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 "C'est quand je suis content je vomis, et là, là je suis super content" -Ft Ian

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Phedra Staton
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Phedra Staton
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"C'est quand je suis content je vomis, et là, là je suis super content" -Ft Ian Empty
MessageSujet: "C'est quand je suis content je vomis, et là, là je suis super content" -Ft Ian   "C'est quand je suis content je vomis, et là, là je suis super content" -Ft Ian EmptyVen 15 Mar 2019, 22:58

Journée off, enfin c'est un bien grand mot quand on voit le travail qui m'attend. C'était mon jour de repos, mais il y avait tellement à faire pour le magazine que finalement, la paresse sera pour plus tard. Comme le temps le permet, je me mets sur ma terrasse enroulée d'un gros gilet. Le vent reste frais mais tout à fait supportable pour rester dehors. Les écouteurs dans les oreilles, j'étais prête pour cette session travail.

La sonnerie de mon téléphone retentit et me fit sortir la tête deux minutes de mon ordinateur. J'ai reçu un mail pour superviser une séance photo avec l'un de nos modèles, Alissa Wilson. Rien qu'à voir son nom écrit me provoqua une éruption cutanée. Bien qu'elle soit talentueuse et un modèle phare du magazine, cette femme a le don d'être insupportable et d'avoir le langage d'un charretier. J'ai eu le malheur de travailler une fois avec elle, un carnage. Le set a failli être démoli et l'une de nous deux a failli mourir. J'étais prête à deux doigts de l'étrangler à cause de son comportement de merde. Je ne comprendrais jamais comment Venus peut garder ce genre de personne au sein du magazine, elle est comparable à une mauvaise herbe qui vient investir un jardin de ses mauvaises graines. Prenant sur moi, j'accepte de retravailler avec cette hystérique en imposant certaines conditions. Savoir que je vais devoir travailler avec celle-là me met de mauvaise humeur, même quand elle n'est pas là, elle a le don d'énerver les gens, c'est incroyable.

Plus de trois heures après, je fermais enfin mon ordinateur. Le plus gros du travail a été fait, le reste n'était que des détails qui pouvaient attendre. J'allais pouvoir avancer dans les travaux. Une entreprise avait réalisé le plus gros, il manquait seulement la peinture et quelques détails dont je pouvais m'en occuper. La fin de la journée sera dédiée à cette pièce qui fait face à la mer, celle qui sera mon antre, là où je pourrais me réfugier. C'est une extension que j'ai rajouté, je sentais que ça allait être la pièce centrale de la maison, là où on se sent en sécurité. C'est une pièce qui me tient à cœur, donc je tiens à faire moi-même les travaux. Bien sûr, la construction de la pièce a été faite par des professionnels, je m'occupe simplement des petits travaux. Ne voulant pas ruiner mon gilet et mes habits, je suis partie me changer pour enfiler ma tenue spécial travaux, un vieux pantalon troué et un débardeur avec le logo d'un vieux groupe de rock. Prête à me salir, je posais le pinceau sur le mur et étalais la peinture. Un fond de musique pour ne pas faire face à mes pensées et j'étais prête à passer ma soirée à peindre. Je fredonnais les paroles tout en m'appliquant à produire un travail parfait. Perfectionniste dans une pièce où je pourrais laisser à la porte mon côté control-freak, marrant non ? Mais j'avais besoin que cet endroit soit parfait pour pouvoir m'abandonner et profiter de la vue sublime.

Ayant presque fini un mur, je m'octroyais une pause. Bière ou entamer une bouteille de vin ? Une question essentielle pour le reste de ma soirée. Si j'ouvrais une bouteille de vin blanc, je me sentirais obligée d'appeler quelqu'un pour qu'elle m'aide à la finir ; je ne voudrais pas passer pour l'alcoolique de service. Par contre, si je prends la bière, je n'ai pas besoin d'inviter une personne et j'ai vraiment envie de passer ma soirée tranquille et seule. Mais la bouteille de blanc me fait les yeux doux depuis quelques jours et je suis prête à céder. Cependant, je ne lui cède pas et je reporte mon choix sur une bière bien fraiche. Afin de savourer correctement sa saveur houblonnée et son amertume, ce léger goût fruité qui vient après. Je savourais tranquillement ma boisson lorsque je vis mes plantes à l'extérieur qui bougeaient anormalement. Ne trouvant pas cela normal, je prenais le pinceau dégoulinant de peinture comme arme. Je m'avançais doucement vers la baie vitrée avec mon arme, j'étais dehors prête à attaquer le possible intrus. A ce moment-là, une silhouette surgissait. Je n'ai pas pu m'empêcher de crier, surprise par l'intrusion de cet personne. Je brandissais mon pinceau comme pour attaquer. "Mais putain vous êtes qui ?! Et qu'est-ce que vous foutez chez moi ?!"
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Ian Curtis
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Ian Curtis
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MessageSujet: Re: "C'est quand je suis content je vomis, et là, là je suis super content" -Ft Ian   "C'est quand je suis content je vomis, et là, là je suis super content" -Ft Ian EmptyDim 17 Mar 2019, 00:33



C'est quand je suis content je vomis, et là, là je suis super content



Tenue | « Très bien, nous lui avons fait tous les vaccins nécessaires, son carnet de santé est à jour. » m'affirma la vétérinaire, le Dr Andrews, qui caressait mon chat pour le féliciter de son courage, avant de l'inciter à retourner dans sa cage. C'était une jolie rousse, la trentaine, pulpeuse et je me demandais le nombre d'hommes qui avaient dû trouver le prétexte de leur animal, pour l'inviter à boire un verre un soir. L'idée me traversa alors qu'elle venait de m'adresser un sourire un brin timide, qui fit agrandir le mien. Allons Curtis, tu ne joues pas dans la banalité toi ! Tu ne vas pas faire comme tous les autres ! Je laissais passer ma chance pour cette fois, suivant la jeune femme pour régler la note de la consultation. Une légère poignée de main, puis elle m'assura que je ne devais pas hésiter à revenir aux moindres problèmes. « Oh Sparrow n'a pas tant de problèmes que ça, moi en revanche, je suis une cause perdue ! » lui avouais-je avec espièglerie, réponse qui lui arracha un petit rire dans le sous-entendu, avant qu'elle ne me délaisse pour une autre cliente. Je suivis sa silhouette disparaître dans le couloir, avant de soupirer, récupérant le matou jusqu'à la voiture. Je le déposais sur le siège passager de l’Austin healey 3000 que je chérissais plus que tout, en prenant rapidement le volant. « Mon cher Sparrow, si tu pouvais attraper un petit rhume, un petit truc pas trop grave, mais qui me permettrait de t'emmener à nouveau au véto, je ne t'en voudrais pas, ok ? » lui lançais-je, en me penchant vers la cage, touchant son nez à travers les barreaux en fer. N'avais-je pas dit que je ne devais pas prendre mon animal comme un prétexte ? Argh !

Sparrow était un jeune chat, qui devait avoir dans les trois ans. Son pelage était splendide, il était couleur écaille de tortue, et j'aimais le fait qu'il ne passe pas inaperçu. Voilà un animal qui me correspondait bien. Son regard était d'un vert émeraude envoûtant. Cela faisait bientôt une semaine que je l'avais adopté. Il venait d'un refuge de la région, il avait été abandonné comme tant d'autres par des humains sans coeur. Si vous déménagez et que vous ne voulez plus de votre animal, mais putin donnez-le ou déposez-le dans un refuge ! Pourquoi le laisser sur place, seul ? L'idée même me révoltait, et c'était exactement ce qui lui était arrivé, il y a bientôt un an. Et je l'ai pris, ou plutôt il m'a choisi. J'étais plutôt un homme à chien moi, j'en ai toujours voulu un, mais mes heures de travail ne me le permettait pas. L'indépendance féline était donc privilégiée, et le voilà entré dans ma vie. Sparrow, vous aurez biensûr compris l'allusion. Il fallait dire qu'il avait une immense tâche noire sur un oeil, alors que l'autre était roux. On aurait qu'il portait une œillère en permanence, vous vous doutez bien que cela lui allait comme un gant ce prénom.

Vingt minutes plus tard, nous voilà arrivé à Venice Beach. « On est à la maison ! » m'écriais-je, comme si quelqu'un allait me répondre, alors que je pénétrais dans l'entrée de la maison. Je repoussais la porte d'un coup de hanche, avant de fermer à clé et de poser la cage au sol. L'animal s'agitait à l'intérieur, comme si il avait immédiatement reconnu l'endroit. Dès que je lui ouvris la porte, il s'étira de la boîte avec élégance et sans se faire prier, alla en direction de sa gamelle pleine de croquettes. Ahh la nourriture, c'était tout un amour pour lui. J'ôtais les chaussures en cuir noires, puis les chaussettes, appréciant d'être pieds nus sur le parquet de bois qui craquait doucement sous ma démarche rapide. Je venais de me précipiter vers Sparrow. « Non non non non non toi ! Tu ne dois pas te lécher les points ! » lui scandais-je. En effet, il venait tout juste de se faire castrer, mot que j'évitais de dire à l'oral par pure compassion masculine, et il devait y avoir quelques précautions. J'attrapais d'ailleurs la collerette que l'on m'avait donné et j'eus un peu de mal à la lui mettre. Il ne griffait point, mais ne cessait de reculer face à cette chose blanche qui ressemblait à un objet de torture ambulant. Une fois mis, il ressemblait soit à un satellite géant, soit à un pauvre abat-jour. Je retins mon rire entre mes mains, alors qu'il me regardait. « Excuse mon gars... haha mais c'est pour ton bien ! »

Dehors, il faisait bon, un peu frais mais le soleil était là, et cela faisait plutôt du bien. J'ouvris un peu la baie vitrée qui donnait sur la terrasse, avant de me diriger vers la cuisine. Je me servis un verre de jus d'orange, et le bus cul sec, le récipient claquant sur le rebord du plan de travail. Quant tout à coup, j'entendis un bruit familier, une porte que l'on pousse... Je levais aussitôt la tête, et me retourna. Sparrow était là, dehors. Il s'était arrêté et me fixait d'un air presque de reproche ou de défi. Et puis, je me suis soudainement souvenu des recommandations du refuge et de la vétérinaire : éviter de le laisser sortir quelques semaines, pour qu'il s'habitue tout d'abord à votre environnement intérieur. Il ne connaissait pas l'extérieur, ni le quartier. « Sparrow... Fais pas de conneries, on peut discuter... » Oui, j'étais entrain de négocier avec un chat, il y a quoi ? Je marchais doucement vers la baie vitrée, dans une lenteur calculée, mais vous croyez qu'il m'a attendu ? Il a continué à me jauger du regard, avant de cavaler en direction de l'escalier et de la plage. Je criais à nouveau son nom, courant aussitôt à sa poursuite. Pieds nus, je dévalai les marches, manquant d'en louper une, et poursuivis mon petit lampadaire dans le sable fin. « Sparrowwww ! Mais je me foutais pas de toi, je te jure ! » hurlais-je comme un fou, ce qui fit rire un couple au bord de l'eau, surtout en m'entendant énoncer plusieurs fois son prénom. On aurait dit que je pourchassais le célèbre pirate ! Et bien celui-ci ne semblait pas trop apprécier la lourdeur du sol, il préféra se faufiler chez le voisin. Le chat noir et roux s’enfonça dans les fourrées qui bordaient de larges baies vitrées, semblant délimiter une véranda. Tiens, je n'avais pas pensé à fermer ma terrasse ainsi, pensais-je... Mais on s'en fout là tout de suite ! Je me mis à fouiller les extérieurs broussailleux, tout en essayant de ne pas être trop brusque, quand soudainement... Un cri ! Sur le coup, je sursautai sur place, me retournant si précipitamment sur moi-même, que j'en perdis l'équilibre. Je tombais à la renverse dans un large buisson, les yeux écarquillés. Mon coeur battait la chamade, d'adrénaline. Sous l'impact, je levais les yeux vers l'origine du son aigu, et surtout, de la voix de femme qui jurait dans ma direction. Et quel fût ma surprise en découvrant Miss Staton, portant un maquillage de guerrière de quelques couleurs sur le visage, et armée d'un gros pinceau pointé sur moi. « Phedra ? Phedra Staton ? Ah j'adore l'odeur de la peinture, merci. » fis-je, avant de difficilement me redresser de ce buisson envahissant. Je réussis tout de même à me remettre debout, mon énergie facilement retrouvée. « T'habites ici ? Ça alors, on est voisin, j'habite la maison aux volets bleus à côté ! Alors c'est toi qui a entamé un chantier pareil ? J'ai connu les anciens propriétaires, il y avait du boulot, mais beaucoup de potentiel. Tu n'as pas encore fini, on dirait ? » continuais-je, complètement dans ma lancée, avant de me rendre compte que j'étais tout de même chez elle, et que tout cela paraissait peut être bizarre, vu de l'extérieur. Une feuille pendouillé d'une mèche de cheveux au-dessus de mon front. Je louchais dessus, puis l'ôtais d'un mouvement vif, avant d’épousseter ma pauvre veste Armani qui ne méritait pas un tel traitement. J'esquissais un rire naturel, un peu gêné. « Désolé... Pour tout te dire, je poursuivais mon chat. Il ne connaît pas le quartier, et il s'est enfui chez toi. » Sparrow en profita d'ailleurs pour se faufiler à l'intérieur, ni vu ni connu...


 

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MessageSujet: Re: "C'est quand je suis content je vomis, et là, là je suis super content" -Ft Ian   "C'est quand je suis content je vomis, et là, là je suis super content" -Ft Ian EmptyMar 26 Mar 2019, 22:18

Quand je vis que l'intrus était mon voisin, je gardais mon arme en l'air pendant quelques secondes. Je devais avoir l'air d'une folle. Cela serait dommage de salir ma toute nouvelle terrasse. La silhouette de l'homme lui disait quelque chose, puis cette tignasse, elle la reconnaitrait même dans le noir. Il s'agissait d'une de ses collègues du magazine, Ian Curtis, l'illuminé de chez Her. La première fois que je l'ai vu, je me suis demandée comment Vee a pu engager une telle personne. Il devait avoir un talent hors du commun pour qu'elle le laisse travailler avec elle. Mais bon, je crois en mon amie et ses talents pour dénicher des talents afin de monter vers le haut son bébé qui est devenu aussi le mien. Puis, de ce que j'ai pu entendre, il avait l'air de faire un excellent travail, ce qui a attiré ma curiosité. Pourquoi pas tenter de travailler avec lui sur un prochain numéro, je trouverais un moyen pour collaborer avec lui.

Mais revenons à cette rencontre inattendue, au bout d'un certain temps qui m'a paru être une éternité, je posais mon pinceau encore humide dans la terre. Cela serait dommage de salir ma terrasse tout neuve. "Oui la maison avait un potentiel immense que les anciens propriétaires n'ont pas exploité, c'est dommage." Dès qu'on parlait de la maison, je pouvais me lancer pendant des heures sans faire attention à mon interlocuteur. Cette maison représentait énormément pour moi et le moyen de construire ce cocon qui me manquait. Mais j'étais vite rattrapé par mon voisin et également collègue. "Ah je n'avais pas remarqué jusqu'à maintenant. Désolée, j'espère que la nuisance sonore n'est pas trop élevé." Simple courtoisie. Il faut dire que je ne faisais pas attention au bruit que je pouvais produire, le plus important était de finir le plus vite possible. Je voulais profiter de ma pièce dès que possible et m'abandonner à des rêveries que j'ai mis de côté. "Le plus gros des travaux est fait, il ne reste plus qu'un peu de bricolage et de la peinture." Je croisais les bras et discrètement, j'observais mon voisin. Un peu trop extravaguant pour moi mais je note un certain goût pour les beaux vêtements, on va pouvoir s'entendre sur ça. Il faut juste voir le reste de sa garde-robe mais je pense qu'il n'y a pas de problème sur ce côté.

"Désolée je ne l'ai pas vu chez moi. Il a dû aller chez les voisins, je sais qu'ils laissent de la nourriture sur leur terrasse pour les chats errants. Va sonner chez eux, tu aura peut être plus de chance." J'étais beaucoup trop occupée à peindre pour faire attention au passage d'un chat. Mais tout à coup, un bruit sourd provenait de mon intérieur. Une boule poilue sur la table et mes affaires par terre. Le chat s'approchait dangereusement d'un vase rempli d'eau et d'un bouquet de fleurs. "Oh non pas le vase" Je ne voulais surtout pas que le truc poilu fasse tomber le vase. Telle un ninja en mission, je m'approchais lentement de l'ennemi, il ne fallait surtout pas le brusquer. Proche de mon but, j'attrapais le chat à pleine mains et serra mon emprise pour éviter qu'il s'enfuit. "C'est pas ce que tu recherches ?" Je lui donnais le chat pour qu'il récupère rapidement ce qu'il était en train de pourchasser. A bien regarder, la boule de poil était plus mignonne, mais ça nécessite trop de boulot et je n'ai pas le temps de m'en occuper. [b]"Maintenant que t'as retrouvé ton chat, un verre de vin blanc pour fêter ça ? A moins que tu préfères autre chose."[b] Il faut croire que je pourrais peut être boire cette fameuse bouteille qui me faisait les yeux doux. Ce n'était pas dans mes habitudes d'inviter des gens que je connaissais à peine, surtout aussi extravaguant que l'énergumène devant moi, mais c'était un collègue. Puis, j'aime bien savoir avec qui je travaille et si je peux me fier à lui.
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Ian Curtis
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MessageSujet: Re: "C'est quand je suis content je vomis, et là, là je suis super content" -Ft Ian   "C'est quand je suis content je vomis, et là, là je suis super content" -Ft Ian EmptyDim 31 Mar 2019, 22:35



C'est quand je suis content je vomis, et là, là je suis super content



Tenue | Phedra Staton, really ? Le bras droit de ma boss, ainsi la surnommais-je, habitant à côté de chez moi ? Est-ce que mon aspect professionnel ne me poursuivrait-il pas jusqu'à Venice Beach ? Elle semblait plus surprise que moi encore, il faut dire que voir un homme farfouiller dans ses plantes, c'est assez suspect et déstabilisant. Dieu merci, elle n'avait pas appelé la police, il ne manquerait plus que ça. Ces chers hommes en uniforme allaient finir par me connaître par coeur, si je m'y rendais trop souvent. Encore la semaine dernière, on était dans un bar irlandais avec une amie, un mec la drague, insiste un peu, je lui fais comprendre de cette langue bien pendante et directe qu'il commence sérieusement à nous faire chier. Eeeet... certains hommes ont une animalité si peu contrôlée, bêtes pleines de testostérones si stupides. Il avait bu, était-ce vraiment une excuse ? Haleine repoussante qui se penche, de cet air agressif. Le poing que j'avais reçu n'avait pu être évité. Il m'avait mis dans un état d'excitation semblable à cet abruti éméché. Étais-je contaminé ? Avait-il réveillé cette fierté masculine, que j'aurais voulu refouler à cet instant ? Bref, les coups s'étaient entremêlés, cela avait entraîné une sorte de bagarre générale, tout cela pour... les beaux yeux de la jeune femme à mes côtés, ou notre bêtise inconsidérée. Tous embarqués chez les flics, seul mec assez réglo dans le lot, seul mec à encore être apte à se défendre dans un phrasé des plus recherchés, qui m'aida aisément à me disculper de toute accusation. J'en gardais encore quelques bleus sur le corps, ceux du visage avaient été dissimulés par un brin de maquillage, emprunté à Aleisha. Quoi ? Boss Blossom, en ferait une attaque, encore une fois. L'image de Her avant tout, nom de dieu ! Je voulais lui faire croire que j'étais tombé dans l'escalier, mais qui me croirait ? Quelle idée.

Je ne savais pas vraiment qui était Phedra. Des bribes d'informations filaient à travers les murs du building du magazine, les gens parlaient, lançaient des rumeurs, et tout se dispersaient d'un bureau à un autre. J'écoutais d'une oreille, je les regardais s'extasier, mais j'ignorais à quoi me fier réellement. En général, c'était Penny qui démêlait le vrai du faux pour moi, à l'heure du déjeuner lorsque l'on mangeait ensemble. Les seules choses que j'avais retenu, c'était tout d'abord que son père était un producteur célèbre dans le monde de la télévision, et la plupart pensait que même si elle disait le contraire, tout le monde croyait au piston comme une évidence. Sur ce coup-là, je ne pus que compatir. Les noms en lettres dorées peuvent ouvrir des portes, mais aussi en fermer, sans que l'on ne le veuille. C'était sans doute pour cela que la propre renommée des Curtis, je la gardais non pas secrète, mais discrète, pour éviter ce regard qu'ont les gens quand ils le découvrent. Leur regard et leur attitude. Phedra était aussi accro au travail que Venus, et il paraîtrait qu'elle était dure, intransigeante lorsqu'il s'agissait du professionnel. N'était-ce pas une chose normale ? Je ne voyais dans tout cela rien de si déplaisant, comparé à ce que d'autres pensaient. L'humain jugeait si facilement. J'arrivais toujours à voir du positif, et je ne me fiais qu'à ce que je voyais, et vivais. Je verrais bien de mon propre chef, si elle est insupportable ou non.

Apparemment, cette maison lui tenait à coeur, ça se voyait, se sentait. C'était un peu le cas de l'ensemble des gens de ce quartier, on avait de la chance de pouvoir habiter ici. « Et bien avec toi, elle reprend un sacré coup de jeune. Tu vas faire du bien à cette maison, j'en suis certain ! » Elle poursuivit, et mes mains s'agitèrent machinalement devant moi, en un signe de désapprobation. « Ah non, je ne voulais pas dire cela ! Quand on fait des travaux, c'est bien normal. Je ne suis pas un emmerdeur pour ça, tant que ce n'est pas à quatre heures du matin ! » enchaînais-je, amusé, car oui, il y avait des gens qui aimaient bosser la nuit, mais pensez à vos voisins, bon sang ! Si vous ne voulez pas que ces derniers se vengent, haha. En effet, la maison était presque terminée, il ne devait manquer que quelques finitions, comme elle les mentionnait. Je surpris son regard sombre me détailler de haut en bas. Gêné, j'entrouvris la bouche, portant la main aux quelques mèches brunes qui tombaient sur mon front. Oui, j'étais bizarre. Avais-je l'habitude de ce genre d’œillade ? Oh que oui. Habitué ? On s'habituait à tout, bien entendu, presque tout. Je justifiais alors mon intrusion en évoquant le matou fugueur, qui s'était réfugié dans ses arbustes bien verts. « Merde... C'est sûr qu'il vaut mieux que je passe par l'entrée, si je ne veux pas cette fois-ci, me faire menacer par quelque chose de plus terrible qu'un pinceau plein de peinture ! » lui lançais-je, en souriant, avant qu'un bruit ne vienne changer nos expressions. Dans un même mouvement, on se retourna vers le salon où... Sparrow dodelinait sur la table principale, se frottant doucement contre un vase qui y trônait. Mais c'est qu'ils nous provoquaient ! « Sparrow ! Tu- » Mais Phedra s'élança en premier, sur la pointe des pieds, alors que je m'étais arrêté à la porte vitrée entrouverte. Ferme-la Curtis, va pas affoler le chat, le vase semble coûter cher. Si tu ne veux pas avoir des dettes envers cette femme, laisse-la faire ! Option que je pris, observant la jeune femme avancer presque félinement vers l'intrus, affûté d'une collerette transparente qui entourait son cou. La manière dont elle se déplaçait avec lenteur étira doucement mes lèvres d'admiration. Sans grande peine, elle avait réussi à l'attraper, et me le confia en un rien de temps. « C'est exactement ce que je cherchais, viens-là vieux matou. » Celui-ci enfonça ses griffes dans mon bras en guise de salutation, ce qui me fit un instant froncé les sourcils, avant de les arquer aussitôt à la suggestion de Phedra. « Un rien te pousse à la fête dis-moi. » lui répondis-je, d'un regard taquin, avant de retenir Sparrow qui commençait à remuer comme un forcené. « Eh bien... avec plaisir, mais je vais d'abord ramener mon petit abat-jour ! Donne-moi deux minutes. » lui affirmais-je, en tapotant la collerette en plastique. Je repris le chemin de la plage, me retournant un bref instant vers la jeune femme encore sur son perron qui m'observait. C'est moi, ou on était troublé l'un comme l'autre par ce changement de situation ?

Arrivé chez moi, je déposais Sparrow dans le salon, lui offrant quelques croquettes. J'en profitais pour lui passer un sermon à voix haute, on aurait dit un père qui engueulait son fils adolescent. Tout en lui rappelant ses fautes, je retirais ma veste, l'accrochant au porte manteau en bois qui prônait près du vestibule, étant désormais plus à l'aise en tee-shirt. Devrais-je amener quelque chose ? C'était la moindre des choses tout de même, où sont tes manières Curtis ? Mais.. je n'avais pas fait les courses. Je tournoyais sur moi-même, cherchant une idée dans mon salon qui ne semblait venir. Pourquoi étais-je nerveux ? Certes, c'était Phedra Staton mais tout de même. Ah ça y est ! Je récupérais une paire de ciseaux dans un tiroir de la cuisine, et marchais jusqu'à la terrasse. Avec délicatesse, je coupais une tige de mon rosier royal, comme j'aimais l'appeler. Il était encore petit, mais donnait de jolies roses blanches, d'une couleur pâle si pure. C'était une vieille espèce anglaise, les même que ma mère chérissait avec tant de soin dans mon enfance. Je culpabilisais un instant d'en avoir couper une, et puis, la pensée s'estompa à l'idée que le geste pourrait plaire à Phedra, aussi impulsive pouvait t-elle être cette idée.

Devant la porte vitrée de sa maison, je cognais doucement contre le mur pour signaler ma présence, demandant subtilement la permission de rentrer chez elle. Bien entendu, c'était le mur qu'elle venait tout juste de peindre... Je levais la main, le dos de mes doigts était plein de peinture. Pourquoi ça  n'arrive qu'à moi ces conneries... Je soupirais discrètement contre moi-même, avant de vérifier si elle m'avait vu ou non. Profitant qu'elle est le dos tourné, je récupérais le pinceau qu'elle avait mis de côté, et d'un geste rapide, comblais les marques que j'avais involontairement laissé. C'est bon, on y voyait plus rien, allélouia ! « Yes ! » lâchais-je par réflexe, attirant sans aucun doute le regard de l'américaine dans ma direction. Je m'arrêtais aussitôt, papillonnant des paupières, avant de me retourner vers elle, le pinceau à la main devant le mur. « Il y avait juste... une petite marque mais c'est parti ! » Je délaissais l'outil près du pot de peinture, en oubliant de cacher celle qui se trouvait encore sur ma main. « ça m'ennuyait d'être invité à boire un verre, sans apporter quelque chose. Mauvais timing, je n'avais pas fait les courses, donc voilà. Ce n'est pas grand chose mais bon... » Je glissais la rose dans la main tâchée, marquée par ma maladresse, et la lui tendis devant elle. Je vis mon erreur au dernier moment, et il y eut un aller et retour entre le visage de Phedra et la preuve flagrante que je lui montrais. J'émis un petit rire, lui offrant un sourire chaleureux, me doutant qu'elle avait compris ce qui s'était passé. « Désolé... mais ça ne se voit plus, promis ! Sens la rose plutôt, c'est une des rares espèces qui soit parfumée. Ça te changera de l'odeur de la peinture dans laquelle tu as dû être plongée toute la journée. » lui assurais-je, en la lui laissant, avant de me diriger vers la table où deux verres et une bouteille avaient été déposées. « Rassure-toi, je suis plus doué pour ouvrir les bouteilles. » Oui, c'est vrai, je perçois vos doutes ! Comme promis, cette dernière fût ouverte assez facilement avec un effet sonore familier. J'aimais entendre ce petit "pop" exclamatif ! De quelques pas, je récupérais une feuille de l'essuie-tout posé près de la cuisine, que je pliais soigneusement en quatre. Puis, je me saisissais de la bouteille, la penchant vers le premier verre pour le remplir de moitié du liquide aux reflets ensoleillés. Et puis, d'un geste maîtrisé, je relevais la bouteille, en essuyant le goulot, que je tournais élégamment de trois quarts pour faire descendre la goutte à l'intérieur. Je ne me rendais pas vraiment compte de ma façon de faire, elle trahissait sans vraiment le vouloir une éducation particulière ou des compétences personnelles. Ce fût au tour du second verre, auquel je réservais lentement le même effet, que j'offris par la suite à Phedra, nos doigts se rencontrant un bref instant. J'avançais le mien, les faisant tinter l'un contre l'autre en une tonalité cristalline. « A notre drôle de rencontre. » saluais-je d'un nouveau sourire, plein de malice, goûtant le nectar doré entre mes lèvres. Il était plutôt bon.  


 

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MessageSujet: Re: "C'est quand je suis content je vomis, et là, là je suis super content" -Ft Ian   "C'est quand je suis content je vomis, et là, là je suis super content" -Ft Ian EmptyLun 15 Avr 2019, 14:56

Le chat enfin dans les bras de son propriétaire, j'enlevais les quelques poils qui se sont accrochés sur mon t.shirt. Heureusement pour Ian, la bête velue n'a rien cassé, juste des papiers qui sont échoués sur le sol. S'il avait cassé le vase, il m'aurait rendu un immense service. Un cadeau de cette femme qui me servait de marâtre, chose immonde qu'elle pensait à la mode. Je cherchais par tous les moyens de m'en débarrasser, mais rien à faire, cette horreur résistait à tout.

Lorsqu'Ian complimenta mes efforts sur la rénovation de la maison, je laissais apparaître un léger sourire et murmura un discret merci. J'avais du mal à accepter des compliments venant de personnes étrangères, toujours cette impression que c'était un simple geste de politesse. Mais cet homme me paraissait honnête, sans chercher à me servir une politesse "mondaine" comme je l'appelle. Les premières impressions se dissipent et je commence qu'il m'a l'air intéressant. Je ris au surnom qu'il donna à son chat, c'est vrai qu'il ressemble à un abat-jour avec cette collerette en plastique. "J'aime simplement profiter de la vie et dès que je vois une personne digne de cela, je n'hésite pas à lui proposer. Et pas de soucis, va enfermer l'abat-jour et je t'attends pour trinquer."

D'habitude, je fais très attention à ne pas côtoyer ce genre de personne trop exubérante à mes yeux. Mais ce Ian a un petit quelque chose qui m'intrigue. De plus, c'est un collègue et je préfère apprendre à le connaître et voir si son travail est fait correctement pour plus tard m'associer à lui. Je le regardais partir et serrait son emprise sur le chat qui tentait désespérément de reprendre sa liberté. Je lâchais un petit rire en voyant le regard de désespoir du chat. Pendant ce laps de temps, j'en profitais pour me rafraîchir le visage et enfiler un gilet loose pour ne pas attraper froid. La tâche de peinture sur mon visage nettoyé, je revins dans la cuisine pour préparer les deux verres de vin. Maman aurait été fière de moi, m'ouvrir à des inconnus et ne pas rester dans mon coin à rejeter la moindre forme de sociabilisation. Comme il n'était pas encore revenu, je pus checker ma boîte mail professionnel à l'affût du moindre travail à faire. Heureusement, pas de nouveaux mails, j'allais pouvoir accorder toute mon attention à mon voisin et en apprendre un peu plus sur lui. En révisant ma tenue, je vis que le top baillait au niveau des côtes faisant apparaître mon soutien-gorge. Je réparais vite la faute de goût en la cachant avec le gilet. J'étais enfin présentable pour accueillir mon invité et passer un bon moment, enfin je l'espère.

Un bruit provenait de l'extérieur et une touffe noire venait de faire son apparition, il était revenu pour boire cette bouteille qui s'impatientait. Je le laissais prendre ses libertés, s'approprier cette maison comme j'ai pu le faire la première fois que je l'ai visité. J'en profitais pour sortir deux verres et mettre la bouteille de vin en évidence. Je me suis retournée vers lui pendant qu'il avait un pinceau rempli de peinture et tout de suite mon regard s'est dirigé vers le mur fraichement peint. Mes yeux faisaient des aller-retour entre le mur et Ian. Petit à petit, ma mâchoire se contracta et mon regard s'aiguisa. Il venait de commettre l'irréparable, mais une petite voix me disait de me calmer, ce n'était que simplement de la peinture. "Eloigne toi de la peinture fraîche pour éviter ce genre d'incident et.. merci pour la rose. Comme tu le dis, elle sent divinement bon." Je pris un simple vase qui était dans la cuisine, le remplit d'eau et posa délicatement la fleur dedans.

Je l'observais verser le liquide couleur, il avait cette façon de faire que seul les connaisseurs avaient. D'un coup de main gracile et rapide, il remplit les deux verres et m'en proposa. Je levais le mien vers le sien pour les faire s'entrechoquer. "Oui à cette drôle de rencontre et pourquoi pas à une future collaboration" dis-je dans un demi sourire complice. Je portais le verre à ma bouche et laissais glisser un peu de liquide qui descendit dans ma gorge, pour le plus grand plaisir de mes papilles. D'une démarche quasi féline, elle prit place sur l'une des chaises de la cuisine et posa son regard sur son interlocuteur. "Dis-moi cher Ian, depuis quand habites-tu ici ? Je t'avoue que je n'ai pas trop fait attention à mes voisins... Les travaux ont accaparé toute mon attention et le travail aussi. Mais maintenant que le plus gros est fait, je vais tenter de faire connaissance avec tout le monde." Une nouvelle gorgée coula le long de ma trachée. Je voulais laisser la chance à cette personne, ne pas me montrer trop froide et rester sur mes préjugés. "Désolée si je n'ai pas trop fait attention à qui travaille au magazine. Disons que je ne vais pas trop vers les autres, je préfère ne pas perdre de temps et me concentrer sur ce que j'ai à faire. Mais dis moi, tu occupes quel poste ? Je suis curieuse de savoir."
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