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 Les étoiles, une à une, s’allument au ciel du soir. Je regarde la Lune, rose sur ce fond noir[Bébé]

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Eddie Hawkins
Team Grenadine
Eddie Hawkins
DATE D'INSCRIPTION : 19/09/2015
MESSAGES : 1552

Les étoiles, une à une, s’allument au ciel du soir. Je regarde la Lune, rose sur ce fond noir[Bébé] Empty
MessageSujet: Les étoiles, une à une, s’allument au ciel du soir. Je regarde la Lune, rose sur ce fond noir[Bébé]   Les étoiles, une à une, s’allument au ciel du soir. Je regarde la Lune, rose sur ce fond noir[Bébé] EmptyMer 10 Juil 2019, 09:39

Il avait pété un câble, au beau milieu d’une réunion avec d’importants dirigeants. Harlan en avait marre. Rien ne se passait comme il le voulait. Tout était toujours trop compliqué, trop insurmontable. Travailler avec les hauts placés de sa boîte lui paraissait être une épreuve des plus difficiles. À croire que même au sommet, les embûches restaient nombreuses. Et trop souvent, il se surprenait à rêver pendant qu’autour de lui, ils étaient là à rouler des muscles, à tenter de faire passer l’idée la mieux placée pour plaire au grand chef, à savoir… Lui.
Et ça le fatiguait. Aujourd’hui, Harlan en avait marre. De s’occuper des banques Sterling, d’être au conseil d’Oliver dans son ascension politique, de ne pas voir Bébé non plus.
Elle lui manquait et c’était difficile à vivre. À chaque fois, il se disait que ce soir il partirait plus tôt pour aller la voir, pour l’inviter à dîner. Mais à chaque fois, c’était trop tard. Soit, il finissait à une heure où elle ne lui répondait plus, soit elle se produisait pour la comédie musicale. Un soir, cependant, il avait su se libérer et il s’était rendu au théâtre afin de la voir danser. Il n’avait d’yeux que pour elle, la blonde – la sienne – était si belle quand son corps se mouvait avec grâce.
Et perdu au milieu des autres, Harlan la contemplait avec les yeux de l’amour.
Hélas, le charme se rompait dès le lendemain et le rituel incessant, étouffant continuait sans répit. Et il était ennuyé de devoir entendre toutes ces conversations, ces gens incapables de prendre des décisions sans éprouver le besoin de s’affronter perpétuellement.
Il en avait marre.
Ses doigts pianotaient furieusement sur le bois laqué de la table immense où il se trouvait, écoutant les pugilats entre chacun des directeurs financiers.
« Le déficit atteint 1,5% cette année…
- Il faut agir de façon plus offensive…
- Nous devrions adopter un profil sécuritaire…
- Au vu du CAC 40, la situation est… »
Et à chaque fois, il disparaissait loin, n’écoutant plus, depuis combien de temps n’avait-il pas pris de vacances ? Depuis combien de temps était-il dans cette situation.
Et au milieu de tout ça, les esprits s’échauffaient, jusqu’à ce que … « Maintenant, fermez-là ! » S’exclama-t-il d’une voix excédée, faisant relever les regards vers lui. Interloqués. Choqués. « Ne pouvez-vous pas accorder vos violons et bosser dans l’intérêt de l’entreprise ? » L’un d’eux tenta d’ouvrir la bouche mais Harlan ne lui en laissa pas l’occasion. « Taisez-vous. Maintenant, nous allons clore cette réunion inutile. Et je vais vous donner des devoirs. Oui oui, des devoirs ! D’ici une semaine, vous allez bosser ensemble et faire en sorte de me présenter d’ici là, une idée commune. Je veux vous entendre être d’accord sur une action à entreprendre. Pas de discussion, pas de blabla incessants. Je veux du concret. Et vous allez le faire… Ensemble. »
Les regards étaient interloqués. Mais Harlan continua. « Et si vous n’y arrivez pas. Ce sera la porte. Je ne peux m’entourer d’une équipe si elle n’est pas capable de trouver des solutions et de s’entendre. » Harlan se leva de sa chaise, suivi des autres qui se levèrent par politesse, par respect du chef qui se dresse devant eux. Il était bien plus jeune qu’eux, il avait juste eu la chance de naître au bon endroit.
Enfin…. Si c’était le cas.
Harlan leur adressa un sourire hypocrite et ajoute « Messieurs, je pars en vacances alors démerdez-vous. »
Et sans un autre mot, il quitta la pièce allant voir sa secrétaire afin de lui donner des directives. Il était décidé. Il voulait s’en aller et demanda à ce que l’on prépare son jet, sa valise. Il voulait fuir.
Mais pas seul.

***

Aussi, quand il toqua à sa porte, il se doutait bien qu’il était encore tôt pour elle, la comédie s’était produite hier. Mais il avait hâte de la voir.
Il fut aussi ravi qu’elle était surprise de le voir ici. Harlan lui adressa un sourire tendre « Hey Clitorine, ça te dirait de partir en vacances… Maintenant… ? »
De toute façon, elle n’avait pas le choix, elle allait partir avec lui.
Le reste n’avait plus d’importance.
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Bébé B. Swan
Team Mojito
Bébé B. Swan
DATE D'INSCRIPTION : 29/03/2016
MESSAGES : 1406

Les étoiles, une à une, s’allument au ciel du soir. Je regarde la Lune, rose sur ce fond noir[Bébé] Empty
MessageSujet: Re: Les étoiles, une à une, s’allument au ciel du soir. Je regarde la Lune, rose sur ce fond noir[Bébé]   Les étoiles, une à une, s’allument au ciel du soir. Je regarde la Lune, rose sur ce fond noir[Bébé] EmptyVen 16 Aoû 2019, 22:35

Les étoiles, une à une, s’allument au ciel du soir. Je regarde la Lune, rose sur ce fond noir
Harlan ∞ Bébé
Depuis quelque temps, je suis mélancolique. C'est simple, je n'arrête pas de me souvenir de notre nuit passé ensemble. Harlan n'a jamais réellement quitté mes pensées, mais il en est devenu une obsession. Même lorsque je m'entraîne, je suis tête en l'air et il m'arrive de tomber bêtement. Si je continue, je vais vraiment finir mal et je ne pourrais même pas finir mon contrat.
Avoir parlé avec Peter m'a fait du bien aussi. J'ai bien vu qu'il semblait vouer une nouvelle haine envers celui que j'aime, mais je crois qu'il fallait que je dise à voix haute ce que j'avais sur le cœur. Harlan me manque, terriblement. On s'envoie des sms, on se parle presque comme si de rien était, mais il n'empêche que j'ai toujours mon cœur qui se serre.
Je lui ai demandé si j'étais une femme d'un soir, ou si on reprenait tous les deux. Je comprends que ce n'est pas une question à laquelle on peut répondre tout de suite, mais j'aurais au moins préféré qu'il me dise qu'il était en train d'y réfléchir. A la place, on agit comme si rien ne s'était passé, et c'est douloureux. Il est pourtant revenu me voir, il a fait demi tour et il a passé la nuit avec moi. Pourtant, il m'a embrassé avec adoration, il m'a regardé comme si j'étais la personne la plus précieuse au monde. Nous avons fait l'amour avec tendresse et adoration. Du moins, c'est ce que j'ai ressenti. Et si j'étais sûre de moi, plus le temps passe et plus je me demande si ce que nous avons vécu, je ne l'ai pas imaginé. Il ne l'a peut-être pas ressenti ainsi.
C'est toujours morose que je rentre d'une longue soirée. Le spectacle s'est très bien passé et nous avons profité pour aller boire un verre ensuite. La nuit est bien avancée, et je n'ai même pas envie de me doucher. Je retire mes chaussures, je me laisse tomber sur le lit et puis...
TOC TOC TOC...
Je grommelle... Qui peut bien frapper si tard dans la nuit...
Seulement ce n'est pas fini, quelqu'un tambourine littéralement à ma porte et je grommelle de plus en plus fort. Comme si la personne pouvait m'entendre. Je me redresse, je veux aller dormir moi, j'ai l'impression d'avoir à peine cligné des yeux. Je marche doucement pour finalement arriver devant la porte.
- Oui, oui... j'arrive, je dis d'une voix totalement ensommeillée.
Lorsque j'ouvre la porte, j'ouvre de grands yeux.
- Harlan ? Je suis en train de rêver, c'est ça ?..
Je cligne rapidement des yeux pour être certaine de moi, mais franchement, je ne suis même pas sûre de moi. J'ai les cheveux totalement emmêlés et mon maquillage a certainement coulé.
- Hey Clitorine, ça te dirait de partir en vacances… Maintenant… ?
Je suis toujours autant ensommeillée et je frotte doucement mes mains sur mes yeux pour me réveiller.
- T'es vraiment là ?..
Je m'approche de lui et pose une main délicate sur sa joue. Sa peau est rigueuse, et son odeur m'envahit, me laissant un léger sourire sur les lèvres.
- T'es vraiment là, je dis cette fois avec conviction. Il est quelle heure ? J'ai l'impression de pas avoir dormi... Et... Des vacances... De quoi est-ce que tu parles ? Maintenant ? Genre... Maintenant ?
Je vois bien son sourire presque fou, son regard brillant et il semble presque essoufflé, comme s'il avait couru jusqu'ici.
- Tu... Tu veux partir avec moi ?
Cette fois je réalise pleinement. Il veut partir, maintenant, en vacance avec moi... Moi et moi seule... Non ?
- C'est pas des vacances d'affaire ?.. Je vais pas juste être une distraction ? Je veux dire... On part tous les deux, tous les deux ?..
Je crois que je pose beaucoup trop de questions, mais pour ma défense, je suis pas encore certaine d'être totalement réveillée...
Code by Silver Lungs
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Les étoiles, une à une, s’allument au ciel du soir. Je regarde la Lune, rose sur ce fond noir[Bébé]
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