Oliver ♚ La politique est une guerre sans effusion de sang et la guerre une politique sanglante.

Tics et manies et de ton personnage
Charmant et mondain en société, il fait office de bon parti idéal, celui que les patriarches des prestigieux galas songent de voir au bras de leur pimpantes petites filles. Charmeur et affable, en privé il est nettement plus cynique, mordant,abrasif, et... surtout, vulgaire. ♚ Oliver n'est pas un brillant politicien pour rien. Parfaitement lisse en apparence, il a tout du golden boy, du gendre idéal et se sert de cette facilité à nouer des contacts pour s'illustrer dans les événements mondains comme un véritable animal politique : cultivé, poli, affable, charmant et charmeur. En réalité, il ne pourrait pas plus se moquer de ses interlocuteurs, à moins qu'elle ne soit une jolie jeune femme inconnue à charmer. Solitaire, il n'estime pas nécessairement les autres, même ceux qui atteignent avec difficulté son standing et ses exigences monstrueuses. Il feint simplement le contraire pour servir au mieux ses intérêts, ceux de sa famille et atteindre le but qu'il s'est fixé en entamant la conversation. Oui, il a souvent une idée derrière la tête et converse rarement pour le plaisir de la compagnie d'autrui. Et il ne vaut mieux même pas tenter de savoir ce qu'il recherche, il n'offrira jamais ce plaisir sur un plateau et possède naturellement quelques coups d'avance. Derrière une hypocrisie latente, propre à son milieu, Oliver reste un homme droit et franc avec lui même, avec les citoyens américains également, du moins il essaye. ♚ En réalité, Sterling, c'est un caméléon et ça ne le rend que plus difficile à cerner. Il apprécie plus que de raison travestir ses traits pour revêtir le masque que l'on attend de lui, badiner avec ses pairs en étalant une culture classique et séduire les jeunes femmes par son élégance et ses charmes naturels. Bien entendu, cette image est un mirage. Mais elle n'est ni plus vraie, ni plus fausse que le Oliver tyrannique, condescendant et irrévérencieux qui traite le monde avec mépris et raille tous ces gueux qui lui font horreur. Ce comportement là aussi est une image, un masque et même le plus utile, le plus facile, car c'est celui qu'il a vissé sur ses traits depuis toujours. Derrière la valse des apparences, le fervent patriote est plus complexe qu'il n'y paraît, plus sombre aussi sans doute, plus lucide surtout. Et c'est la raison pour laquelle il tient à ne dévoiler que des éclats parcellaires de lui-même, convaincu que le rapport de force qu'il impose à ses relations ne peut lui rester favorable que derrière l'épaisse fumée du mystère qu'il se plaît à entretenir.
Le petit cocon de ton personnage
Oliver vit à Beverly Hills dans un majestueux manoir loué, depuis quelques mois maintenant. Il se souvient que les médias se déchainaient déjà à l'époque de "l'arrivée imminente des héritiers Sterling à LA" alors qu'Oliver n'avait qu'émis la simple hypothèse d'y aller, un soir lors d'une émission sur les écrans américains. Distrayants et prévisibles sont ces toutous affamés. Mais finalement, c'est ce qu'ils ont réellement décidé de faire, lui, ses deux petits frères et sa petite sœur. Ils ont tous les quatre pliés bagage, good bye sweet Washington. Le manoir est grand, beau, décoré finement... Et plus vide de sentiments qu'on ne le pense. Lucrecia déambule des immenses salles aux jardins à longueur de journée, les frères Sterling débarquent à tout moment pour discuter politique et affaires avec Oliver ou simplement passer du temps en famille. La princesse Sterling fait de même, principalement pour voir ses frères qu'elle peine à avoir exclusivement pour elle sans forcer les rencontres. Ainsi, c'est clair, les grandes portes sont constamment ouvertes à toutes personnes appartenant de près ou de loin au cercle fermé d'Oliver John Sterling. Cela n'empêche qu'il n'existe absolument aucun lieu aussi protégé et surveillé dans le coin.
Que pense t-il de la ville de Los Angeles ?
L’État doré porte bien son nom : les paillettes des robes de stars qui scintillent, le sable blond qui vous caresse les pieds et le teint hâlé des habitants, tout cela est doré en Californie. La Californie, c’est aussi un état où le style de vie est sain, où l’on peut voyager de la mer au désert et des montagnes aux plaines en moins de 2h, où toutes les nationalités sont représentées, et où la météo fait des jaloux. Los Angeles, c'est la liberté, c'est tout ce dont a besoin le prince Sterling pour prospérer. Un lieu propice aux grands changements, aux résolutions et aux devoirs et avenirs de grandeur et d'espoir.
Pourquoi avoir choisi ce groupe ?
Il est vrai que Les Tentacules de la Déréliction auraient certainement pu l'accueillir tout aussi bien. Dieu sait ô combien il profite de son statut pour se pavaner en soirée, boire et profiter, se payer les luxes les plus aberrants pour les gens moyens. Mais L'Anachorète Hypocondriaque, c'est bien plus correct lorsqu'on l'analyse avec minutie. Il y a ces convictions incommensurables qui le guident depuis toujours, cette ambition et ce devoir de servir son pays et le mener aussi haut qu'il le pourra. Cette rage, cette impétuosité, cette détermination maladive. Il est maitre de ses actes et de ses dires, mais pas de l'Amérique, et puisqu'il aime souvent prétendre parler en son nom...
Quel est le petit secret de ton personnage ?
Il ignore l’existence d'un fils de trois ans. Homme à femmes oblige, il ne pouvait passer à côté de ce genre de bonne nouvelle. Il n'est pour le moment au courant de rien, et ne sera probablement pas en mesure d'accepter les faits en toute bonne foi lorsque la demoiselle dont il ne se souvient nullement du prénom les lui balancera à la gueule et lui montrera la bouille du moutard, de l'erreur. Affaire à suivre du côté désiré.