Le dévouement est la plus belle coiffure d'une femme ft. Héloïse&Molly

**DATE D'INSCRIPTION** : 03/04/2017

Le dévouement est la plus belle coiffure d'une femme.

Héloïse & Molly ✧

Le réveil de mon téléphone retentit. Je l’éteins aussitôt dans un grognement. C’est limite si je n’avais pas eu envie de le balancer par terre. J’avais une de c’est migraine pas possible. Très probablement une tête à faire peur aussi. J’avais encore dû trop faire la fête hier soir. Nan, surtout trop boire en fait. C’était ça le problème. Surtout que je travaillais le lendemain, mais bon j’avais déjà vu pire. D’ailleurs c’est en ouvrant petit à petit les yeux que je remarquais que ce n’était pas mon lit, ce n’était pas ma déco -la mienne était bien plus classe soit dit en passant-, ce n’était pas ma chambre. En fait ce n’était pas mon appartement tout simplement. J’avais dormi chez quelqu’un d’autre. Mais qui ? Ça c’était la bonne question que je me posais. Je n’avais pas vraiment de souvenir de ce qui avait bien pu se passer la veille… Molly faut vraiment que tu arrêtes de trop picoler. Prends exemple sur ta sœur. C’était ce qu’on n’arrêtait pas de me dire quand on me voyait comme ça, mais ça ne servait à rien. Ça rentrait par une oreille et ça ressortait directement par l’autre, à l’opposée. C’était toujours dans ces moments-là que je faisais la sourde. Je savais bien faire. Bien jouer à ce jeu. Me connaissant j’avais probablement couché avec cet inconnu, je ne me serais pas ramenée chez un mec -si c’était bien un mec- sans rien y faire surtout dans l’état dans lequel je devais être la veille. « C’est ça que tu cherches ? » Cette voix m’avait balancé mon tee-shirt entre les mains. Je levais donc le regard vers le jeune homme en question tout en enfilant mon haut. Au moins là, j’étais habillée. Je lui avais seulement sourit comme signe de remerciement. « Le petit déj est prêt, si tu as faim. » M’avait-il proposé. J’étais restée en beug pendant quelques secondes. « Heu, c’est gentil mais il faut que j’y aille. Je suis à la bourre. » En plus c’est vrai vu que je devais ouvrir le salon.

Heureusement j’avais encore le temps de repasser chez moi pour pouvoir prendre une douche et changer de vêtements. Je n’allais quand même pas travailler dans cet état, ça craint un petit peu là sinon. Une fois prête, j’attrapais donc mon sac et me dirigeais à l’extérieur de l’appartement pour pouvoir monter dans ma voiture. Je prenais donc la direction de mon salon de coiffure où on devait déjà m’attendre. J’arrivais donc rapidement sur les lieux et me mis au travail. Ce n’était pas autant la foule que j’aurais pu le croire ce matin. La journée se déroula comme d’habitude, je fis différentes coupes de cheveux ainsi que mes employés. Le soleil commençait tout juste à se baisser, il faisait plus sombre à présent. Au bout de quelques minutes plus tard, une tête brune venait d’entrer à l’intérieur du salon. Je la reconnaissais très bien, c’était Héloïse ma grande sœur. Elle venait de temps en temps me voir ici et elle en profitait pour que je la coiffe par la même occasion. « J’y vais. Tu as qu’à terminer le brushing de Valérie. » Dis-je à mon collègue qui venait en direction de ma sœur, je l’avais coupé dans son élan pour qu’il puisse terminer de s’occuper de ma cliente tandis que je m’occuperais d’Héloïse. Personne ne pouvait faire mieux que moi pour ma sœur de toute façon. C’est certain. J’arrivais donc devant l’accueil où Héloïse se trouvait, le sourire aux lèvres. J’étais toujours contente de voir ma grande sœur, normal. « Tiens ! Tu as besoin d’une nouvelle coupe ? » Demandai-je à ma sœur avant de reprendre aussitôt. « Tu en as déjà marre de ta tête ? » Dis-je en rigolant, seulement pour la taquiner un peu. J’adorais embêter ma Héloïse. Et je savais très bien le faire en plus. « Comment tu-vas ? Tu veux quelque chose à boire ? » Après tout, ça serait bien plus sympathique pour pouvoir discuter toutes les deux et puis, il y en avait toujours dans les salons de coiffure. Je ne faisais pas exception.

nightgaunt

**DATE D'INSCRIPTION** : 12/03/2016

En ce moment, c’est carton plein au niveau des représentations pour la Comédie Musicale. Aussi, les dates s’enchaînent et mon contrat ne cesse de se renouveler. Je suis contente car il faut dire qu’avec toutes ces heures, la paye se révèle intéressante et me permet de pouvoir payer mon loyer que je partage avec Naïa, ma nourriture et mes loisirs. Je me retrouve avec des horaires complètement décalés et je finis souvent tard. C’est terrible parce que je ne peux plus me lever aussi tôt comme avant. Maintenant, je fais la grasse matinée, me levant à dix, onze heures, prenant mon petit-déjeuner avec ma colocataire, essayant d’émerger d’un sommeil trop court et d’un lever à une heure plus que tardive. Souvent, c’est Matthew qui parvient à me réveiller, en m’appelant pour prendre de mes nouvelles. Bien sûr, je réponds toujours comme si je me retrouvais dans un désert, assoiffée, et que je découvrais un oasis. Je lui offre la voix de Dark Vador, comme à chaque fois, mais ça ne suffit pas à le rendre moins amoureux de moi. Au contraire, notre histoire demeure secrète et tout se passe toujours aussi bien. Seule Naïa est au courant. Je n’ai pas voulu prendre le risque d’en parler à ma famille, à ma sœur, surtout avec le risque que Jane soit au courant. Oh non. Là, je fais profil bas et c’est mieux ainsi.
Bien sûr, ça me désole : je voudrais pouvoir le partager avec les gens que j’aime. Mais les enjeux sont si importants que je ne veux rien gâcher. Et puis mon petit-ami est déjà bien anxieux à l’idée que quelqu’un puisse découvrir que nous sommes toujours ensembles. Si je commence à lui dire que j’en ai parlé à Molly, il va me tuer.
Aussi, quand je vois ma sœur à son travail, je dois admettre que je suis un peu stressée. Après tout, si je venais à vendre la mèche. Ma petite sœur est assez tenace et très dure en affaires. Bien sûr, elle a cette caractéristique propre des Bennett, qui est l’entêtement. Et autant vous dire, qu’elle est plus difficile que moi. Molly, c’est le démon au visage d’ange. Et c’est peut-être pour ça que je suis légèrement stressée : j’ai rendez-vous avec le diable.
Et elle va me titiller comme toujours.

Néanmoins, j’entre dans le salon avec le sourire, repérant Molly en plein travail. Je lui adresse un signe de tête et attend près de l’acceuil qu’elle termine, puis vienne s’occuper de moi. C’est vrai qu’avec la comédie musicale, je n’ai pas le temps de m’occuper de moi, de revoir ma coupe toujours bien ordonnée. Mes cheveux ont bien poussé mais c’est trop long pour moi. Je ne pourrais jamais avoir la longueur vertigineuse des cheveux de ma petite sœur. Non, il me faut ma coupe classique. Et surtout pas du blond comme ce fut le cas, il y a un certain temps déjà.
Quand Molly vient vers moi, je lui dépose un baiser sur sa joue pour la saluer pendant qu’elle me demande si j’ai besoin d’une coupe. Sa remarque suivante me rappelle que Molly est une véritable chipie quand elle s’y met. « C’est parce que je ne tiens pas à avoir les cheveux aussi longs que toi. » Lui dis-je d’une voix un peu mal assurée, parce que je n’ai pas été préparé suffisamment pour affronter les vannes constantes de ma sœur adorée. « Tu sais combien je vis dans la peur de te ressembler. » Je finis par pouffer de rire, parce que nous avons toujours été comme chien et chat. Mais une chose est sûre : nous sommes heureuses de nous voir. « Et je vais bien. Je veux bien d’un thé s’il te plait. » Lui dis-je plus sagement en prenant place sur un fauteuil, m’offrant mon reflet dans le miroir se trouvant en face de moi. « Et comment va ma coiffeuse et ma sœur préférée ? » Je lui demande en fixant son visage rond. Pour elle, je suis toujours une célibataire qui n’a pas vraiment oublié Matthew. Nous n’avons pas vraiment abordé cela depuis parce qu’il suffisait de prononcer le prénom de ce dernier pour que je me mette à pleurer. Mais je pense qu’elle ne doit pas le porter dans son cœur, c’est certain. « Pour la coiffure, on fera quelque chose de très simple. Pas de couleur rose, de mèches bleues ou autre. Juste on coupe les pointes. J’ai les cheveux bien trop longs et plus le temps de venir ici… » Poussant un soupir, j’entreprends d’ajouter : « Cette comédie musicale va me tuer. »

**DATE D'INSCRIPTION** : 03/04/2017

Le dévouement est la plus belle coiffure d'une femme.

Héloïse & Molly ✧

La soirée avait été très bonne mais le réveil était plutôt difficile ce matin. J’avais mis du temps pour me réveiller. En plus comme je n’étais pas à mon appartement, il fallait forcément que je repasse chez moi avant de me rendre au travail. Je ne pouvais pas aller directement au salon avec cette tête et ses vêtements. Il fallait absolument que je me change. Ça ne ferait peut-être pas trop professionnel dans ce cas. Je devais encore avoir la gueule de bois, alors la journée serait probablement très longue, surtout pendant que je vais travailler. En arrivant au salon de coiffure, je me mettais donc directement au travail. Le début avait été un peu compliqué mais finalement, ça vient tout seul. C’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas et ça revient très vite. On était en milieu d’après-midi quand une tête brune que je reconnue très bien arriva dans le salon de coiffure. C’était ma sœur, Héloïse. J’étais bien contente de la voir aujourd’hui. Je laissais donc mes collègues gérer les clients qui étaient déjà présents dans le salon et je me rendais donc à l’accueil du salon pour voir Héloïse. Ma grande sœur me servait très souvent de mannequin pour pouvoir tester des coupes de cheveux. On s’amusait bien à faire ça. Je lui demandais donc si elle avait déjà besoin d’une nouvelle coupe de cheveux en faisant la petite plaisanterie en lui demandant si elle en avait déjà marre de sa tête. On était toujours comme ça avec Héloïse. On s’adorait, mais on adorait s’envoyer des piques en même temps. C’était marrant de temps à autre.

Je me mis à sourire quand la brune disait qu’elle ne voulait pas me ressembler. Ça c’est sûr qu’elle pourrait jamais y arriver. Ou seulement physiquement et encore dans ce cas, sinon c’était carrément impossible. « Ah oui c’est vrai, ça serait un cauchemar que tu deviennes comme moi. » Dis-je donc en pouffant de rire avant de reprendre aussitôt. « Et moi je veux rester unique. » Je savais bien qu’Héloïse n’aimait pas avec les cheveux longs. Quant à moi, c’était plutôt le contraire en fait. Ma chevelure était tellement importante à mes yeux, j’y tenais énormément et devoir y couper quelques centimètres quand il fallait faire les pointes, ça me brisait le cœur sans exagération. « Je vais te chercher ça, installe-toi. » Répondis-je à ma sœur quand cette dernière me disait qu’elle voulait bien un thé. Je tournais donc les talons dans le coin du personnel pour préparer ce thé. Je revenais à peine quelques minutes plus tard et déposais le thé sur la table à côté d’Héloïse. « Le voilà. » Dis-je avant de reprendre pour répondre à sa question tout en touchant les cheveux de la brune. « Curieusement plutôt bien. » Commençai-je par dire me pinçant la lèvre parce que je sais ce que dira ma sœur. Toujours et encore que je fais trop la fête. Bon en même temps, ce n’est pas comme si elle avait tort. C’est clair que pour ça, on était complètement opposé l’une à l’autre. « Peut-être encore un peu mal aux cheveux. J’ai fait la fête hier soir. » Expliquai-je donc à ma sœur. « Alors qu’est-ce que je te fais ? » Lui demandai-je faisant référence à ses cheveux, pour savoir ce qu’elle voulait aujourd’hui.

Juste les pointes à couper, ça c’était dans mes cordes. Elle avait bien choisi la facilité, ce n’était pas du tout compliqué. Quoique couper des cheveux droits, des fois ce n’était pas toujours des plus simples. Ça serait pas très rock and roll tout ça. En même temps, c’est clair qu’on ne pouvait pas aller chez le coiffeur tous les quatre matins. Je connaissais des personnes qui m’avaient déjà dit qu’ils n’étaient pas allée chez le coiffeur depuis plus d’un an. Ça faisait beaucoup quand même. « Ça marche ! » Dis-je, attrapant les ciseaux et ce dont j’avais besoin pour lui faire les pointes. « Heureusement que le temps, c’est de l’argent ! » Vu tout le temps qu’elle passait pour cette comédie, heureusement qu’Héloïse y gagnait de l’argent pour ça. « Même si tu travailles beaucoup, ça se passe bien au moins ? » Demandai-je quand même. C’était quand même bien plus agréable quand son travail se passait bien, c’est sûr que c’était le mieux.

️ nightgaunt

**DATE D'INSCRIPTION** : 12/03/2016

Le temps d'attendre Molly, j'en profite pour envoyer un message à Matthew, juste pour lui sauter une bonne journée, qu'il me manque et que je l'aime plus que tout au monde. Bien sûr, ça me prend du temps et je ne peux nier le sourire niais qui apparaît soudainement sur mon visage. Comme à chaque fois... Même si quand ma soeur revient avec la tasse, je reprends une mine sérieuse pour ne pas me faire griller. Je dois avouer que faire semblant, c'est quand même compliqué, mais je tiens bon. Il est hors de question de griller notre secret, à Matthew et moi.
Pour le bien de tous, et surtout le nôtre, nos retrouvailles doivent demeurer secrètes. Je pourrais me confier à ma soeur pourtant. Elle connait Matthew, elle sait que j'ai eu le coeur brisé. Mais je préfère être prudente, les enjeux sont trop importants. Il ne faut surtout pas qu'il y ait une rumeur à notre sujet. Alors effectivement, je ne dis pas la vérité à ma soeur mais je ne peux faire autrement, Molly est si immature parfois...
Ceci dit, avec elle, je n'ai pas trop le temps de réfléchir, que lorsqu'elle me demande comment je vais, je m'empresse de lui répondre avant de recentrer la question sur elle.
ça ne m'étonne guère de l'entendre me dire qu'elle a trop fait la fête. Un sourire s'esquisse sur mon visage et je secoue la tête de dépit. " Je ne sais pas comment tu fais pour arriver à bosser ainsi. Une fois, il a fallu que je bosse avec la gueule de bois, Matthew m'avait dit de rentrer à la maison. J'avais refusé bien sûr... Mais c'était si dur... " Mon sourire devient rêveur à l'évocation de ce souvenir. Il y avait eu tant de choses et je me souviens de ce qui s'est passé dans mon bureau.
Sentant que mes joues sont brûlantes, je me ressaisis aussitôt pour prendre un air tragique. " Enfin... C'est du passé maintenant... " Je dois avouer que je suis moyennement convaincante probablement. Mais jouer le coeur brisé quand il ne l'est plus, c'est difficile.

Heureusement la conversation change et une fois que nous avons jeté les bases de ce que je veux pour ma coupe, je laisse Molly s'occuper de ma tignasse pendant que je me plains de la comédie musicale. " ça se passe bien. C'est éprouvant mais j'adore ! Je veux dire... Des gens paient pour aller voir le spectacle alors que moi... J'y assiste tous les jours ! D'ailleus, si tu veux des places, je peux t'en procurer. " Et ça pourrait lui faire plaisir d'ailleurs. " Puis, tu entendrais de la vraie musique, si belle et douce. Pas cette espèce d'agression musicale que tu écoutes quand tu vas en boite de nuit ! " Je pouffe de rire et ajoute " J'espère que tu as trouvé un prince charmant n'est-ce pas ? " Non parce que je rêverais de voir ma soeur, casée. Moi je le suis, même si elle ne le sait pas. Matthew, c'est l'homme de ma vie même si ça reste secret. " J'espère que je ne serais pas trop vieille pour le jour où tu m'annonceras que tu te maries et que tu vas avoir des enfants ! Pense un peu à Mamie ! "

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