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 « La vie n'est pas un conte de fée. Si tu perds ta chaussure à minuit, c'est que tu es bourrée ! » Matteo ♔

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Skylar Morgan
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Skylar Morgan
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« La vie n'est pas un conte de fée. Si tu perds ta chaussure à minuit, c'est que tu es bourrée ! » Matteo ♔ Empty
MessageSujet: « La vie n'est pas un conte de fée. Si tu perds ta chaussure à minuit, c'est que tu es bourrée ! » Matteo ♔   « La vie n'est pas un conte de fée. Si tu perds ta chaussure à minuit, c'est que tu es bourrée ! » Matteo ♔ EmptyJeu 10 Jan 2019, 17:29

Friday Night ! Ou la soirée du girl power, de la déchéance et de la fiesta ! La rousse n’avait qu’une seule hâte après avoir englouti un énième paquet de chips : sortir avec ses amies. Mais en attendant que la sonnerie de la porte d’entrée ne retentisse pour donner le top départ de la soirée, Skylar prenait son rôle de nièce très à cœur : empêcher Bébé de s’enfiler trop de calories ! Et pour cela, elle s’occupe de manger tous les paquets de chips qui pourrait tomber dans l’appartement des deux jeunes femmes. Sky pourrait passer pour une emmerdeuse de première catégorie mais elle fait vraiment ça pour le bien de sa tante, ou tout simplement parce qu’elle meurt de faim environs toutes les dix minutes et qu’elle engloutit ce qu’elle trouve. Et généralement ce sont les chips et la glace qui y passent en premier, le reste peut bien attendre et encore plus les légumes qui ont tendance à pourrir au fond du frigo avec elle. Surtout tout ce qui se trouvait être un légume vert … Autant elle accepte ce qui était orange et rouge mais rien de ce qui se trouve être vert. C’est la couleur de l’herbe déjà … Et qui aimerait manger de l’herbe sérieusement ? Surtout avant de boire autant de shot de vodka que possible et de finir dans un état second pour pouvoir aller se déhancher sur la piste de danse avec ses amies les plus chères. Parce que oui, la situation se développe rapidement lorsque l’on vit dans une ville comme celle-ci. La dernière de ses amies vient d’arriver il y a très peu de temps. Alexia … Elle l’avait rencontré lors d’une balade à cheval, cette dernière avait l’air légèrement perdue sur les chemins pourtant bien indiqués de Santa Monica. Elles avaient rapidement sympathisé autour du cheval que Skylar montait ce jour-là et c’était avec un grand plaisir qu’elle avait fait le chemin avec elle pour rentrer au ranch et lui présenter quelques personnes en plus.

Depuis, elles se revoient souvent et ce soir Alexia devait la rejoindre chez elle pour filer boire un verre avec d’autres filles du ranch. Et c’est sans attendre une seconde de plus qu’elles se mirent en chemin de la boite pour rejoindre le reste de leur petite troupe de groupie de poney en folie. C’était comme ça qu’elles se nommaient entre elle avec un grand bonheur. Mais elles ne portaient pas leur traditionnel pantalon près du corps surmonter d’une magnifique paire de chaussettes ce soir, oh non, elles étaient vêtues de petite robe moulante ou de jupe à paillette pour pouvoir fêter la fin de cette semaine comme il se le devait. Il n’y avait pourtant pas de raison particulière mis à part le fait qu’elles avaient envie de faire la fête et de montrer comment l’on s’éclatait à Los Angeles à leur nouvelle amie. Alexia donna son téléphone portable à Skylar une fois arrivé à la boîte et ne maitrisant absolument pas l’art subtil de cacher ce petit objet dans son soutien gorge. La rousse se mit à rire en voyant la mine de sa nouvelle amie alors qu’elle venait de placer son propre téléphone et le sien dans son soutif de la manière des plus discrètes au monde, c’est à dire la discrétion zéro. La soirée pouvait donc officiellement commencée au bar ! Et ce n’est qu’après avoir commandé 3 shots chacune et de les avoir avaler cul sec aux trois reprises. Hilares, les demoiselles se mirent à plaisanter, se faire des blagues, commencer à juger les gens autour d’elle en riant. Alexia s’absenta pour aller aux toilettes avec une autre des filles, règle de fille, vous ne pouvez pas comprendre, que Sky sentit son soutif vibrer, ce qui la fit glousser et les autres filles aussi. Il s’agissait du portable d’Alexia et la rousse ne prit pas la peine de lire le nom de celui qui appelait avant de répondre. « Allôôôôôô ? Ici la reine de la piste de danse ! La princesse n’est pas disponible, elle s’est absentée pour une pause pipi ! » Qu’elle déclare hilare, alors qu’on lui demandait subitement qui était à l’appareil et ce qu’il se passait et surtout où était Alexia. Sky fronça aussitôt les sourcils à cause de ce ton autoritaire alors qu’elles étaient là pour faire la fête toute la nuit. « Ah non ! Pas de possibilité de fliquer qui que ce soit ce soir monsieur le râleur ! Et puis, t’es pas son père et elle est grande et avec ses copines ! Bisouuuuuuus ! » Elle coupa court à la discussion en raccrochant et s remit à rire avec ses copines, manquant de mentionner cet événement à Alexia et oubliant totalement qu’il était facile de retrouver quelqu’un lorsque la géo localisation de son portable était allumée. Alxia devait dormir chez Ines ce soit et c’est donc un peu près une heure après qu’elles partirent de la boite, laissant Skylar avec Lily. Soudain, le soutif de Sky se remit à vibrer, elle porta directement ses mains à son soutif en criant de surprise, sous le regard hilare de Lily, aussi soûle qu’elle. Sky décrocha, ne se rendant même plus compte qu’il s’agissait du portable d’Alexia et qu’elle avait complètement oublié de lui rendre. « Ooh c’est encore toi ! » Elle se mit à rire en s’écartant de la piste de danse et se frayant un passage pour trouver un tabouret libre au bar. « Ah bah non, Alexia et repartie avec Ines je suis pas avec elle ! » Qu’elle crie sans trop comprendre le ton agacé de son interlocuteur, sans se rendre compte également que ce dernier n’était pas très loin. « Je suis une copine d’Alexiiiiiia ! » Qu’elle déclare fièrement juste avant de se retrouver nez à nez avec un homme au téléphone, lui aussi. « Oh c’et trop drôle ! Je suis au téléphone et toi aussi ! » Qu’elle se remit à rire.
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Matteo A. Leone
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« La vie n'est pas un conte de fée. Si tu perds ta chaussure à minuit, c'est que tu es bourrée ! » Matteo ♔ Empty
MessageSujet: Re: « La vie n'est pas un conte de fée. Si tu perds ta chaussure à minuit, c'est que tu es bourrée ! » Matteo ♔   « La vie n'est pas un conte de fée. Si tu perds ta chaussure à minuit, c'est que tu es bourrée ! » Matteo ♔ EmptyMer 13 Fév 2019, 01:54

La journée avait été longue. Depuis mon arrivée à Los Angeles, mes journées paraissaient ne jamais se terminer. J’endossais les heures de travail à n’en plus finir. J’avais dépensé les économies mis de côté ces dernières années dans l’espoir d’ouvrir mon propre commerce pour réaliser le souhait de ma petite sœur : le désir soudain d’étudier à l’étranger. Je ne savais quelle mouche l’avait piquée quand elle m’avait demandé l’autorisation de déménager, mais elle avait tellement insistée chaque jour que j’avais fini par céder. Peut-être cherchait-elle à fuir quelque chose en Corée, mais le sourire qu’elle arborait depuis son arrivée ici me persuadait que j’avais fais le bon choix. Je pouvais encore attendre quelques années avant de réaliser mon rêve. Son bonheur passait avant tout le reste, comme ca avait toujours été le cas pour elle et son jumeau. Ils étaient ma raison de vivre, et leur intérêts passaient bien avant les miens. Ce rôle de grand frère qui me collait à la peau depuis mon plus jeune âge. Ils s’étaient d’ailleurs relativement bien adaptés à leur nouvelle vie. Ce qui me soulageait, m’enlevant un poids des épaules. S’ils étaient assez grands pour s’occuper d’eux-mêmes, il n’était pas rare de voir Alexia courir dans mes bras à la moindre épreuve, ou la moindre peur de sa part. Ce qui arrivait plus souvent qu’on ne le pensait. Pour cette raison, mon appartement n’était séparé du leur que par un pallier qu’elle franchissait les soirs où les cauchemars de son passé la hante. Il suffisait qu’un battement de cils de sa part pour que mon cœur ne fonde telle une glace au soleil. De ce fait, je travaillais dur pour leur offrir une vie décente.

Si l’adaptation avait été aisée pour les jumeaux, elle avait été un tantinet plus compliqué pour ma part. Ne parlant pas ou peu de mots de la langue de ce nouveau pays, la compréhension avec mon nouvel employeur était complexe. Heureusement que mes pâtisseries faisaient leur petit effet, parlant à ma place. De toute manière, mon travail se concentrait dans l’atelier, et non directement avec la clientèle. Bien qu’à ma grande surprise, certaine personne échangeait en italien, ma langue natale, me rendant un brin nostalgique, mais tellement joyeux de m’aventurer en terrain connu. Je passais la plus part de mes soirées à tenter de remédier mes lacunes en anglais. Je me réveillais à l’aube, m’endormant tard dans la nuit. Les cernes sous mes yeux commençaient cruellement à se creuser. Je n’avais pas encore pris de réel repos depuis mon arrivée, et cela posait. Si la semaine s’achevait pour certain, elle continuait pour d’autre. Le week-end faisait le plus gros de nos entrées, et je ne pouvais donc pas être aux abonnés absents. C’est donc en bayant que je pris le chemin du retour, envoyant un message à Alexia la prévenant de mon départ. C’était comme un rituel entre nous. Dés que l’un prenait la route, il se devait de prévenir l’autre. Une façon de prendre soin l’un de l’autre d’une certaine manière. Plus d’une fois, elle m’avait passé un savon pour un simple oubli, croyez-moi ou non, j’avais appris ma leçon. Etonnement, je ne reçus aucune réponse. Sans m’inquiéter dans un premier temps, je rentrais tranquillement. Quand je mis un pied sur notre pallier, je me dirigeais directement dans leur appartement, entrant dans celui-ci. « Je suis rentré. » déclarais-je dans le noir complet, surpris de ne trouver personne à l’intérieur. Alexis se trouvait chez des amis pour une soirée jeu vidéos, mais où se trouvait Alexia ? Je retournais dans mon appartement, certain de la trouver endormis dans mon lit. L’inquiétude me touche enfin quand je ne la vis nulle part. J’attrapais mon téléphone sans plus attendre, frappant ce numéro familier à toute vitesse sur les touches tactiles. Une musique assourdissante envahit le silence des lieux. Par réflexe, j’éloignais le portable de mon oreille avant de le rapprocher en attendant une voix me répondre. Je fronçais les sourcils alors que la voix féminine à l’autre bout du fils n’était en rien celle de ma sœur. « Je peux savoir qui est-ce ? Où est Alexia ? Je peux savoir ce qui se passe exactement ? » Je criais presque pour me faire entendre par-dessus la musique qui semblait être celle d’une boite de nuit. Mon ton n’avait plus rien de jovial, et je n’avais pas envie de jouer au devinette avec la demoiselle. Je fus presque choqué d’entendre l’évocation de notre père défunt qui n’avait rien demandé dans l’histoire. Je ne pus m’empêcher de penser qu’en soi, j’étais ce qui s’apparentait le plus à une figure parentale pour Alexia depuis leur enfance. Plusieurs essais non concluant d’appels plus tard, je me résignais à utiliser la géo-localisation activé sur le téléphone de la cadette.

Je descendis les escaliers quatre à quatre, mon casque en main, mon blouson dans l’autre. Je chevauchais ma bécane, roulant à toute allure dans les rues de la ville, brulant un feu rouge au passage pour parvenir devant un bâtiment dont le son assourdissant de musique retentissait. Le videur qui avait l’air d’avoir l’habitude de voir passer des hommes au bord de l’inquiétude me laissa entrer sans grandes contraintes. Les lieux étaient bondés malgré l’heure tardive, et ne sachant par où commencer, je m’approchais du point indiqué sur le GPS avant de rappeler pour détecter la localisation exacte du téléphone. « Oui, c’est encore moi ! Où est Alexia ? » Demandais-je sèchement, un peu agacé. Le jeune homme habituellement patient et jovial avait complètement disparut quand il s’agissait de la sécurité de sa famille. Mon regard fouillait les moindres recoins autour de moi avant de trouver mon butin assis sur un tabouret au bar. D’un pas décidé, je me dirigeais vers elle, ne stoppant qu’une fois à quelques pas de là. La jeune fille avait l’air complètement soule et faisait peine à voir dans son hilarité. Il me fallut quelques minutes pour reconnaitre qu’il s’agissait de Skylar, une des premières filles avec qui Alexia s’était liée d’amitié en ces lieux. Je l’avais croisé plus d’une fois dans l’appartement de celle-ci. Je soupirais presque de soulagement avant de reprendre le téléphone des mains de la jeune femme qui ne tenait difficilement sur ses coudes. « Elle est chez une certaine Ines tu dis ? Tu as son numéro que je vérifie qu’elle soit bien arrivée à bon port ? » Repris-je d’une voix plus douce, presque rassurante. Il me suffirait d’envoyer un message à cette Ines pour être certain qu’Alexia était en sa compagnie chez elle et rentrer tranquillement chez moi retrouver mon lit. J’attendis patiemment que Skylar daigne me donner le numéro de la demoiselle concernée, prenant place sur le tabouret à ses côtés. Presque immédiatement, le barman se présenta devant moi, me demandant si je buvais quelque chose. J’allais décliner sa proposition quand, au dernier moment, je commandais un martini blanc. J’étais venu jusqu’ici un vendredi soir, autant rentabiliser le déplacement. Et puis, cela faisait tellement longtemps que je n’avais pas pris cinq minutes pour moi…

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Skylar Morgan
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« La vie n'est pas un conte de fée. Si tu perds ta chaussure à minuit, c'est que tu es bourrée ! » Matteo ♔ Empty
MessageSujet: Re: « La vie n'est pas un conte de fée. Si tu perds ta chaussure à minuit, c'est que tu es bourrée ! » Matteo ♔   « La vie n'est pas un conte de fée. Si tu perds ta chaussure à minuit, c'est que tu es bourrée ! » Matteo ♔ EmptyMer 20 Fév 2019, 19:09

La musique continue de battre dans ses oreilles, elle se lancerait volontiers encore sur la piste de danse, se laisser emporter par la vague de folie qui la porte depuis qu’elle a franchit les portes de l’établissement avec ses amies. Elle ne ressent rien d’autre pour une fois, la douleur qu’elle ressent habituellement semble s’être envolée par le plaisir de sortir avec des amies et de se sentir vivante. Elle en vient à oublier la situation compliquée et tendue avec Edwin, elle en vient à oublier qu’elle est devenue orpheline, oublier que le lien qu’elle entretient avec son père biologique est aussi étrange que sa présence ici aujourd’hui. Oui, Skylar a toujours été quelqu’un qui aimait s’amuser mais cela n’était pas avant ? Avant l’accident, les enterrements, la longue route qui s’était ensuite dévoilée sous ses pieds ? La jeune rousse fait face à plusieurs sentiments, se sentant soudainement vulnérable et en colère puis rebelle et fonceuse. Alors elle danse, elle se déhanche, elle veut tout oublier encore quelques minutes, quelques heures ! Elle sait que ce n’est pas elle, que ce soir lorsqu’elle se retrouvera dans son lit elle fixera le plafond de sa chambre tourner comme si elle se trouvait dans une montagne russe. La gueule de bois du lendemain lui rappellera encore ce qu’elle a fait mais elle ignorera les alertes données par son corps pour continuer à s’engouffrer tête baissée dans sa peine et sa volonté de la combattre. Mais en gamine qu’elle est, elle ne possède pas les armes pour pouvoir faire face seule … Alors elle continuera à être ce qu’elle n’est pas, à boire, à danser, à devenir la diablesse de la piste de danse à en devenir folle. Tourner sur elle-même, rire avec ses amies. Elle se prend dans le jeu de la boisson ce soir, elle veut recommencer demain, elle sait qu’elle va le refaire …

Alors qu’elle chouette diversion que cet appel qui lui fait vibrer son soutif ! C’est hilare qu’elle répond près de ses amies restantes et des inconnus qui les accompagnaient depuis un petit moment à présent. Elle s’amuse à lui répondre, elle devient une gamine insouciante comme jamais elle n’a pu l’être depuis ces deux dernières années. Elle avait bien trop mal, son cœur la faisait bien trop souffrir, le souvenir de sa mère encore bien trop présent, le rire de son père encore trop dans sa tête, les crises de son petit frère aussi lui manquait terriblement alors qu’elle n’avait jamais pensé ça possible auparavant.

La voix agacée répond, il s’énerve de l’autre côté du fil et la musique ne permet pas une bonne communication. Skylar s’accoude au bar, prenant place sur un tabouret pour garder un équilibre correct. « Mais ouuuui ! Chez Ines » Qu’elle répète sans saisir les propos de l’homme lui faisant face. Elle tente de fouiller dans la téléphone qu’elle tient dans les mains, se rendant compte finalement que ce n’est pas le sien, elle se frappe le front du plat de la main en éclatant de rire. « Evidemment qu’il ne veut pas que je l’utilise ! C’est pas le mien ! » Bien évidemment qu’un téléphone qui n’est pas à elle ne peut pas lui obéir, il reste fidèle à sa maitresse ! Cette dernière l’ayant tout de même abandonné lâchement. Ou peut-être pas. Mais la petite rousse ne sait pas faire la différence pour le moment. Plaçant à nouveau le téléphone d’Alexia dans son soutif, elle en extirpe rapidement le sien par la suite pur vérifier deux trois petites choses, un message de la fameuse Ines trônant sur son écran, elle émet un petit cri de victoire en montrant le message de son amie. « Tu voiiiis elles vont bien ! Elles vont dormir ! » Qu’elle rit, Ines expliquant dans son message qu’elles étaient mortes de fatigues et s’étaient écroulées sur le canapé de cette dernière pour ne plus en bouger e la soirée. « Donc tout va bien ! » Sky avise alors le verre que le frère d’Alexia, il se mettait à boire avec elle ! « Oh ! Je veux la même chose ! » Qu’elle demande au barman, les yeux brillant de cette flamme d’ébriété mélangée à une expression de plaisir.

Après un regard amusé du barman, il lui apporte rapidement sa commande et elle se met à siroter calmement son verre sur son siège. « Pourquoi tu es venu chercher ta sœur ? » Parce que oui, elle arrive enfin à remettre d’où elle avait vu ce type, il était temps. « Elle était avec nous, elle ne risquait rien du tout. Ines, c’est la plus sage, c’est pour ça qu’elles sont rentrées toutes les deux ! » S’exclame Sky malgré le bruit ambiant. « Tu sais, on n’est vraiment pas méchante, on est juste triste parfois mais pas méchante. » Qu’elle se confie encore, ne se rendant pas compte de la manière dont elle parlait. « Puis Alexia aussi elle était un peu triste, alors elle est bien avec nous ! On se soutien toute ensemble et comme ça on rigole ! » Qu’elle affirme, sifflant la dernière gorgée du martini, déjà.
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Matteo A. Leone
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MessageSujet: Re: « La vie n'est pas un conte de fée. Si tu perds ta chaussure à minuit, c'est que tu es bourrée ! » Matteo ♔   « La vie n'est pas un conte de fée. Si tu perds ta chaussure à minuit, c'est que tu es bourrée ! » Matteo ♔ EmptyJeu 06 Juin 2019, 01:05

La sobriété de la jeune femme était mise à rude épreuve, tout comme ma patience. Bien qu’Alexia m’avait déjà rendu bien plus inquiet que cela. Pourtant,  une fois que j’avais su qu’elle était en sécurité chez son amie, bien qu’inconnue pour ma part, les palpitations qui faisaient battre mon cœur trop vite s’étaient instantanément calmés. Même si une flamme d’inquiétude persistait encore au fond de mon regard, la force tranquille qui me représentait, était de retour. Skylar me rappelait cruellement ma petite sœur, et instinctivement, elle me poussait à prendre soin d’elle alors que je n’avais aucune obligation envers elle. L’insouciance prenait possession d’elle et si la jeunesse se lisait sur ses traits, l’alcool ne faisait qu’accentuer son innocence. Un homme mal intentionné pourrait facilement tirer parti de la situation. Je secouais la tête, attrapant le verre qu’on me tendait. Je le bus d’une traite, et le liquide s’écoulant dans ma gorge m’arrachait une grimace d’amertume. Il me fallait bien cela pour me remettre les idées en place. Si j’étais venu ici, c’était pour prendre des nouvelles de ma sœur et m’assurer qu’elle était en sécurité. Ce que la jeune femme me confirmait en me montrant son téléphone, hilare. Je l’attrapais, lui arrachant des mains. Je lus le message moi-même claquant de la langue d’agacement. Je répondis rapidement, sans que Skylar ne puisse avoir aucun contrôle. Elle avait intérêt à passer une bonne soirée la petite sœur, parce que le réveil allait être douloureux.  Vu que ma mission était terminée, plus rien ne me retenait sur place. Et encore moins la garde d’une autre demoiselle en détresse.

Je lui rendis son portable, jetant un coup d’œil à la piste de dance où des corps y ondulant. Cela devait faire un demi-siècle que je n’avais pas pris du temps pour moi, ou juste le temps de sortir en boite avec des amis. La dernière fois que j’avais dansée remontait à l’époque où j’étais encore avec Sora. Pas que j’étais doué, loin de là, mais j’appréciais les moments passés à s’enlacer sur le rythme de mélodies endiablées. Je reportais alors mon attention vers l’américaine alors qu’elle émettait le souhait d’obtenir la même boisson que moi. Je regardais à présent mon verre désespérément vide, puis fis un signe de tête au barman qui ne mit pas longtemps à comprendre mes intentions. « Tu ne crois pas que tu as assez bu ? » la taquinais-je n’ayant aucune autorité dans le ton de ma voie. Apres tout, elle était majeure et vaccinée. Je n’avais aucun droit sur elle, et elle faisait ce qu’elle voulait. Tout ce que je pouvais faire, c’était veillé sur elle pour m’assurer qu’aucune patte obscène ne se pose sur elle. Apres tout, elle était l’amie de ma précieuse de petite sœur. Et voilà, mon instinct protecteur de grand frère était de retour. Chassez-le, et il revient au galop.

Un nouveau verre entre les doigts, je fis tourner les glaçons dans un mini tourbillon avant de prendre une gorgée du liquide transparent. « J’ai mes raisons. » répliquais-je calmement sans en ajouter d’avantage. Je me voyais mal lui avouer le secret de notre famille. Comment pourrait-elle comprendre que je me tenais responsable de la balafre qui déchirait la peau de son ventre ? Comment lui expliquer que la dernière fois que je l’avais laissé seule, j’avais failli la perdre pour toujours ? Qui pourrait comprendre l’angoisse que je ressens chaque fois qu’elle disparait de ma vue depuis ce jour ? Des aveux trop lourds pour les épaules d’une jeune femme alcoolisée. Trop lourd pour n’importe qui d’ailleurs. Alors je préfère garder tout pour moi, car au fond, je ne me le suis jamais réellement pardonné. « Disons juste qu’elle a oublié de me prévenir qu’elle sortait ce soir. Du coup, j’étais pris d’une vague d’inquiétude quand je suis rentrée et qu’elle n’était pas là. » Continuais-je pour contenter sa curiosité sur un ton absent. Je relevais mon regard vers elle, laissant échapper un rire sincère. Surpris, je secouais la tête, toujours le sourire aux lèvres. « Je n'en doute pas une seconde. Je sais que vous n’êtes pas méchantes." Mon sourire s’éteignit soudainement, alors qu’elle m’avouait qu’elles étaient juste un peu triste, et qu’Alexia aussi … « Triste ? C’est-à-dire ?..» demandais-je soudainement avec cette douceur naturelle dont j’avais le don. Triste ? Pour quelle raison Alexia pouvait-elle être triste alors que tous mes actes étaient dirigés pour que le sourire soit permanent sur son visage. Une part de moi lui interdisait d’être chagrinée alors que j’avais tout quitté, pour venir en ces lieux et réaliser son caprice de suivre ses études à Los Angeles. J’avais tous mis de coté pour elle, reprit tout à zéro. Je bossais comme un dingue depuis mon arrivée ici pour survenir à ses besoins à elle et son frère. Comment pouvait-elle être triste… Décidemment, je ne comprenais pas … A côté de quoi avais-je bien pu passer alors que toute mon existence tournait autour d’elle ? « Parles … » murmurais-je sur un ton réconfortant se perdant dans le brouhaha ambiant.
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Skylar Morgan
Team Margarita
Skylar Morgan
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MessageSujet: Re: « La vie n'est pas un conte de fée. Si tu perds ta chaussure à minuit, c'est que tu es bourrée ! » Matteo ♔   « La vie n'est pas un conte de fée. Si tu perds ta chaussure à minuit, c'est que tu es bourrée ! » Matteo ♔ EmptyMar 11 Juin 2019, 22:43

Alexia et Ines étaient les amies sages, les amies qui adorent s’amuser mais restent raisonnables. Le genre d’amie capable de débarquer à deux heures du matin chez toi si jamais tu ne te sens pas bien ou que tu as passé une horrible soirée. Ce genre d’amie qui ne laissera jamais personne tombé mais qui s’assure que tout le monde s’amuse avant de partir se coucher tôt. Sans avoir trop bu aussi mais pas assez pour se rendre compte qu’il était encore bien trop tôt pour quitter leurs autres fêtardes de copines qui, elles, sont bien parties pour rester un petit moment de la nuit à danser et à chanter mais peut-être aussi à draguer. Peut-être. Mais alors que tout se passait bien, que même le frère d’Alexia avait arrêter de téléphoner et que tout le monde buvait à sa soif et dansait comme si personne ne les regardait, ce fameux frère faisait apparition. Presque trop parfait, presque trop beau aussi. Dans le même genre que sa petite sœur également. Le charme à l’italienne certainement ! Mais Skylar se garda bien de l’avouer. Au lieu de cela, elle se retrouve accoudée au bar avec ce dernier, lui souriant comme si elle n’était capable que de faire cela alors que ce n’est que l’alcool qui la rend légèrement brumeuse et étourdie. Elle ne tente pas d’en savoir plus sur les terribles raisons qui oblige un frère à traquer sa petite sœur dans une boîte où elle ne fait que s’amuser avec des copines. La rousse hausse simplement les épaules avant de prendre une petite gorgée de son verre, le repoussant directement. Trop, c’était trop. Et son ventre lui interdisait de prendre une gorge de plus. Et pour une grande-première, elle l’écouta et poussa le verre plus loin sur le comptoir, à la merci d’autres ivrognes présents.  

« Vague inquiétuuuude ! » Qu’elle répète en riant. Comme si cela justifiait cette traque, chasse, retrouvaille, ou peu importe comment cela se nomme, d’Alexia. Sortir avec des copines était devenu un crime ? La rousse n’en avait pourtant pas encore entendu parler, si oui, elle est profondément encrée dans les ennuis. Ça la changera, pour une fois. Elle tient un discours presque cohérent en se remémorant les raisons de cette sortie. Une soudaine envie d’oublié des vies pourries ou injustes des galères et des emmerdes. Et même si le fameux frangin d’Alexia rit un instant, il attaque aussitôt sur le sujet qu’il aurait peut-être dû évité ce soir. Soudainement très lucide sur ses propres problèmes, elle fixe l’homme sans ciller. « T’as jamais été triste à en avoir envie de boire plus que beaucoup ? » Qu’elle articule, difficilement malgré tout pour tenter de rester sérieuse. Elle laisse échapper un soupir, fixe le comptoir en bois en faisant glisser ses doigts dessus, pensive. « Moi j’y suis. En ce moment j’y suis. » Et la boîte de pandore s’ouvre, parce qu’en plus d’avoir bu l nervosité et le stress qu’elle ressentait par rapport à toute cette situation revient au grand galop. « Ma famille est morte, tout le monde ! Et BOUM j’apprends que mon père, et bien c’est pas mon père ! » Qu’elle grimace en reportant ses yeux dans ceux de son interlocuteur. « Ma mère avait écrit une lettre que j’aurais jamais dû recevoir je crois. Elle disait que j’avais un vrai père, quelque part, elle me donnait juste un prénom et un nom avec une photo à la con, t’imagine le plan foireux ? » Là, tout de suite, elle aimerait ne pas avoir éloigner son verre d’elle pour reprendre une bonne gorgée et noyé les sentiments. « Alors, comme une imbécile, j’ai tout laissé derrière moi et j’ai traversé presque tout le pays pour le retrouver. Et le comble ! C’es qu’après un an à le chercher, je le trouve ! Et le mieux, c’est qu’il veut pas de moi. » Qu’elle achève son récit, presque en colère. Contre qui ? Elle, Raphaël, le monde entier qui ne souhaite pas vouloir d’elle mis à part ses copines. « Alors Alexia, elle est venue ce soir pour oublier que parfois on a mal. Mais elle est comme Ines, elle est sage, alors elle est rentrée dormir chez elle. » Qu’elle hausse une nouvelle fois les épaules.

« Et maintenant, j’ai l’air d’une folle, je crois. Désolé, j’ai bu et puis je parle toujours de trop. » Qu’elle tente un semblant d’excuse envers le frère de son amie. Puis, encore sous les effets vaporeux d’alcool, elle se mit à froncer les sourcils en le fixant. « Et toi tu es Matteo ! » Et elle se met à rire, un peu comme une dingue. Mais heureusement pour elle, elle ne se comporte pas de cette manière tous les jours. « Et tu es le frère d'Alexia ! » Parce que oui, c’est tout de même très drôle pour une fille qui a bu de trop. Et oui, il est censé comprendre pourquoi elle est partie dans un grand fou rire. Et il devrait comprendre que c’est parce qu’elle le trouve mignon. Il devrait comprendre que c’est une des raisons pour lesquels elle adore sa copine Alexia aussi. Mais il est bien là le problème : elle est bourrée et elle apprécie beaucoup cet homme, même s’il reste le frère de sa copine. Voyez comme le monde est injuste avec une fille complètement soûle.

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Matteo A. Leone
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« La vie n'est pas un conte de fée. Si tu perds ta chaussure à minuit, c'est que tu es bourrée ! » Matteo ♔ Empty
MessageSujet: Re: « La vie n'est pas un conte de fée. Si tu perds ta chaussure à minuit, c'est que tu es bourrée ! » Matteo ♔   « La vie n'est pas un conte de fée. Si tu perds ta chaussure à minuit, c'est que tu es bourrée ! » Matteo ♔ EmptyLun 09 Sep 2019, 15:51

Cette jeune femme rousse était parvenue à réveiller à nouveau l’inquiétude qui rongeait mon être il y a quelques minutes encore en évoquant une potentielle tristesse d’Alexia et elle. Si c’était essentiellement celle d’Alexia qui piquait ma curiosité, la sienne y faisait également écho. Je l’observais alors que le sérieux tirait sur les traits de son visage pour les rendre moins enfantins. Je penchais la tête sur le côté, les boucles sur mon crane suivent le mouvement alors que mon regard se perd dans le liquide ambré au fond de mon verre, des souvenirs lointains refaisant surface. Qui n’avait jamais ressenti cette envie ? Se noyer dans l’alcool pour inhiber toutes émotions étrangères à l’oubli. Fuir son destin, cacher ses erreurs, ses échecs.  « Je n’y fais pas exception. » murmurais-je. La seule différence était peut être que je m’interdisais cette liberté trop longtemps, ayant une famille à faire tenir debout. Entre une relation trop fusionnelle avec ma petite sœur, un frère qui me déteste pour lui laisser passer tous ses caprices, une mère me prenant pour son mari… et ce si lourd secret devenant parfois trop lourd à porter sur mes épaules.  Je me perdais souvent dans ses responsabilités dont j’avais moi-même fait le choix d’assumer. Ce rôle de « grand frère » s’étant transformé trop vite en «l’homme de famille », au point de mettre mes envies, mes besoins, ma vie amoureuse de côté. La famille d’abord, c’était en quelque sorte notre devise. Je ne regrette pas mes choix, mais parfois, il m’arrive de me dire que j’aurais pu faire autrement, mieux, et peut être, je dis bien peut-être, j’aurais pu gardé la personne qui avait un tant soi peu compter pour moi en dehors de ma famille auprès de moi… la mia sirena …

Je secoue la tête pour faire taire ces murmures de regrets qui prenaient formes dans mon esprit. Ca ne servait à rien de refaire le monde avec des si. C’était comme vivre dans le passé, et en venant ici, je m’étais promis d’aller de l’avant. Je reportais mon attention sur la jeune femme qui me faisait part de ses doutes, de ses peurs, de sa tristesse. Et je me surpris à l’écouter attentivement comme si il n’y avait plus qu’elle qui comptait à mes yeux, faisant abstraction de tout ce qui nous entourait. Sa voix avait pris en intensité, m’hypnotisant des émotions tremblant qui en découlaient. Je ne la quittais pas un instant du regard, m’étant adoucis face à une histoire si cruelle pour une si jeune enfant. On pouvait parfois se demander pourquoi le ciel infligeait tant de souffrance à une personne qui n’avait rien demandé. Instinctivement, je lui tendis mon whisky dans l’espoir que ca effacerait un peu de sa peine. Je soupirais, me redressant sur mon siège, caressant le bois du comptoir du bout des doigts. « Ma mère est bipolaire. » lâchais-je après un long moment de silence, sachant qu’il n’y avait aucun mot qui pouvait effacer l’histoire que l’on vivait chacun. Je recommandais un verre pour moi, mais pour elle aussi. « Je ne l’ai jamais dis à personne. » Même à Sora… « Ce n’est pas que j’en ai honte, ma mère reste ma mère, et je l’aime malgré ce qu’elle a fait. C’est juste qu’on avait décidé de tous garder cela secret. » Je rigole malgré moi face à ma bêtise. « Je dois d’ailleurs être le premier à lâcher le morceau. » Nouvelle gorgée d’un liquide ambré. Les langues se déliaient. Il était trop tard pour revenir en arrière. J’avais besoin de parler, de me livrer à quelqu’un au moins une fois dans ma vie. J’assumerais les conséquences plus tard s’il devait y en avoir, mais en ce moment, c’était ainsi. « J’avais 12 ans quand mon père est décédé. J’ai du quitté mon pays natal pour suivre ma mère dans sa famille dans un pays donc la culture et la langue m’étaient totalement étrangères. Suite à cela, la santé de ma mère s’est dégradé, et j’ai du prendre les rennes de la famille. Alexia et son frère étaient encore trop jeunes pour comprendre ce qui se passait. Notre mère se perdait peu à peu dans ses hautes d’humeur de plus en plus éphémères. Les petits boulots ont très vite fait partie de mon quotidien pour faire survivre cette famille sans figure paternelle pour la faire avancer. » Je m’arrêtais un instant pour descendre entièrement mon verre et arracher une bonne fois pour toute ce secret qui me bouffait de l’intérieur. « Et puis un jour, en rentrant du travail, je trouvais ma mère hurlait face à la porte de la salle de bain dans laquelle mon frère s’était réfugié alors que ma mère le menaçait d’un couteau de cuisine, lui susurrant qu’on allait tous bientôt rejoindre notre père pour reformer la famille heureuse que nous étions. J’eus juste le temps de lui priver de son arme avant qu’elle ne se rende compte de ma présence, me suppliant de le lui rendre, m’avertissant que notre sœur nous attendait déjà avec père. » Un soupira de frustration m’échappait alors que la scène se rejouait derrière le voile de mes yeux. « Mon cœur n’avait fait qu’un bond avant que je comprenne qu’elle avait poignardé Alexia, la laissant pour morte au milieu de la cuisine dans une flaque visqueuse rougeâtre. Heureusement, aucun point vital n’avait été touché, mais depuis ce jour, l’équilibre précaire que notre famille avait a volé en éclat. » Je soupirais à nouveau. « Alexia m’a fait promettre de  garder le secret et de dire que c’était elle qui avait cherché à se suicider. Malgré sa peur naissante envers notre mère, elle souhaitait toujours la protéger. J’ai donc fait ce qu’elle voulait, mais son frère m’en a voulu de ne pas agir en conséquence et a fini par se ranger au côté de sa sœur. Depuis, ce jour, c’est moi qui suis garant d’eux. » J’osais aussi les épaules avant de lever mon verre vide vers la demoiselle en détresse. « A nos familles détraquées » fis-je en tentative de plaisanterie.

« On sera deux à parler trop ainsi. » L’alcool dans le sang, je levais péniblement mon doigt sur ma bouche mimant un chuuut « On a rien entendu, rien vu. » je terminais ma phrase par un clin d’œil. je levais un sourcil avant qu’elle me dénomme en tant que Mattéo. « En effet, c’est mon nom. » mon rire se joignit inexplicablement au sien. « En effet, c’est toujours bel et bien moi. » continuais-je sur le même ton. « Et toi, tu es Skylar, une de ses amies. » Et d’un coup, elle retrouvait cette insouciance qui était si attirante… Je me penchais vers son oreille, lui murmurant « Tu veux danser ? » Je fus aussi surpris qu’elle par ces mots…
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