Niklaus ‎⚖ Jusqu'au dernier jour, aime-moi d'amour.

Tics et manies et de ton personnage

Niklaus n'a jamais connu son père. En revanche, il a toujours vu cette vieille anglaise dans le fond du jardin, recouverte d'une longue bâche. Une Aston Martin V8 Vantage de 1977. Rouge vif, elle n'avait pourtant plus aucune allure et ne roulerait pas sans passer par un garage ou de quelconques mains expertes. Il savait qu'elle lui avait appartenu. Edward Lawford. Tout gamin, elle lui parut triste, là, abandonnée, comme ils l'étaient, sa mère, sa petite sœur et lui même. Il se promit qu'un jour ou l'autre, il la retaperait. Mais encore aujourd'hui, il est loin d'en avoir terminé avec elle. Il ne sait pas bien pourquoi il prend encore cette peine, c'est stupide. Elle a voyagé de Manhattan à LA avec lui pour se retrouver dans le fond de son garage à Santa Monica. Rien n'a changé. Quand il a le temps, et peut-être aussi pour se donner bonne conscience, il essaye de s'octroyer un petit moment pour s'en occuper, ça l'amuse et l'apaise un peu... Cependant, du temps, ce n'est pas ce qu'il a le plus à revendre, encore moins ce qu'il s'accorde sans l'once d'un remord.

Le cabinet Lawford compte parmi les plus réputés du pays, pour ne pas dire LE meilleur. Originellement fondé à Manhattan, il s'étend maintenant jusqu'à Los Angeles et San Francisco. D'innombrables petits justiciers (de jeunes avocats choisis sur le volets) s'y baladent à longueur de journées aux services de l'Implacable (lui même). Les bâtisses plutôt luxueuses sont imposantes et le nom "Lawford" y est inscrit en noir, en italique.

Nik est plutôt à l'aise en cuisine, sans pour autant s'en vanter, et sa mère y est pour beaucoup. C'est elle qui lui a tout appris ; des plats typiques espagnols aux spécialités culinaires allemandes que lui préparait oma. De nature gourmand et généreux, il n'hésite pas à lui même préparer les plats lorsqu'il lui arrive, en de rares occasions, de participer à des soirées entres amis ou à en organiser chez lui.

La Diplomatie ou le cœur de son âme. Le nerf de la guerre, ou en tout cas assurément de la sienne. Éviter les conflits, lorsque, à la récré, la terreur et son petit groupe de vilains préparaient de mauvais coups. Convaincre les professeurs les plus implacables, lorsque un peu plus grand, délégué, il lui fallait protéger ses petits camarades coute que coute au nom de leur avenir. Il l'a inscrit en lui depuis petit ; ce Devoir de Justice.

Le travail prend beaucoup de place dans la vie de Maître Lawford, bien trop au goût de ses proches. Et cette image publique biaisée de la réalité est autant une potion de force qu'un venin. Le tout a tendance à lui monter à la tête, et, dans les moments les plus compliqués, à le rendre mélancolique et/ou stressé.

Le petit cocon de ton personnage
Une belle propriété dans les plaines de Santa Monica. Après le vacarme étourdissant de sa vie new-yorkaise, Nik ne se voyait pas déménager ailleurs que dans un coin plus ou moins tranquille, un petit havre de paix où se reposer l'esprit et le corps une fois la rudesse du Tribunal traversée. Il n'y vit que depuis un an et demi et s'est mieux intégré au voisinage qu'il ne l'aurait imaginé, cependant il n'est pas encore habitué à cet univers paisible et boisé, précédant la tempête de Los Angeles toute aussi dévastatrice que l'était Manhattan. Pour ce qui est de sa demeure, elle n'a rien de très personnelle, malheureusement. Des murs simples et peu décorés, des pièces spacieuses mais peu remplies, quelques plantes et meubles sobres placé çà et là dans le salon pour faire bonne figure. La déco typique de celui qui a du fric mais aucun goût, ou aucune envie d'y mettre du sien... et la dernière option est plus probable dans son cas. Il ne peut pas non plus toujours jouer la carte du "manque de temps". Il faut être honnête parfois : il n'a aucune idée de ce à quoi devrait ressembler sa cuisine, encore moins sa chambre, et quoi encore.... il s'en fout pas mal, il n'est pas doué pour ça, voilà tout.
Que pense t-il de la ville de Los Angeles ?
C'est assez complexe. Un peu comme lui, finalement. Difficile d'émettre un jugement qu'il jugerait trop hâtif, pourtant il ne nie pas la sympathie, parfois trop envahissante il faut dire ce qui est, des Angelins... dont il fait parti maintenant, d'ailleurs. Enfin, ne vous aventurez pas trop sur ce terrain là non plus, le new-yorkais en restera toujours un, c'est comme ça. Los Angeles, c'était surtout l'occasion de s'étendre et de laisser de côté les caprices de New York.
Pourquoi avoir choisi ce groupe ?
Nik n’est pas de ces grands rêveur au grand amour éternel. Pourtant, il croit sincèrement qu'il puisse exister en ce bas monde, quelque part, cette femme désarmante qui lui prouvera tout le contraire. Assez ironique et paradoxal comme raisonnement, pour un avocat, qui plus est, mais que voulez-vous ? ... Jusque là, il n'a croisé la route que de chaleureuses relations, plus ou moins longues et douloureuses, qui font de lui l'homme qu'il est aujourd'hui mais qui ne le marqueront pas toute sa vie. Mais Niklaus y croit, et c'est déjà ça. De là à ce qu'il apprenne à délaisser son boulot pour s'y consacrer pleinement, c'est une toute autre histoire.
Quel est le petit secret de ton personnage ?
Niklaus est très loin d'être l'homme sans cœur et impitoyable dont vous entendez parler dans les médias. C'est une image complètement faussée qui s'est propagée à son insu, et qui remonte à la base à la colère/jalousie de ses tous premiers collègues à New York. Depuis, il en joue, parfois en tombe, tard le soir chez lui lorsque les lumières sont éteintes.