| | Ian Curtis ❌ Je suis la batterie qui gère la rythmique de vos vies si monotones | |
| Auteur | Message |
---|
Ian CurtisTeam Tequila SunriseDATE D'INSCRIPTION : 03/03/2019
MESSAGES : 198
| Sujet: Ian Curtis ❌ Je suis la batterie qui gère la rythmique de vos vies si monotones Dim 03 Mar 2019, 16:19 | |
|
"Why are you so serious ?"
"Ian Curtis"
◑ Nom Curtis, un nom à la consonance typiquement anglaise. Il paraîtrait qu'il a des liens de sang avec le célèbre acteur Tony Curtis et il en est si fier. Même si c'est au 2ème ou 3ème degré, il s'en vante, mais peu de gens de son âge le connaisse. C'est particulièrement désolant... Bande d'ignorants ! ◑ Prénom(s) Ian, un prénom court, facile à prononcer. Un prénom que l'on oublie pas, comme lui. ◑ Date et lieu de naissance 21 juin 1989, à Londres (officieusement, sur la côte ouest américaine) ◑ Nationalité Anglaise, et c'est d'un ennui mortel. Cela tombe bien, il aurait un peu d’Amérique en lui qui coule dans ses veines, et il n'en aurait même pas conscience... ◑ Orientation sexuelle Hétérosexuel, même si la plupart des gens qui l'entourent en doute. Il a beau se faire régulièrement draguer par des hommes, il n'en est rien. Les femmes sont bien plus attirantes, fascinantes, captivantes. Timides, douces, sauvages ou tumultueuses... Il ne saurait choisir. ◑ Statut civil Aisée, la famille Curtis gère un empire hôtelier dominant de nombreuses régions de son Angleterre natale. Lui, son frère et sa soeur aînés ont chacun leur part, mais il s'est détourné de cette voie, ne souhaitant plus intégrer l'entreprise familiale. Son père a bien failli en faire une attaque, et cela n'était pas la première fois ! ◑ Profession et/ou études Un master commerce international en poche, il a fui sa patrie pour Los Angeles où il a réussi à se faire engager en tant qu'attaché de presse dans le célèbre magazine de mode "Her". Son talent d'orateur demeure son plus grand atout ! ◑ Quartier d'habitation Une maison au bord de l'eau à Venice Beach ◑ Qualités et défauts de ton personnage tête brûlée • impétueux • impatient • naturel • intelligent • extravagant • extraverti • amusant • excellent orateur • débonnaire • agréable • maladroit • sans gêne • rock'n'roll • étrange • direct • hors norme dans tout ce qu’il fait • esprit libre • rêveur ◑ Avatar Ezra Miller ◑ Groupe Les Tentacules de la Déréliction ◑ Crédits Leeya
L'hémorragie de tes désirs s'est éclipsée sous la joue bleue dérisoire
|
Tics et manies et de ton personnage Il met toujours la musique à fond dès qu'il ouvre les yeux pour bien se réveiller, ses voisins le haïssent chaque matin • Avec sa gueule d'ange, on doute souvent sur son âge, alors qu'il frôle bientôt la trentaine • Quand il a été engagé chez Her en tant qu'attaché de presse, on a cru qu'il proposait sa candidature en tant que mannequin • Il roule depuis quelques années dans une vieille Austin Healey 3000 vert eau décapotable qu'il adore • On dit qu'il se serait déjà entièrement rasé la tête, il faut dire qu'il a eu une période punk qui ferait recracher son café à Miss Blossom d'horreur • Il a toujours su attirer les foules autour de lui, en véritable caméléon qu'il est • Fan inconditionnel des Rolling Stones, a longtemps désiré être le fils caché de Mick Jagger... Quoi, avec sa grande bouche, ça aurait pu ! • Quand il est arrivé en Amérique, il a fait un petit roadtrip du nord au sud, avant de tomber amoureux de la belle ville des anges • Il a constamment la bougeotte, une énergie très utile au travail qu'il canalise à sa guise, quand il faut, et si il est d'humeur • Il a été pendant quelques années journaliste dans un quotidien, et il en garde de très bons contacts qui lui servent encore aujourd'hui • Il est connu pour sa grande polyvalence, on peut dire qu'il a plusieurs cordes à son arc • Il fait partie d'un groupe de rock local, en tant que batteur et chanteur • Cavalier émérite, il va régulièrement dans le ranch de Callum pour fuir la folie urbaine. Après s'être une fois déboitée l'épaule, il tente toujours de suivre le maître et d'apprendre l'art du rodéo • Les rares fois où il avoue qu'il est lié aux hôtels Curtis, on a bien dû mal à le croire, n'ayant pas vraiment l'apparence du jeune héritier modèle ! • Il se sert toujours de l'humour pour s'en sortir • Il peut changer d'humeur en quelques secondes, un sang chaud et imprévisible coulant dans ses veines • C'est une véritable crème positive si on passe au-delà des apparences, ayons l'esprit ouvert, my friends ! • Il joue facilement les imbéciles, les ingénus, quand en réalité, il est parfaitement conscient de ce qui se passe. Ne sous-estimez pas l'intelligence de ce jeune renard • Adolescent, il aurait gagné un concours d'éloquence. Belle époque où l'on désirait tant attirer l'attention de patriarche Curtis. Ironie, quand tu nous tiens. • Le petit cocon de ton personnage Après avoir vécu plusieurs années dans un appartement, où il tournait en rond comme un félin en cage, il a finalement choisi d'acheter une jolie maison au bord de la mer, dans le quartier de Venice Beach. Elle allie de belles poutres en bois et l'acier, dans une touche de modernité qu'il apprécie. C'est son repère, son cocon, son antre jalousement gardée. Vous ne le verrez jamais aussi calme que dans cette maison, elle est pleine de bonnes ondes, elle respire la paix. Bon, pas toujours quand il met du hard rock à fond, mais elle n'a jamais déplu à quiconque. Il l'a payé avec son propre argent, et il en est assez fier. Il la chérit et pourrait y rester enfermé des jours, seul ou en agréable compagnie. Il dirait fuck au monde, et s'endormirait dans ce hamac au balancement si relaxant. Allélouia! Que pense t-il de la ville de Los Angeles ? Los Angeles. Pas mal, des qualités et des défauts. Tout n'y est pas parfait, et ne brille pas de mille feux. J'ai un faible pour la côte, Venice Beach et Santa Monica m'ont toujours fait de l'oeil. Marcher le long de l'eau déchaînée est une activité que je ne me lasse pas de pratiquer chaque semaine. Toujours le même chemin, à pied, la musique dans les oreilles ou non, téléphone éteint et regard perdu au loin. J'y ai mes habitudes, un jus d'orange pressé et un donut à emporter, je suis alors le plus heureux des hommes. Pourquoi avoir choisi ce groupe ? Parce qu'il a décidé de ne plus rentrer dans un moule, d'être libre et lui-même. Tout ce qu'il désire, c'est faire ce qu'il veut, ce qu'il a envie sans avoir un couteau planté dans les côtes pour vous recadrer. La vie est courte, c'est con, mais c'est vrai avouez. Alors il enchaîne toutes sortes d'expériences, multiplie les passions et cherche constamment à évoluer, à se surpasser. Il a été journaliste, puis attaché de presse. Ses passions l'ont emmené à devenir musicien, chanteur, cavalier et il se met même à l'écriture. Il trouve toujours du temps pour tout, étonnamment. Il est assez perfectionniste dans cette organisation de vie quasi vitale. Car connaissant sa personnalité intenable, comment ne pourrait-il faire qu'une chose à la fois et s'en satisfaire ? Il est d'un sérieux inébranlable dans chacune de ses disciplines choisies, et c'est ce qui en fait un être assez hors norme dans sa catégorie ! Quel est le petit secret de ton personnage ? Son secret ? Un secret dont il n'a même pas la connaissance. Purement anglais ? Pas vraiment. Une mère morte au cours de son adolescence, un traumatisme qui le hante encore. Une mère qui était en fait sa belle-mère, aimante et bien trop gentille pour ce monde. La réalité, est que son père, John Curtis, aurait eu une liaison avec une autre femme, une femme mariée, dont Ian serait l'union. Une américaine, une passion, une flamme durant un long voyage d'affaire sur la côte ouest. Celle-ci tomba enceinte peu de temps après. L'homme aurait pu l'abandonner, ou lui laisser l'enfant, avec une pension régulière. Au lieu de cela, il eut l'audace de lui dire de l'oublier de son regard bleu glacial. Le bébé emmitouflé dans un couffin douillet fût embarqué dans la nuit noire, pleurant, criant, s'agitant sous le drap blanc. Hurlant après sa mère qui étouffait ses larmes au loin. Il allait lui offrir une meilleure éducation, il serait un élément essentiel de sa famille. Il avait son sang, il était un Curtis. Bella Curtis quant à elle, vit revenir son époux infidèle avec ce bébé qu'elle aurait pu haïr de tout son être. Elle l'a haï, lui et non cet enfant effrayé, qu'elle a finalement accepté comme son propre fils. Qu'est-ce qui l'avait influencé ? Le fait qu'il lui dise que la mère était morte en couche, information dont elle ignorait la fausseté, mais qui avait accentué son envie de protéger ce petit être. Le fils aîné avait quatre ans, suivi d'une fille de deux ans et tout deux n'eurent aucun souvenir d'un bébé arrivant du jour au lendemain. Mais vingt-trois ans plus tard, Ian quitte l’Angleterre pour l’Amérique. Il ne le sait pas, mais là-bas, sa mère biologique vit toujours, elle, sa demi-soeur Roxane, son demi-frère et son neveu qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau... |
Du temps qui se passe contre duquel on ne peut rien...
Parce que nous sommes curieuses, forcément, nous allons te demander touuuuut un tas d'informations bien croustillantes à ton sujet. Ton prénom/pseudo Leeya Ton petit âge 26 ans Ce que tu fais dans la vie à part tuer des gens Etudiante en master ESPE Personnage inventé ou scénario Inventé et sautillant nerveusement dans ma tête Où as-tu connu le forum? Sous Sora Kang Un dernier petit mot ? God save the queen.
Être ou ne pas être, telle est la question sinusoïdale de l'anachorète hypochondriaque - Code:
-
[url=http://vice-et-versa.forumactif.org/u541][color=red]◑[/color][/url] <span class="titlecat1">Ezra Miller</span> - Ian Curtis [b]Ian Curtis : [/b][i]Venice Beach[/i] [b]Ian Curtis : [/b] [i]Attaché de presse au sein du magazine Her[/i]
|
• • • •
Dessine-moi un mouton
Officiellement, Ian Curtis est né le 21 juin 1989 au coeur de la belle ville de Londres. Officieusement, ce n'est que quelques semaines plus tard qu'il serait arrivé dans la capitale.
Purement anglais ? Pas vraiment. Une mère morte au cours de son adolescence, un traumatisme qui le hante encore. Une mère qui était en fait sa belle-mère, aimante et bien trop gentille pour ce monde. La réalité, est que son père, John Curtis, aurait eu une liaison avec une autre femme, une femme mariée, dont Ian serait l'union. Une américaine, une passion, une flamme durant un long voyage d'affaire sur la côte ouest. Celle-ci tomba enceinte peu de temps après. L'homme aurait pu l'abandonner, ou lui laisser l'enfant, avec une pension régulière. Au lieu de cela, il eut l'audace de lui dire de l'oublier de son regard bleu glacial. Le bébé emmitouflé dans un couffin douillet fût embarqué dans la nuit noire, pleurant, criant, s'agitant sous le drap blanc. Hurlant après sa mère qui étouffait ses larmes au loin. Il allait lui offrir une meilleure éducation, il serait un élément essentiel de sa famille. Il avait son sang, il était un Curtis. Bella Curtis quant à elle, vit revenir son époux infidèle avec ce bébé qu'elle aurait pu haïr de tout son être. Elle l'a haï, lui et non cet enfant effrayé, qu'elle a finalement accepté comme son propre fils. Qu'est-ce qui l'avait influencé ? Le fait qu'il lui dise que la mère était morte en couche, information dont elle ignorait la fausseté, mais qui avait accentué son envie de protéger ce petit être. Le fils aîné avait quatre ans, suivi d'une fille de deux ans et tout deux n'eurent aucun souvenir d'un bébé arrivant du jour au lendemain. Et c'est ainsi qu'il entra dans la prestigieuse famille Curtis.
11 ans. Tous avaient les yeux bleus, sauf lui. Cela avait sauté une génération, affirmait sa mère avec douceur. Il aurait bien aimé avoir les yeux bleus, lui aussi. Et puis, il avait les cheveux noirs, le regard amande et ce teint pâle, si différents d'eux. Au début, il n'y faisait pas vraiment attention, mais en ce début d'adolescence, on remarque ces choses-là. On vous le fait remarquer surtout, dans des piques moqueuses. Il en rit. Il en rit, puis peu à peu, cela le marque. Cela reste en mémoire, ça se grave dans son coeur. Les mots tournent en boucle dans ce jeune homme à fleur de peau, et créent une angoisse presque inconsciente. Il ressemblait à son père, on ne pouvait le nier, alors le doute devenait tremblotant. Mais il commençait à sentir qu'il était différent, d'une autre manière. Différent de son frère, et de sa soeur, qui entraient déjà dans un moule parfaitement régulier, modelé par le patriarche. Lui, il dépassait, il s'en rendrait compte bientôt. Il aura beau se contorsionner pour y rentrer, il ne sera jamais le sien. Le regard que son père lui lance, ses soupirs exaspérés, cette étincelle de déception qu'il ne saisit pas, malgré les efforts pour lui plaire. Il s'énerve, montre du doigt son aîné en exemple, mais la copie n'est pas identique. Est-ce si grave ?
12 ans. Madame Bella Elizabeth Curtis décéda lors de sa douzième année d'un cancer foudroyant. Elle était un pilier de la famille, un pilier pour Ian, elle qui en réalité était la seule à n'avoir aucun lien de sang avec lui. Voir sa santé se détériorer en si peu de temps le choqua, le traumatisant encore aujourd'hui de visions, transformant ses songes en cauchemar. Il voulait rester avec elle jusqu'au bout... Mais son père l'arracha à elle, lui interdisant d'entrer dans sa chambre. Pourtant, la nuit, il se faufilait auprès d'elle, presque tous les soirs, se lovant contre ce corps frêle. Il lui apportait un peu de chaleur, un réconfort humain et des paroles douces au creux de l'oreille. Il était d'une étonnante maturité en cette dure période. Mais le patriarche ferma à clé la pièce, empêchant le jeune adolescent d'y entrer. En réalité, l'homme aux cheveux poivre et sel savaient que sa femme était sur ces derniers moments, il ne voulait pas que son fils assiste à cela. Mais il s'était montré brusque, bien trop rude dans ses intentions, et ce dernier le prit mal. Et quand sa mère mourra deux jours plus tard, il refusa de lui adresser la parole durant des semaines, la rancœur le marquant au fer rouge.
15 ans. Tu te souviens de cette soirée, cette réception immense que John Curtis avait organisé dans la demeure familiale ? Toute la haute société était là, dans son plus bel habit du soir. Tu te sentais guindé dans le tien, serré, et bien ridicule. Il y avait ce blond, Ethan Richards que tu détestais. Il venait de te murmurer des mots durs à l'oreille, des mots pires que des injures pour toi. "Tu n'es qu'un pauvre bâtard." Et au beau milieu du salon principal, tu lui sautas à la gorge et il s'écroula à terre sous ton poids. Son visage avait rougi sous tes coups hargneux, violents. Tu n'entendais même pas les exclamations de stupeur autour de toi, ni ceux qui scandaient ton prénom pour t'arrêter. C'est ton père qui t'y arracha de force, t'emportant avec lui à l'étage avec ton frère aîné. La gifle fût reçue en un claquement vif, le corps propulsé en arrière sous la fureur du mouvement. Et la colère fût crachée, la honte, la disgrâce, et ce regard qu'il lançait entre toi et ton frère.. Cette comparaison incessante que tu ne voyais pas lieu d'être. Oui, il était mieux que toi, tu l'avais compris. Il l'avait toujours pensé, et le patriarche le gueulait haut et fort désormais. Qu'est-ce qui n'allait pas chez toi, te lança t-il. Rien, ou tout, tu n'en avais aucune idée. Tu étais ce que l'on pouvait appeler, un littéraire. Plutôt bon en langue, tu étais intéressé par la littérature, l'histoire, sans pour autant être à la tête de la classe. Tu avais aussi cette aisance des mots, de la parole. Il n'était pas difficile de devenir ami avec toi si on le désirait. Combien de fois t'avait-on conseillé de faire du théâtre ? Un milieu de tarés, pointa John Curtis. Alors, tu oublias. Mais après tes 15 ans, et cette fameuse soirée tatouée par ta propre rage, tu te rebellas. Tu en avais marre. Marre d'essayer de bien faire, de vouloir plaire en étant quelqu'un d'autre. Marre de te retenir, de devoir porter un masque de bienséance que tu étais incapable de t'affubler. Des années que l'on te conditionnait, que l'on t'étouffait. Il était tant de respirer, et d'envoyer balancer cette cage qui t'emprisonnait. Etre enfin toi.
Si ce n'était pas de la musique classique et sacrée, le patriarche la fuyait. Tu avais alors pris des cours de batterie, en douce, et un ami te prêtait la sienne pour t'entraîner. Très vite, tu formais un groupe avec un nom assez underground. Tu te laissas embarquer par la musique punk, et provoqua un peu plus cet homme qui te rejetait en te rasant entièrement la tête à 17 ans. Il avait bien failli te foutre dehors ce jour-là ! Et pourtant, allez savoir pourquoi, il encaissait. L'un de tes rares refuges étaient les écuries Wellington, où tu restais des heures auprès des chevaux. Cavalier émérite, ton tempérament s'apaisait au contact de ces animaux majestueux. Pendant ce temps là, à la maison, c'était la guerre. Ton frère était sans surprise aux côtés du patriarche, tandis que ta soeur était coincée entre les deux camps. Il n'y avait qu'avec elle que tu t'entendais vraiment. La seule qui te comprenait, t'acceptait. Elle essayait toujours d'arranger les choses, de jouer les intermédiaires, mais les problèmes étaient bien plus profonds, trop profonds pour elle. Ton père évitait de parler de toi, au sein de cette société coincée qu'il adulait et tu ne t'en portais pas plus mal. Tu étais devenu le mouton noir de la famille.
18 ans. A ta majorité, tu obtins ton diplôme avec mention et tu t'envolas pour des études supérieures, en commerce international. Il pensait que jamais tu ne réussirais à rentrer dans cette prestigieuse école que tu visais, et pourtant, elle t'accueillit à bras ouverts. Un parcours universitaire que tu avais choisi, que tu appréciais et que tu faisais uniquement pour toi. Tu ne savais absolument pas ce que tu allais faire comme métier plus tard, mais tu avais néanmoins suivi une voie qui semblait être en accord avec tes compétences. Et tu y étais plutôt bon. Il t'espionnait en secret, se renseigner sur toi, sur ce que tu faisais, tes habitudes, tes résultats scolaires, et il s'avérait que tu avais des atouts, qu'il avait encore bien du mal à reconnaître. Mais tes projets étaient originaux, brillants. Ils plaisaient et étaient adoptées par les entreprises dans lesquelles tu étais stagiaire. Ta personnalité gardait toujours cette décadence décalée, mais elle n'entachait en rien ta rigueur professionnelle. Les louanges atteignirent les oreilles du patriarche et secrètement, il espérait t'intégrer au sein de l’hôtellerie Curtis quand l'heure serait venue. Mais était-ce ce que tu souhaitais ? Lui, il s'en fichait. Tous les enfants se devaient de travailler pour l'entreprise familiale, et il était hors de question qu'il y échappe. Tu évitas soigneusement le sujet, ainsi que ton père et ton frère durant ces années-là et à l'obtention de ton master, tu viras de bord. Un virage radical auquel personne ne s'était attendu : ton départ pour les Etats-Unis. Un départ quasi secret, partagé seulement avec ta soeur, et tes proches. A l'âge de 23 ans, tu débarquas tout fringuant à New York, les prunelles brillantes. Tu étais libre. Loin de tout, loin de cette pression familiale qui semblait peser sur toi depuis toujours.
Tu enchaînas les petits boulots, tu prenais ce qui venait au début. Tu étais jeune et polyvalent, tu voulais te nourrir d'expériences, voilà quelle était ta seule ambition. Te nourrir tout court aussi, même si tu avais mis de l'argent de côté, avant que ton père ne te bloque tes comptes. Tu ne voulais pas être le meilleur, juste être bon dans ce que tu faisais, t'y plaire et être heureux en te levant le matin. Naïf ? Non, tu étais positif, ce n'était pas la même chose. Tu avais galéré pourtant, dans ce pays où tu ne connaissais personne. Si, une personne, même deux. Les Mcgregor. Mais il te fallut quelques années avant de quitter la grosse pomme. Tu passas à San Francisco où tu t'amourachas d'une femme qui te marquait encore la peau aujourd'hui. Puis, tu laissas les mauvaises ondes derrière toi, avant de t'installer à Los Angeles où Matthew Mcgregor et sa soeur June vivaient. Quand tu débarquas sur le palier du premier à l'âge de 25 ans, tu avais bien cru qu'il allait te laisser sur le bas de la porte, alors que tu venais d'hurler son prénom dans toute la rue, les bras ouverts. Il l'avait quand même claqué et réouverte juste après, ouf ! Vous avais-je déjà dit que la discrétion n'était pas son fort ? Tu te trouvas un petit appartement, un travail dans un journal en tant que journaliste dans lequel tu te fis pas mal de contact. Puis tu enchaînas en tant qu'attaché de presse pour une entreprise locale, un métier dont tu appris toutes les ficelles auprès de Alan Wilson, un pro dans son domaine, fuyant sa retraite qui approchait, comme la peste ! Mais sous tes airs de petit rigolo auxquels la plupart des gens s'arrêtaient, tu étais en réalité, un vrai renard rusé bien plus intelligent que tu ne le laissais paraître. D'un naturel fantasque que semblait déplorer et haïr ton père, c'était le seul masque que tu pouvais porter. Ce naturel que tu pouvais exagérer pour brouiller les pistes, afin de feinter une extravagance poussée et cacher une finesse d'esprit travaillée. Tu n'étais pas idiot, tu le laisses juste croire quand cela t'arranges. Tu t'en amuses. Les gens s'interrogent, et parlent de toi, en bien, en mal, peu importe. L'attention est là, portée sur ta personne, et tant qu'ils ont ton nom sur le bout de leurs lèvres, tu as gagné. Ta personnalité, ton nom et ton excellent travail marquaient les esprits d'une manière ou d'une autre, et c'était tout ce qui comptait pour toi. Le complexe d'infériorité se comblait, à sa façon, inconsciemment.
Et puis, un jour, tu avais fait le tour de l'entreprise où tu travaillais. Tu t'ennuyais. Et, en un coup de tête, tu proposas ta candidature pour le célèbre magazine Her qui cherchait un nouvel attaché de presse. Tu t'étais présenté avec ton audace habituel à l'entretien, savamment habillé, bien qu'un brin débraillé au niveau du col pour la rédactrice en chef, qui t'avait sondé de la tête aux pieds. Elle semblait pourtant avoir appréciée le costume violet que tu portais, une marque que tu savais sa préférée, une tenue vintage des années 70. C'était quitte ou double. Mais tu avais du cran, une verve plaisante que tu savais manier, mélangeant humour et réponses qui sonnaient avec justesse. Elle t'offrit un mois d'essai, un mois rempli en événements en tout genre et d'une importance capitale pour son magazine. Si elle t'avait fait comprendre que tu serais exclu du milieu si tu échouais ? Oh oui. On pouvait dire que tu t'étais saigné durant ces 31 jours, et ce stress t'avait rendu encore plus vivant. Masochiste ? On se le demandait ! En tout cas, les retombées étaient en ta faveur, et surtout, en faveur de ta nouvelle boss, miss Blossom. Ton contrat fût signé un 1er juin et te voilà, quelques années après, toujours nicher à l'un des étages du building de la société, le regard rivé vers le bleu de l'eau au loin. Vers l'horizon infini.
29 ans. Tu restes souvent le matin devant ces grandes baies vitrées qui éclairent ton bureau, admirant la ville qui se réveillait. Tu te poses, avant le coup de feu que tu savais imminent. Parmi le tumulte urbain que tu observes, une tasse de chocolat à la main, tu n'as en réalité même pas conscience que des personnes, parcourant les rues de la cité des anges au-dessous de toi, ont un sang similaire au tien... Ta mère biologique, ta demi-soeur, ton demi-frère et ton neveu qui te ressemble comme deux gouttes d'eau.
|
|
| | | Aleisha L. DiazTeam GrenadineDATE D'INSCRIPTION : 03/03/2019
MESSAGES : 55
| Sujet: Re: Ian Curtis ❌ Je suis la batterie qui gère la rythmique de vos vies si monotones Dim 03 Mar 2019, 16:21 | |
| Bonjour BG |
| | | Phedra StatonTeam MargaritaDATE D'INSCRIPTION : 11/02/2019
MESSAGES : 63
| Sujet: Re: Ian Curtis ❌ Je suis la batterie qui gère la rythmique de vos vies si monotones Dim 03 Mar 2019, 16:27 | |
| Rebienvenue toi Hâte d'en savoir plus sur ce personnage ! |
| | | Colin FinninghamTeam Tequila SunriseDATE D'INSCRIPTION : 28/01/2019
MESSAGES : 642
| Sujet: Re: Ian Curtis ❌ Je suis la batterie qui gère la rythmique de vos vies si monotones Dim 03 Mar 2019, 16:36 | |
| J'aime mieux ton autre forme... Re-bienvenue! |
| | | Venus E. BlossomTeam Tequila SunriseDATE D'INSCRIPTION : 28/09/2016
MESSAGES : 2022
| Sujet: Re: Ian Curtis ❌ Je suis la batterie qui gère la rythmique de vos vies si monotones Dim 03 Mar 2019, 16:37 | |
| Hâte d'en savoir plus sur le bonhomme. Fighting pour ta fiche. |
| | | Callum ButlerTeam Tequila SunriseDATE D'INSCRIPTION : 26/02/2019
MESSAGES : 86
| Sujet: Re: Ian Curtis ❌ Je suis la batterie qui gère la rythmique de vos vies si monotones Dim 03 Mar 2019, 17:38 | |
| |
| | | Pénélope SolèteTeam GrenadineDATE D'INSCRIPTION : 02/06/2016
MESSAGES : 947
| Sujet: Re: Ian Curtis ❌ Je suis la batterie qui gère la rythmique de vos vies si monotones Dim 03 Mar 2019, 19:44 | |
| Salut saluuuuut cher collègue Trop hâte d’exploiter notre lien ! Et si Penny propose des cookies à Ian, QU’ILS LES REFUSENT !!! |
| | | Megara RoseburyTeam MargaritaDATE D'INSCRIPTION : 18/07/2016
MESSAGES : 568
| Sujet: Re: Ian Curtis ❌ Je suis la batterie qui gère la rythmique de vos vies si monotones Dim 03 Mar 2019, 23:04 | |
| Eh oh ! Les anglais c'est pas ennuyeux d'abord ! Re bienvenue |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ian Curtis ❌ Je suis la batterie qui gère la rythmique de vos vies si monotones Lun 04 Mar 2019, 14:35 | |
| mon petit frèèèèèèère (enfin grand frère ) j ai hate d explorer cette facette de nos perso! |
| | | Matthew McGregorTeam MojitoDATE D'INSCRIPTION : 13/03/2016
MESSAGES : 5259
| | | | Ian CurtisTeam Tequila SunriseDATE D'INSCRIPTION : 03/03/2019
MESSAGES : 198
| Sujet: Re: Ian Curtis ❌ Je suis la batterie qui gère la rythmique de vos vies si monotones Mer 06 Mar 2019, 03:03 | |
| Aleisha → Hi, sweetie ~ Phedra → Merciii, j'espère qu'il plaira ! On pourra prochainement reparler de notre lien du coup Colin → Tout ça à cause de quelques poils au menton, ralala ! Merciiii ! Venus → Thank's boss, je vous mentionne dans mon histoire d'ailleurs, lors de notre premier entretien huhu Callum → Je suis prêt à remonter en selle, maître du rodéo ! Penny → Il me tarde aussi ! Quoi, elle est si mauvaise cuisinière que ça ? J'en goûterai un, par politesse.... On verra tout de suite sur mon visage que ça ne va pas Après, j'éviterai, ou l'enterrerai dans une plante Megara → Non, ce n'est pas les anglais qu'il trouve ennuyeux, mais le fait d'avoir une seule origine XD Je n'avais nullement cette idée en tête Merciii ! Roxane → Ah non ! Pour une fois que je peux être un grand frère, laisse-moi être un grand frère ! Et moi donc, je suis réellement curieuse de comment cela va se passer, en sachant que lui de son côté pour le moment, il n'est au courant de rien ! Matthew → Merciiii ! Je t'ai mentionné dans son histoire, avec June également. J'espère que ça te fera rire son arrivée à L.A ET FICHE TERMINEEEEE ! (enfin j'espère n'avoir rien oublié ) |
| | | Alissa WilsonTeam MargaritaDATE D'INSCRIPTION : 26/02/2019
MESSAGES : 129
| Sujet: Re: Ian Curtis ❌ Je suis la batterie qui gère la rythmique de vos vies si monotones Mer 06 Mar 2019, 19:21 | |
| Je te valide ! June est si douce qu'elle aura accepter Ian de suite C'est plutôt avec Matthew que c'est compliqué Je me demande encore à quelle sauce Alissa va te manger ... On doit discuter de tout ça Tu connais la suite |
| | | Sora KangTeam Tequila SunriseDATE D'INSCRIPTION : 06/01/2019
MESSAGES : 536
| Sujet: Re: Ian Curtis ❌ Je suis la batterie qui gère la rythmique de vos vies si monotones Mer 06 Mar 2019, 20:33 | |
| Merci à toi, ma belle ! Ahh génial pour June et on verra bien avec Matthew alors xD Tu ne sais pas si elle va l'apprécier ou non, c'est ça ? ça me changerait de Sora haha |
| | | Alissa WilsonTeam MargaritaDATE D'INSCRIPTION : 26/02/2019
MESSAGES : 129
| Sujet: Re: Ian Curtis ❌ Je suis la batterie qui gère la rythmique de vos vies si monotones Mer 06 Mar 2019, 20:41 | |
| Je plaisante, Matthew est sympa aussi même si June reste le bisounours de la famille Oui je me dis que ce serait bien d'avoir du positif pour que ça soit différent de Sora hahaha on se mpotte ! |
| | | Sora KangTeam Tequila SunriseDATE D'INSCRIPTION : 06/01/2019
MESSAGES : 536
| Sujet: Re: Ian Curtis ❌ Je suis la batterie qui gère la rythmique de vos vies si monotones Mer 06 Mar 2019, 20:58 | |
| Mdrrr je le prenais au premier degré moi, rho ! il me tarde de les rencontrer en rp les deux Encore avec Ian, ça peut fonctionner je pense ! Sora.. A l'origine, elle serait normale avec Ali mais vu qu'elle va lui rentrer dedans direct.. Mdrr elle va aussi l'avoir dans son collimateur On se verra quand je posterai ma fiche de liens déjà |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Ian Curtis ❌ Je suis la batterie qui gère la rythmique de vos vies si monotones | |
| |
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |