourrais pas lutter contre ton envie d'évoluer, c'est tout à ton honneur mais moi, je sais que je ne pourrais pas y arriver, je n'aurais pas la force de te voir partir loin de moi sans savoir si tu rentreras en vie ou non. C'est une peur si irrationnelle que je préfère que tu t'en ailles plutôt que je sois un frein à ta vie.
   ça me démolit d'écrire, je me voyais porter un jour tes enfants, me marier avec toi... Mais il faut croire que la vie en décidé autrement. Le destin... Comme on dit si souvent...
   En attendant, merci pour tout Ryan.
   Merci et jamais je n'oublierais cet incroyable premier amour...

   
Ellis

Et ensuite, tout est parti en couille


   J'étais dans cet avion et je ne savais pas trop où j'allais. En fait, je n'avais pas de but précis. J'étais arrivée à New York parce que c'était le plus rapide en partant de Sidney en heure de décollage. Mais c'était une erreur, je ne pouvais pas revenir dans cette ville. C'était impossible. Avec ma famille là-bas, je n'étais pas prête à les retrouver, c'était tout bonnement impossible. Alors une fois arrivée à NYCc, je m'étais ruée vers le guichet et j'avais pris un autre billet. La première destination qui me venait. Je crois que c'était Seattle, mais je ne  savais plus trop. J'avais fait une rencontre plutôt marquante. Et en l'occurrence, il s'agissait de cette fille Alissa. J'étais assise et je regardais dans le hublot, j'avais été surclassée et j'étais confortablement installée, ce dont je ne me plaignais pas. Toutefois, je sentais que les larmes n'allaient pas tarder à venir: Ryan me manquait énormément. Il devenait difficile de vivre sans lui quand chaque seconde avait été vécu pour lui. J'étais bouleversée et la voix de la passagère à côté de moi m'avait tiré de mes rêveries. Elle s'excitait contre le steward pour des futilités ce qui avait fini par me faire sourire. Quand le gars était parti, je n'avais pas pu m'empêcher de lancer une phrase taquine à l'attention de la personne assise à côté de moi. Et la conversation avait fini par s'engager. Le courant était vite passé: elle s'appelait Alissa. Mannequin de métier, je m'étais vite entendue avec car nous avions beaucoup de choses en commun. La mode. New York. Le shopping et j'en passais. Elle avait son petit tempérament quand moi, j'étais plus calme mais je l'appréciais quand même. Il fallait savoir prendre les gens comme on ils étaient. Et c'est comme ça que nous étions devenues amies. J'avais expliqué ma situation à Alissa en deux trois mots et elle m'avait proposé de dormir chez elle. C'était vraiment fort ce qu'il s'était passé ente nous: un lien immuable s'était créé. Nous étions des amies soudées comme les doigts de la main. Alissa m'avait pistonné dans son milieu pour poser et me faire photographier. Ce n'était pas ce à quoi j'aspirais mais je gagnais de l'argent et je pouvais payer le loyer de l'appartement que j'avais fini par partager avec mon amie. Nous n'en oublions pas les soirées mondaines, les galas, les invitations. Les samedi soir étaient toujours pris et bien souvent, nous ne couchions pas avant huit du matin. Mais j'étais heureuse. Grâce à Alissa, j'avais réussi à m'enlever Ryan de la tête même s'il était évident que l'amour brûlerait pour toujours. Au moins, je n'étais pas en train de sombrer dans la dépression. Je rigolais, je buvais, je dansais, je posais, je défilais mais jamais je ne donnais mon coeur. Il était verrouillé. Et je trouvais l'amour difficile à donner. Je n'étais pas prête aussi, je me limitais à être séductrice sans aller au delà. Je n'avais donné que mon coeur à un seul homme: j'avais appris que faire l'amour ne voulait pas dire coucher. Et moi, je voulais faire l'amour, pas me lancer dans histoires d'un soir. Et puis, je préférais rentrer avec Alissa. Ivres mortes, nous préférions aller nous manger un bon burger avant de dormir tout notre dimanche. C'était le pied et qui plus est, nous voyagions. Les contrats ne manquaient pas: nous étions les amies mannequins qui cherchaient à gagner du blé tout en fréquentant les soirées mondaines. Nous avions visité pas mal de pays, de continent. Parfois, on restait une semaine, parfois on se prenait un appartement, mais c'était génial. Quand je me trouvais en Thaïlande, j'avais fait l'erreur d'appeler Ryan. On sortait d'une soirée et j'avais abusé de l'alcool. Pourtant, je n'avais rien dit me contentant juste d'écouter le son de sa voix tandis qu'il disait des allo qui n'avaient pas de retour. Il me manquait et souvent je pensais à lui, je me disais qu'il devait avoir réussi l'armée. Qu'il devait avoir une femme et des enfants. Les années s'étaient écoulées et j'avais vingt cinq ans. Je n'étais pas malheureuse et je commençais à me faire un nom. Mes books étaient bien garnis et j'en étais heureuse. Avec Alissa, c'était l'entente parfaite et puis, nous étions retournées en Amérique et à Minneapolis plus précisément où la mafia se jouait de la police. C'est là que nous avions rencontré les frères Da Silva.
   Au début, c'était rien d'autre qu'un simple échange de regard. Nous étions en boite de nuit en train de nous éclater comme à notre accoutumée. Nous étions dans le carré VIP et le champagne coulait à flots. Nous étions déchaînées et des hommes nous avaient invitées à monter sur les tables. Quand je vous dis que l'on profitait, on se donnait à fond et pendant que je rigolais à me faire pipi dessus, un regard avait alors attiré mon attention. Celui d'un homme, un beau brun comme on les aimait. Des adorables yeux noisettes, une chevelure dans laquelle on avait envahi d'y plonger les doigts et de tirer dessus. Je n'avais même pas remarqué que j'avais, alors, cessé de me dandiner, que je fixais cet homme avec le coeur battant un peu trop fort. Il avait quelque chose de différent. Quelque chose qui m'attirait mais sur lequel j'étais incapable de mettre un nom. Plus tard, lorsque les choses avaient fini par devenir chaotiques, j'avais pu enfin mettre un nom sur ce que je ressentais quand cet homme me regardait à chaque fois: il était dangereux.

   Pourtant, au début de notre rencontre, je n'avais pas ressenti cette sensation là. Au contraire, il était venu vers moi avec un sourire assez doux et il m'avait tendu la main pour que je descende de la table. De base, je l'aurais ignoré mais je sais pas... J'étais comme hypnotisée, envoutée par la profondeur de son regard. Je ne savais pas comment lutter mais j'étais déjà foutue. Mes doigts avaient effleuré les siens et j'avais senti ce courant électrique me parcourir. Je le ressentirais bien souvent parce que je ne savais pas à l'époque, c'est que je venais de tomber dans les mailles du filet de Diego Da Silva, baron de la drogue. Il fallait dire que j'étais plutôt innocente et même si j'aimais me jouer des hommes, j'en demeurais pas moins naïve et maladroite. Avec Diego, les choses m'avaient donné la sensation d'un sable mouvant, que plus on se débattait, plus on s'enfonçait. C'était cercle vieux dans lequel j'étais entrée tête la première. C'est qu'à la fin de la soirée, j'avais fini par m'enfuir comme on le faisait toujours avec Ali. Cependant, je n'avais pas prévu qu'il nous retrouverait, qu'il nous présenterait son frère. Au début, nous étions amusées, flattées. Diégo nous avait offert les portes de la mondanité suprême, au milieu des rails de cocaine, nous avions découvert la classe ultime d'arriver en limousine devant un club ou un restaurant et d'en sortir avec le tapis rouge. Il était homme d'influence et son réseau fonctionnait à merveille. Bien entendu, nous étions aveugle. Je me pâmais devant le fait que j'étais la muse de Diego, que je voyais ma Ali toute heureuse. Nous étions encore plus proches qu'auparavant et heureusement que nous avions ça...
   Heureusenent putain...

       - Mademoiselle De Luca, nous avons pris note de ce que vous nous dites. C'est très grave. C'est aussi très important et votre avenir va en dépendre. Vous pouvez accepter de valider votre témoignage comme vous pouvez vous rétracter. Mais quoi qu'il en soit, vos paroles seront lourdes de conséquences pour tous les gens qui vous entourent
       - Il... Il ... Il a tiré sur ce mec... Putain...
       - Vous êtes en état de choc et je comprends. C'est normal. N'importe qui le serait.
       - Ce gars n'avait rien fait... Il... Il .... avait simplement dit que j'étais jolie..
       - Mr Da Silva est un homme dangereux... Nous le traquons depuis des années. Il n'est pas un homme pour vous. Il ne mérite que la prison de toute façon. C'est pourquoi nous avons besoin de vous. Il faut que cet homme cesse de nuire. Cela dépend de vous...

   L'air grave du Marshal Strockis m'avait convaincu de témoigner, nous n'avions pas le choix de toute façon. C'était ça ou revoir Diégo en ayant conscience de son méfait. Il comprendrait tôt ou tard que cet acte de roi auquel il s'était adonné sous mes yeux, m'avait profondément choqué, que je réalisais combien Ali et moi étions en danger. Le Marshal m'avait alors parlé de cette solution: celle des témoins protégés, celle de me donner un nouveau nom, une nouvelle vie. Diego serait arrêté de par mon témoignage et je serais entourée. Ce que je n'avais pas prévu, c'était les termes de ma nouvelle vie. Il m'avait envoyé à Los Angeles avec Ali, ce qui était une bonne chose, mais j'étais mariée!!! Et les premiers mots échangés avec mon mari avait tout sauf agréable. J'avais qu'une envie: lui arracher les yeux.

❖ ❖ ❖

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Ellis Brady
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MessageSujet: Re: Ellis au bon lait de brebiiisss !!   Ellis au bon lait de brebiiisss !! EmptyMer 27 Fév 2019, 06:49



Dessine-moi un mouton



Et puis après, c'est devenu pire.


.Et je n’avais pas pu lui arracher les yeux. Au contraire, j’étais restée avec lui pendant quelques mois, à jouer l’épouse modèle et énamourée… Et en même temps, à faire chambre à part, à détester ce gars, son entourage, sa famille aimante, ses parents qui me regardaient avec tendresse et gêne. Parce que oui, que foutait ce Monsieur tout le monde avec une fille aussi superficielle que moi, avec une meilleure amie jurant comme un charcutier. Nous étions toujours aussi proches et même si j’étais mariée, Nate devait se coltiner la présence perpétuelle d’Ali, chez nous. Il était hors de question que nous soyons éloignées. Nous avions peur. Les rumeurs avaient fini par se révéler vraies : Diego avait été libéré moyennant cautions et pots de vins. Strockis en devenait fou, Nate se croyait être un preux chevalier galant. Et moi au milieu ? Moi, je continuais à faire la fête, j’avais repris le mannequinant, retrouvant la spirale infernale de la course à la beauté parfaite. Je le reconnais, je n’étais pas une personne gentille avec ceux qui essayaient de me maintenir en vie. La jalousie me bouffait pas mal. Parfois, je rêvais d’une vie plus simple, plus calme. Mais en même temps, ça ne me ressemblait pas. Ce n’était pas moi. Et petit à petit, la peur s’ancra en nous : on savait que Diego et son frère ne tarderaient pas à nous retrouver. Tôt ou tard, ils nous trouveraient et nous feraient payer notre trahison. Nous étions leurs muses, plus que de simples coup d’un soir. C’était plus fort, plus absolu. Et nous allions mourir pour ça. Alissa a été la première à trinquer, la première à faire face à son démon. Il ne s’occupa pas de la tuer mais de la ramener vers le vice de la drogue, vers son point faible. Et ce fut difficile, nous faisant cesser de nous croire invincible. Nous étions que deux cruches et nous allions mourir sous les coups de fouet de ce baron de la drogue. Heureusement, il y avait Nate et même si je le haïssais, je devais reconnaître que l’avoir dans notre maison, était plus que salvateur. Je ne prenais pas le risque de perdre la tête. Mais je devais l’admettre : j’étais terrifiée. Face à un type comme Diego, fuir ne servait à rien. Pourtant, je croyais possible, me disant que tôt ou tard, il se lasserait. Malheureusement, il était un prédateur. Et il ne lâchait jamais sa proie : tôt ou tard, morte ou vivent, il me retrouverait. La seule solution fut de fuir, de quitter Los Angeles en compagnie de Nate, regagnant l’ancienne ville où nous vivions : Minneapolis, seul endroit où les fédéraux avaient démantelé le réseau de Da Silva. Ce dernier nous avait suivi, convaincu qu’il gagnerait. Mais heureusement pour moi, le piège se referma comme un étau sur lui. Il mourut sous les éclats de balle, son frère et lui, nous offrant ainsi, à Ali et moi, ce qu’on voulait depuis longtemps : la liberté.

Et après ?

Quand la mission du FBI prit fin, quand Strockis me confirma que nous ne risquions plus rien avec Ali, il fut l'heure de rentrer à Los Angeles, de pouvoir souffler un peu. Mais rien était aussi simple : le traumatisme demeurait. Je ne pouvais pas passer une porte sans sursauter, pas me mettre à pleurer quand un bruit sourd résonnait. Cela ne m’empêcha pas de redevenir la pimbêche que j’étais, reprenant le mannequinat et dissimulant à tous, ma véritable peur, tout ce que j’avais traversé. Je passais le plus clair de mon temps avec Ali, ne pouvant plus supporter Nate. Le voir me rappelait toujours ce que j’avais vécu. Et puis dans Los Angeles, je ne me sentais pas chez moi. Da Silva avait tout gâché.
Bien sûr, quand il fallut expliquer à Alissa que je voulais quitter les Etats-Unis, ce fut assez hard. Elle ne voulait pas. Elle ne pouvait même pas m’accompagner : elle avait obtenu un rôle important dans un film. Hollywood lui tendait les bras, mais elle ne voulait pas que l’on se quitte. Pourtant, j’en avais besoin. Rester ici était trop compliqué. J’avais besoin de me retrouver, de divorcer, de retrouver la véritable Ellis que j’étais. Alors armée de mes louboutins et de mes fringues griffées, je quittais Los Angeles, délaissait Nate sans me retourner, sans sourire, ni même un « merci enfoiré » et j’entreprenais un voyage avec moi-même. Un voyage qui me permit de me retrouver, de me rappeler ce en quoi j’étais douée. La France m’accueillit à bras ouverts et je fis la connaissance d’un couturier célèbre. D’abord en tant que mannequin renommé : il était ravi de pouvoir collaborer avec moi. Cependant, il ne fallait pas se leurrer, j’avançais dans l’âge. J’allais sur ma vingt-neuvième année, ce qui correspondait à soixante-quinze ans en âge mannequin. Et je me faisais vieille. Aussi, j’en profitais, saisissant l’opportunité de faire autre chose que des podiums. J’avais besoin d’une styliste et de l’imagination, me servant du monde actuel et des tendances. Et c’est ainsi que la Blonde Attitude atterrit dans le monde de la mode, un logo, un concept qui attirait et plaisait. Je continuais ainsi les podiums mais j’assurais tout autant mes arrières. J’avais des nouvelles d’Ali et elle me manquait. C’était terrible ce manque constant. Cependant, je n’étais pas prête à revenir aux Etats-Unis. J’adorais la France et ce qu’elle procurait comme bienfait, n’offrant plus mon cœur, acceptant des relations d’un soir mais sans plus. Je n’étais pas prête à retomber sur un autre Da Silva. Et puis, Ali m’appela un jour à l’aide. Elle avait besoin de moi, ayant rompu avec un acteur dont ils faisaient les gros titres. Je lui proposais alors de venir me rejoindre, le temps d’aller mieux. En France, nous fûmes heureuses de nous revoir, de faire les quatre cent coups. Et puis, un beau jour, l’opportunité arriva : celle de retourner à Los Angeles, de pouvoir étendre ma marque sur le territoire de Los Angeles, et puis Ali devait y retourner. Sa carrière d’actrice décollait : on avait besoin d’elle.
Nous revenions donc ensembles, peu prête à se séparer une nouvelle fois. J’avais trop besoin d’elle.
Une fois sur place, j’appris une nouvelle qui me laissa sans voix : le mariage avec Nate n’avait jamais été annulé, nous n’avions jamais divorcé. Une faille dans la procédure faisait que nous étions toujours mariés. Je revenais en tant qu’Ellis Brady, prête à redevenir officiellement une De Luca. Il était hors de question que je reste mariée à Nate, prête à tout et prête à le défoncer. J’avais décidé qu’il était le responsable de tous mes problèmes.
La peste était de nouveau là.




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Alissa Wilson
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MessageSujet: Re: Ellis au bon lait de brebiiisss !!   Ellis au bon lait de brebiiisss !! EmptyMer 27 Fév 2019, 07:01

Oh mon âme sœur, ma Ellis ! cute ensemble nous allons lutter contre les bouteilles d'eau avec du sel pour enfin arrêter de grossir ! le regard pervers
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Matthew McGregor
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MessageSujet: Re: Ellis au bon lait de brebiiisss !!   Ellis au bon lait de brebiiisss !! EmptyMer 27 Fév 2019, 08:49

Hello there. Ellis au bon lait de brebiiisss !! 1554632545 coeur
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Ellie Fields
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MessageSujet: Re: Ellis au bon lait de brebiiisss !!   Ellis au bon lait de brebiiisss !! EmptyMer 27 Fév 2019, 09:08

LE RETOUUUUR ! fight
Du love. coeur
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Ellis Brady
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MessageSujet: Re: Ellis au bon lait de brebiiisss !!   Ellis au bon lait de brebiiisss !! EmptyMer 27 Fév 2019, 09:57

Merciiiii les toupoutouuuus coeur
Ellie: je pense que Venus va avoir de quoi faire What a Face
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Colin Finningham
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MessageSujet: Re: Ellis au bon lait de brebiiisss !!   Ellis au bon lait de brebiiisss !! EmptyMer 27 Fév 2019, 13:29

"Qu'est-ce qu'une blonde intelligente ?
Un labrador. "

laugh

Re-bienvenue avec ce personnage explosif! mouton
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Otto Winspire
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MessageSujet: Re: Ellis au bon lait de brebiiisss !!   Ellis au bon lait de brebiiisss !! EmptyMer 27 Fév 2019, 19:00

La Daisy en moi prépare la kalach ! Sois prévenue Blondie ! fifou
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Callum Butler
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MessageSujet: Re: Ellis au bon lait de brebiiisss !!   Ellis au bon lait de brebiiisss !! EmptyMer 27 Fév 2019, 21:59

Aloha Ellis au bon lait de brebiiisss !! 1554632545
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Eddie Hawkins
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MessageSujet: Re: Ellis au bon lait de brebiiisss !!   Ellis au bon lait de brebiiisss !! EmptyJeu 28 Fév 2019, 14:27

Otto Winspire a écrit:
La Daisy en moi prépare la kalach ! Sois prévenue Blondie ! fifou


huhu Une Daisy jalouse, c’est très tentant huhu
Et Otto il dit quoiiiii ? What a Face
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Ellis Brady
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Ellis Brady
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MessageSujet: Re: Ellis au bon lait de brebiiisss !!   Ellis au bon lait de brebiiisss !! EmptyVen 01 Mar 2019, 09:05

Je me valiiiiiiide cute
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Siobhan O'Sullivan
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MessageSujet: Re: Ellis au bon lait de brebiiisss !!   Ellis au bon lait de brebiiisss !! EmptyVen 01 Mar 2019, 09:49

ho my gosh
cette furie elle aussi!!!!!! omg omg
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MessageSujet: Re: Ellis au bon lait de brebiiisss !!   Ellis au bon lait de brebiiisss !! Empty

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Ellis au bon lait de brebiiisss !!
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