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 Livin' life in the fast lane • Otto

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Jordan McGrath
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Jordan McGrath
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MessageSujet: Re: Livin' life in the fast lane • Otto   Livin' life in the fast lane • Otto - Page 2 EmptyDim 24 Mar 2019, 12:36

J’ai avoué depuis longtemps maintenant mon ressenti concernant ce jeune homme et ce qu’il m’inspire. Tout comme j’ai accepté aussi depuis un moment le fait que je n’avais pas envie de partir une fois mon verre fini. A cela s’ajoute la perspective de ce que lui ressent. On a beau passer une bonne soirée sur le ton du rire et de la confidence, de façon des plus détendues, je ne peux pas ne pas remarquer la façon dont il me regarde. Si d’ordinaire c’est fait de façon plus discrète sur le lieu de notre travail, là non. Je ne peux pas nier la lueur qui brille dans son regard. L’observation, la convoitise et disons le : cette attirance. D’autant que c’est réciproque. Otto m’intrigue depuis le premier jour. Je le trouve d’une rare beauté, et ses yeux rieurs me donne envie de plus. Son tempérament me met de prime abord en confiance et je passe un excellent moment. Mais alors quoi ? Qu’est ce qui me freine. Qu’est-ce qui nous freine ? Vous êtes sérieux ?
Ma curiosité nous a emporté sur le sentier des histoires de coeur. Une fille lui a brisé le sien, il s’est enfuit en Nouvelle-Zélande, et par compassion je lâche la phrase qui fait bien. D’ailleurs il le perçoit très bien. J’en ris. « Non, à mes copines je propose d’aller péter les jambes du gars. » Je rigole. Mais qu’à moitié hein. En fait... disons que je connais des gars… Mais peu importe. Regrettera, regrettera pas, il semble avoir tourné la page. Tant mieux. En tant que patronne j’ai besoin qu’il soit concentré à 100% sur nos objectifs. Et en tant qu’humaine, personne ne mérite de souffrir pour une histoire de coeur… Après m’avoir retourné la question je lui avoue que non, je ne suis pas en couple et ça ne m’intéresse d'ailleurs pas.

La monogamie c’est surfait qu’il dit. Je souris, amusée. Non que je sois d’accord. Je suis du genre fidèle quand je suis avec quelqu’un mais disons surtout que c’est le « ils se marièrent, eurent plein d’enfants et vécurent heureux » qui est surfait. Tellement archaïque comme perception. Non je ne suis vraiment pas faite pour ça, même si je crois que mes parents seraient ravis que je me pose enfin avec quelqu’un. Mais rien que l’idée d’y songer me file de l’urticaire. Non je n’ai vraiment pas envie de m’emmerder avec un mec à qui on doit rendre des comptes. Les routines, les obligations, les concessions, les doutes, la jalousie, tout ça… J’aime ma liberté. J’aime l’idée d’être libre, pleine d’assurance, carriériste, en contrôle de ma vie et sans avoir de compte à rendre à qui que ce soit. Le couple c’est surfait !
Notre conversation enchaine sur le whisky. Je viens de finir mon verre, enfin, et ça ne passe pas inaperçu. Et comme il a écouté mon histoire de famille un peu plus tôt, il réplique que je dois forcément songé à un breuvage de famille. Je souris, espiègle et très fière. Puis je me permets de le rassurer sur sa bouteille. « Si si il est très bon. Mais le whisky de base… c’est écossais tu vois… » Comment ça chauvine la britannique ? « Et si tu veux, quand un whisky est tourbé il a beaucoup plus de saveur et de caractère. Tu verras. Si tu gagnes la prochaine compète je t’offre la meilleure des bouteilles. »
Ah ah ! Voilà qui est dit ! Une belle carotte pour le motiver à bien travailler. J’éclate alors de rire devant sa tête.

Sa remarque suivante me laisse toutefois circonspecte et c'est moi qui doit tirer une drôle de tête. Sourire figé je le regarde ensuite corriger sa chienne et la mettre dehors. Il m’a dit que j’avais mis un temps fou à boire mon verre. Observateur. Ouai. Merci j’avais remarqué comme il me regarde… Devant sa proposition je me penche pour saisir la dernière part de pizza et tout en la mangeant je réfléchis. De loin je l’observe aller nourrir sa bête puis revenir. Ce type reste une énigme. Je ne comprends pas. Je ne comprends rien en fait. Ni lui, ni moi. Il y a manifestement, dans le regard une attirance évidente, un ressenti partagé. Sinon a quoi bon ces petites remarques, ces petits sourires qui durent depuis des jours. Si l’on était dans un tout autre type de relation, je crois que je ne me serais pas autant bridée. Là je ne sais pas. J’ai pas envie de partir et l’attirance que j’épourve pour ce type est évidente. Toutefois une petite voix dans ma tête ne cesse de me rappeler que je suis sa patronne, et que je suis là pour resserrer les visses de la boite pour laquelle il bosse. Cela n’a donc rien de raisonnable. Et pourtant, me voilà à accepter de boire un verre avec lui, chez lui, à prendre le plus de temps possible pour finir mon verre, et manger ma pizza. Lorsqu’il revient il se saisit de sa bouteille d’alcool, puis me regarde. Ça y est, on y est...
Il semble enfin comprendre mon dilemme et la raison pour laquelle j’ai mis si longtemps à boire mon whisky. Mine de rien, il pose alors la question. Et moi je souris. Trop amusée par moi-même et bien contente qu’il ait compris tout seul. Les yeux un peu baissés et toute souriante je finis quand même par le regarder, me mordant la langue et maîtrisant bien mal mon hilarité. Prise sur le fait,  je ne peux plus nier, il m’a démasquée. « En effet. » D’un mouvement souple j’attrape mon verre pour le lui tendre et laisse planer un instant ce silence plein de sous-entendus. Mais au final puisqu’on y est... je bois une gorgée de breuvage puis faisant tourner le liquide ambré dans le verre tout en savourant chacun de ses arômes je me décide à avouer quelque chose. « Vois-tu, tu me mets dans une situation délicate Otto. » Oui, j’y vais cash, et je ne prends pas de gants hein ! Après tout c’est moi qui tergiverse comme une malade. « Le genre de situation où la raison se dispute à l’envie. Le raisonnable au déraisonnable. » Nouvelle gorgée durant laquelle j’observe chacune de ses réactions. « Et toi et moi on sait qu’il n’y a rien de raisonnable. La seule question que je me pose alors c’est : jusqu’où es-tu un mec bien ? » Ma langue claque alors mon palais, ponctuant ainsi cette question pleine de bon sens. Bon ben voilà, carte sur table, j’avoue ma crainte. Ma vraie crainte. Celle de me laisser aller et que ce garçon, qui m’a l’air bien sous tout rapport, soit en fait une ordure qui pourrait se croire capable de profiter de la situation. Parce qu’il y en a des mecs comme ça. Qui à se taper la patronne se voient pousser des ailes. Et je n’ai pas envie de ça. Je veux que ma carrière professionnelle reste intouchable. Je suis prête à lui faire péter les deux jambes si jamais il met mon travail en péril. Et c’est sur cette question que repose toute mon incertitude. Verre en main, confortablement installée sur son canapé, je l’observe alors assimiler tout ce qui jusque là était resté sous silence. J’ai beau paraitre sure de moi en cet instant, je dois bien avouer que mon palpitant bat une cadence folle dans ma poitrine.
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Otto Winspire
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MessageSujet: Re: Livin' life in the fast lane • Otto   Livin' life in the fast lane • Otto - Page 2 EmptyVen 29 Mar 2019, 22:30



Ce qu’elle propose à ses copines après une rupture un peu moche me fait sourire. Et je ne sais pas pourquoi, mais je soupçonne un fond de vérité. Peut-être pas lui péter les jambes… Mais un court instant je l’imagine habillée toute de noir, accompagnée de ses copines et aller crever les pneus du type en question et pourquoi pas tagguer sa maison en le traitant de tous les noms qu’elles pourraient considérer comme convenables pour une telle occasion ! Au fond, derrière ses airs de femme d’affaire plongée corps et âme dans son travail, j’arrive à discerner depuis ce soir quelques traits d’une… fripouille ? Le genre qui a déjà fait quelques conneries pleinement assumées. Elle a cette lueur dans le regard, taquine, espiègle, par instants, qui ne me trompe pas sur son cas, bien que je taise tout ce que je pense maintenant. Elle n’a pas besoin de savoir que je la soupçonne d’être plus déconne que ce qu’elle paraît, ou souhaite paraître devant moi. J’imagine que malgré le fait d’être venue ici et d’avoir accepter un verre, elle espère conserver une image de patronne et pas de… pote ? Par peur de n’être plus crédible peut-être.

Bon, elle en profite quand même pour remettre les points sur les I concernant le whiskey, ses origines et les attentes qu’elle en a. Et je ne peux pas m’empêcher de sourire franchement en l’entendant parler ainsi. Un sourire qui se transforme en surprise, puis en rire lorsqu’elle me tend une carotte inhabituelle pour me pousser à gagner la prochaine compétition. C’est bien la première fois qu’un boss me propose de l’alcool en échange ! Hilare, je tends une main dans sa direction : « Deal ! » puis je me calme un peu, et ajoute : « T’es vraiment particulière comme patronne ! Habituellement, on me pousse en me disant qu’à la prochaine victoire on m’offre un p’tit séjour je ne sais où, ou un stage pour piloter autre chose… Mais toi, tu me promets une bouteille ! » Je secoue la tête en la regardant, les yeux pétillant d’amusement, soupirant. Quel dommage qu’elle soit ma patronne... Je fais ensuite un commentaire sur sa petite descente pour ce verre. La demoiselle a mis un temps fou à venir à bout de ce whiskey, et je pense à deux raisons probables pour qu’elle soit aussi lente dans sa dégustation. Mais comme elle m’a dit un peu plus tôt qu’il n’était pas mauvais, ce whiskey… J’ai la fâcheuse tendance de croire qu’elle voulait faire durer le moment. Je ne l’évoque pas, mais le suggère presque. Tout en gardant une espèce de distance de sécurité au cas où je me fais aussitôt refouler, et qu’elle décide de quitter les lieux sur le champ. La provocation ne passe pas toujours avec tout le monde. Bien qu’à notre première rencontre je ne m’en étais pas privé, et lui avais laissé entrevoir ce côté trop franc et culotté qui m’est propre : je n’y peux rien !
Et ça ne s’était pas si mal passé, à vrai dire. J’avais réussi à lui arracher quelques sourires. Mais ce soir, une sorte de petite gêne s’installe sur son expression, et après l’avoir remarquée, je chasse Guapa qui profitait de ce climat un peu tendu où on l’observe et où l’on surveille nos gestes et nos mots. En tout cas, c’est ce que je fais.

Je reviens auprès d’elle rapidement, et au culot, toujours, fait une petite remarque tout en posant une question. Je ne propose pas que l’on boive jusqu’à plus soif, mais un petit verre en plus, juste pour… la garder encore un peu ici ? Pour parler encore ? Pour lui arracher des sourires supplémentaires et la trouver de plus en plus jolie ? C’est le risque. Elle confirme ne pas avoir d’heure pour rentrer. Et je vois là une petite victoire. Le fait qu’elle soit ma supérieure m’empêche d’aller plus loin dans l’échange, en lui suggérant qu’elle n’aurait pas à rentrer… du tout pour la soirée. Mais c’est ma patronne. Et j’ose pas. Je la ressers sans ajouter quoi que ce soit, puis remplis à nouveau mon verre. Si elle tient vraiment à rentrer chez elle, plus tard, et que quelques verres se sont écoulés, je lui offrirai le taxi. Je ne la force à rien, après tout.
Lorsqu’elle reprend la parole, je repose avec douceur la bouteille, relevant mon regard vers elle, et l’observant. Sourcils légèrement froncés, j’attends sans mot dire, voulant comprendre ce qu’elle veut signifier par là, exactement. De quelle situation délicate parle-t-elle. Et sans que j’ai besoin de lui en demander davantage, elle le fait d’elle-même et le schéma commence à se dessiner dans mon esprit. J’ai du mal à cacher ma surprise face à sa franchise : j’ai rarement été aussi décontenancé, à vrai dire. Elle est intelligente cette fille, et diablement sûre d’elle. Le simple fait qu’elle la joue aussi franco la rend encore plus attirante qu’elle ne l’est déjà, et sûrement un peu impressionnante pour moi, au fond. J’ai toujours eu des… rencards faciles. Avec des filles plus impressionnables, et pas impressionnantes. Et croyez-moi, ça change radicalement de se trouver confronter à quelqu’un comme Jordan. Si bien que je suis à deux doigts de perdre mes moyens. Depuis la rupture, j’ai trouvé un peu de réconfort auprès de cette fille qui a l’air de m’attendre à chaque retour en Nouvelle-Zélande : une ancienne copine de lycée, qui n’a pas bougé de là où elle a grandi. Et qui, quand je suis célibataire et que je rentre un moment se montre toujours disponible. Alors je passe de cette fille dans l’attente, à l’attitude pleine de confiance de Jordan qui pose cartes sur table et qui met des mots sur ce qui semblait être en train de se passer.

Ca me fait tout drôle. J’ai l’impression d’être un adolescent un peu maladroit, qui perd ses moyens au moment où il va falloir défaire le soutien-gorge de sa copine. On échange un regard qui en dit plus long que le reste et ça me perturbe franchement. Elle tire les conclusions rapidement, mettant en évidence la situation autour de laquelle on semblait tourner jusqu’à présent. Je n’arrive pas à retenir un sourire, plus particulièrement lorsqu’elle me pose sa question. Une question dont la réponse la fera rester ou rentrer ; c’est à double tranchant. Je soupire, ne sachant pas comment justifier ça. Ni ce qu’elle entend par un mec bien. Et est-ce que j’ai envie de la convaincre ? Oui, assurément. Encore plus depuis qu’elle a révélé ses intentions aussi franchement. « Un mec bien hein ? » Assise en tailleur sur le canapé, je la détaille un instant, jusqu’à croiser son regard. Je m’approche un peu, comme pour lui confier quelque chose que la distance ne permet pas d’entendre. « J’imagine que c’est la situation professionnelle dans laquelle on se trouve qui t’inquiète le plus ? » Parce que c’est le cas pour moi aussi. « J’ai gros à perdre aussi. S’il te prenait l’envie de me virer sur le champ, en prétextant n’importe quoi, parce qu’entre nous il y aurait un accroc, ça pourrait être possible. Tu pourrais m’accuser de harcèlement, si tu voulais te débarrasser de moi et salir ma réputation. Et après… pour retrouver une place ailleurs… J'aurais quelques problèmes. » Je soupire un peu, et finis par poser ma jambe sur son genou, descendant ensuite sur son mollet, le pressant légèrement à travers son jean. « Mon but n’est pas de te créer du tort. Je t’apprécie, du peu que je te connais ; je te trouve brillante dans ce que tu fais, tu as un esprit fin pour les affaires, et juste.. là, dans un moment comme ça. C'est.. plaisant. Et t’es loin d’être désagréable à regarder, pour ne rien gâcher. » Je baisse un instant les yeux sur la main que j’ai posée sur elle, luttant un peu pour soutenir son regard si franc. Cette fille a un truc. Je me sens presque petit à côté d’elle. « Je recherche rien de spécial ; et toi non plus. Et même si tu décides de rester ce soir, et qu’on en reste là ensuite… On fera comme si rien ne s’était passé. » Mon regard croise à nouveau le sien, et je ne résiste pas à l’envie de glisser une mèche de ses cheveux derrière son oreille, puis de laisser glisser ma main le long de sa mâchoire jusqu’à saisir son menton entre mes doigts. « Je ne cherche pas à nuire aux personnes que je côtoie. Bien au contraire. » Et sur ce dernier aveu, je me décide à effacer cette distance ; peut-être simplement pour savoir si le feeling physique est là entre nous. Je me redresse un peu sur mon assise et m’approche, ramenant son visage près du mien jusqu’à ce que nos lèvres se rencontrent. Le goût du whiskey est léger sur sa bouche, et lentement, les baisers s’enchaînent, la douceur laissant place à une ardeur plus prononcée. « Je t'ai convaincue ? » je demande, murmurant presque, contre ses lèvres, retenant un sourire, tout en plongeant dans le bleu de ses yeux. De mes mains, je rapproche son corps, jusqu’à ce qu’il se retrouve contre le mien ; la chaleur qui se dégage de ce contact affole mes sens, et rapidement je commence à défaire les boutons de son chemisier. Glissant mes doigts sur la peau nue de ses épaules, je la regarde un instant, cessant les baisers, comme pour obtenir un accord tacite de sa part. Quelques secondes filent avant qu’un léger sourire anime mon visage et que je prenne la décision du point de non-retour. « Viens. » je souffle à son oreille, tout en ne lui laissant pas vraiment l’occasion de me suivre, mais plutôt de s’accrocher à moi, alors que je passe mes mains sous ses cuisses et me redresse. Après avoir crapahuté jusqu’à l’étage sans trop de difficultés, je pousse la porte de ma chambre du bout du pied, et dépose Jordan sur le lit. Je la regarde un bref instant, légèrement décoiffée, un peu déshabillée, et cette vision me fait un effet de dingue.
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Jordan McGrath
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MessageSujet: Re: Livin' life in the fast lane • Otto   Livin' life in the fast lane • Otto - Page 2 EmptyVen 31 Mai 2019, 13:24


La soirée prend soudainement des chemins dangereux. On pourrait facilement s’y casser la gueule, trébucher ou bien par peur rebrousser chemin. Mais je ne suis pas du genre à rebrousser chemin. Je sens. Et je sais que lui aussi. Je sens cette électricité dans l’air qui s’intensifie au fur et mesure que le temps passe. Je nous sens prendre des pincettes, marcher sur des oeufs, faire attention à ce que l’on dit ou sous-entend, mais ça ne trompe pas. Il me plait, je lui plais, et seule notre relation professionnelle nous arrête. Je suis sa patronne et lui mon employé. Avez-vous déjà entendu dire qu’il ne fallait jamais mélanger business et relation ? Et ça c’est ce que nous nous demandons depuis le début de cette soirée. Est-ce raisonnable ? Certainement pas. En avons-nous envie ? Je pense que oui. Verre de whisky en main, j’ai tout de même fini par y retremper les lèvres, laissant le liquide ambré me bruler la gorge et me donner du courage. Puis je décide enfin de jouer carte sur table, et de lui faire comprendre que oui, on a très certainement la même idée en tête, mais voilà ce qui bloque. Je mets des mots sur ce qui nous arrête potentiellement et en silence il m’écoute. Enfin je reprends une gorgée pour me rassurer. J’ai beau donner l’impression d’être une femme confiante et sure d’elle, il n’en demeure pas moins que c’est nos deux carrières qui sont en jeu. Et que, en dehors de l’histoire d’amour tragique qu’il vient de me raconter je ne sais concrètement pas comment ce garçon se comporte avec les filles. Ma carrière merde !!! Le silence s’éternise tandis qu’il réfléchit à une réponse à me donner. Et moi, j’ai mon coeur qui bat la chamade et qui vient d’appuyer sur le bouton pause de mes envies.

« J’imagine que c’est la situation professionnelle dans laquelle on se trouve qui t’inquiète le plus ? » - « Mais quel garçon intelligent… » que je murmure moqueuse à souhait avec une touche d’amertume. Oui c’est exactement ça. Tout proche de moi j’ai du mal à me concentrer sur ce qu’il dit, mon regard s’attardant bien trop longtemps sur ses lèvres. Toutefois, ma question mérite réponse, et je me dois au moins d’y prêter attention. Il mentionne mon pouvoir et ma capacité à le virer d’un claquement doigts si j’en ai envie. Oui… mais non en fait. Ce n’est pas si simple. Si cela devait arriver il aurait bien plus de chances que moi de retrouver du boulot en réalité. Déjà parce qu’il a fait ses preuves en tant qu’athlète. Et moi ? Quelle preuve ai-je fait de mon talent ? Et ensuite, lui c’est un homme. Moi ? Je ne serais que la blonde étrangère, voir incendiaire qui aurait fait un excès de zèle. On irait raconter que c’est lui qui m’a éconduit, que j’ai joué à la jalouse diabolique ou que sais-je. Parce que soyons clair, notre société est misogyne et pourrie jusqu’à la moelle, et que l’opinion publique est déjà formatée. Je suis une femme, je suis une blonde. Je suis une femme de pouvoir, et cela fait d’entrée de jeu de moi une pute. Alors non, ce n’est pas si simple. Cependant si l’idée me traverse l’esprit, je n’ai pas le temps de la formuler qu’il continue. Il m’estime, m’apprécie, et son contact sur ma jambe me déconcerte un peu. Mon inquiétude se fait présente sur mon visage et l’espace d’une seconde je me retrouve dans l’incertitude de l’adolescente que je fus face à son premier petit copain. Il ajoute que je ne suis pas désagréable à regarder, départ, très certainement de ce qui nous a mené ici, et cela me fait sourire. Et enfin il joue carte sur table. Rien à espérer, rien à désirer, simplement se laisser aller, sans contraintes, sans complications, sans pression. Il ne veut pas me faire de mal. Et j’aime entendre ça.

Il ose une autre approche, un autre contact. Une main glissant une mèche derrière mon oreille. J’en frissonne mais je reste impassible au possible. Toujours assise, là en tailleur sur son canapé, le verre de whisky dans une main, posée sur mon genou. Ce touché me grise et je sens doucement ma volonté céder. Le bouton pause redémarre. Soudain il se rapproche encore, doucement, et je reste toujours impassible, le laissant aller au bout de son geste, laissant ses lèvres se poser sur les miennes. Ce n’est qu’à ce moment là que je me décide à réagir, succombant bien volontier à cette proximité. Je réponds à ce baiser y ajoute même mon propre désir. J’apprécie la douceur de ses lèvres, leur chaleur et le léger gout d’alcool résiduel. Et j’aime ce que ça provoque en moi. Je sens une douce chaleur m’envahir et mon épiderme devenir plus sensible. Ma main libre va même jusqu’à se trouver un chemin jusqu’a sa nuque, déclamant avec limpidité que nous nous retrouvons bien sur la même longueur d’onde. Soudain il stoppe l’échange venant murmurer contre mes lèvres et plongeant son regard dans le mien.

Convaincue ? Je m’écarte un peu, ma main toujours fichée dans sa nuque et me pince les lèvres, y passant rapidement la langue et goutant encore la saveur qu’il vient d’y laisser. Et à mi-chemin entre plaisanterie et sérieux impitoyable je déclare, sur le ton de la conversation. « Je ne te virerai pas. Je te ferai péter les jambes. Ça passera pour un accident. » Et là, je sais, qu’il ne retrouvera pas travail. Cette précision faite, je souris puis ramène brusquement ses lèvres vers les miennes et nous reprenons là où nous en étions précédemment. Je crois que ça répond amplement à sa question. L’écart entre nous disparait rapidement et sous l’ardeur du moment je tends le bras pour poser le verre sur la table basse. Les deux mains enfin libres je peux m’appliquer à lui rendre mes sensations en caresses. Son dos, ses cheveux, ses épaules… Et cette chose brulante qui se réveille dans mes entrailles. Je sens alors les doigts d’Otto s’agiter sur ma chemisier et le regard qu’il me lance demande presque permission. Je me mordille la lèvre en souriant, le laissant faire et frissonnant lorsque ses doigts me caressent l’épaule. La chaleur qui s’échauffait en moi devenant soudainement plus brulante et c’est le regard brillant que j’attends la suite. « Viens. »

Un cri de surprise m’échappe lorsqu’il me décolle soudainement du canapé, suivit d’un rire. Si je m’attendais à ça. Le décors change alors rapidement. Des murs, des cadres et je tourne la tête de droite à gauche pour un peu observer ce qui se passe. Cependant, dans cette position, et ne voyant pas grand chose je décide de reprendre ce que je faisais plus tôt, et m’agrippant bien plus a lui, je dépose de brulants baisers sur ses lèvres, l’empêchant ainsi de voir où il va. Soudain, le monde bascule une nouvelle fois. L’atterrissage sur un truc grand et moelleux m’indique qu’il vient de me déposer sur le lit. Il me regarde un instant et avant qu’il ne revienne à la charge je roule sur le coté et m’échappe. D’un mouvement souple et rapide je me redresse et lui fait non du doigt tout en claquant la langue. Je me détourne alors de lui et observe les lieux. « Toujours observer la tanière d’un garçon pour savoir à qui on a affaire… »  Règle essentielle à la survie. Je lui jette un coup d’oeil amusé. Je n’ose imaginer sa frustration à ce moment là, mais en même temps, je suis moi, et je ne suis pas comme une nana lambda qui succomberait au premier charme. Non, non, non. Et puis sa tête vaut une nouvelle fois de l’or. Déambulant dans sa chambre j’observe les coupes, les photos et la planche accrochée au mur. «  Première planche ? Ohhh un petit quokka ! » J’attrape alors un cadre pour y regarder un jeune Otto, le petit marsupial dans les bras. Plus mignon tu meurs. Le quokka bien sur… «  Que c’est mignon tout plein. » Que ça m’amuse, mais que ça m’amuse. Ce jeu, sa tête, l’attente… Grand sourire aux lèvres, de celui de la petite peste que j’aime parfois être je reviens alors vers lui, déboutonnant négligemment mon jean, et retirant mes converses d’un coup de pied. Ne m’arrêtant pas là, je m’approche de lui et sans le quitter du regard je soulève son tee-shirt. «  Les magazines disent qu’il y a plein de tatouages là-dessous… » J’hausse des sourcils intrigués et ni une ni deux je soulève le tissus qui vire bientôt par dessus la tête. Un regard appréciateur se pose alors sur ce que je vois. Un torse fin et musclé et… tatoué… Dire que je ne les avais pas déjà vu serait mentir -merci les magazines, et oui j’ai fait mes devoirs avant d’engager le premier venu- mais les voir en vrai… «  Ma parole mais c’est une toile de maitre. » Que je lâche en souriant, mes yeux bleus plantés dans les siens. J’entreprends alors de faire le tour, afin de voir jusqu’où s’étendent les pièces, tout en laissant quelques doigts négligemment trainer sur sa peau. Je sais ce que cela provoque en lui. Frissons et chatouillis, provoquant encore plus de frissons. Et j’en ai la chair de poule moi-même. Dans son dos les tatouages s’étendent encore et du bout des doigts j’en dessine certains contours. Enfin je réapparais devant lui, me mordant la lèvre pour tenter de retenir un sourire de triomphe. Mes doigts suivent alors la sorte de tribal qui lui descend sur la hanche puis rejoignent son jean que j’entreprends de déboutonner lui aussi. Puis, curieuse, je demande. «  Ils descendent jusqu’où ? »
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Otto Winspire
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MessageSujet: Re: Livin' life in the fast lane • Otto   Livin' life in the fast lane • Otto - Page 2 EmptyVen 31 Mai 2019, 20:42



J’ignore si tout cela est très sérieux. En tout cas, c’est loin d’être raisonnable. Mais pour autant, ça ne retire pas cette envie que j’ai et qui concerne ma patronne. La façon dont elle aborde le sujet me désarçonne quelque peu. La séduction qui se voulait retenue jusqu’à présent vient d’être nommée telle qu’elle est réellement. Et loin de nous décontenancer, on se retrouve à parler de la manière dont cela pourrait se dérouler et de nos attentes respectives qui pourraient coïncider, si j’en crois nos besoins respectifs. Je ne compte pas me relancer dans une relation sérieuse, pas après la gifle reçue dernièrement qui a eu le don de me clouer au sol pendant un long moment. Et elle, carriériste et dotée d’un planning ultra serré, la place pour une relation qui irait au-delà du plaisir charnel est déjà compromise, si ce n’est inexistante. Quelque chose de léger, sans comptes à rendre, sans promesses. Voilà qui pourrait être source de facilité pour accéder à la partie agréable d’un duo, sans avoir les désagréments à côté.
Alors, après avoir discuté de tout ça et donné les raisons qui pourraient lui faire penser que je ne suis pas un sale type, de ceux qui pourraient chercher à lui nuire, je me lance. Si elle n’a pas fait un mouvement pour encourager ma tentative, et que j’ai eu le temps de me poser plusieurs fois la question de savoir si elle n’allait pas m’en coller une lorsque je me serai trop approché… Elle ne m’évite pas le moins du monde. Le baiser dure plus que ce que j’avais pu imaginer. Elle vient chercher mes lèvres lorsque je feinte un léger recul et je me rassure sur le fait que le fameux feeling est là. Depuis le baiser échangé avec Lou le soir de notre première rencontre, le baiser d’amorce est devenu un moment fatidique pour savoir si ça va le faire ou non. Et là, avec Jordan, j’en suis certain. Sa façon de m’embrasser me donne une quantité d’idées quant à la suite des événements de cette soirée.

Lorsqu’elle m’annonce que je ne risque pas un licenciement, mais plutôt un… "accident", je l’observe  le temps d’une seconde afin de savoir si elle déconne, si c’est de l’humour anglais, ou si… c’est une menace latente. Mais je n’ai pas le temps de me décider, elle m’embrasse à nouveau et je laisse tomber mon questionnement, souriant d’amusement malgré tout entre deux baisers. Je commence à défaire les premiers boutons de son chemisier, j’ai envie de la voir sans, de découvrir le goût de sa peau, ses courbes. Alors puisque ça commence à devenir une idée obsédante dans mon esprit, je la saisis et l’emmène dans ma chambre tandis qu’elle s’agrippe à moi et ne se montre pas avare de baisers.
La voilà sur le lit, et intérieurement je la trouve sublime mais me garde de le mentionner à haute voix. Il va falloir passer aux choses sérieuses, et très étrangement, j’ai un peu la pression soudainement. J’ai envie d’être à la hauteur, ne pas la décevoir. Une chose à laquelle je ne pense pas forcément. Mais dans son attitude, avec toute cette confiance qui émane d’elle, cette lueur dans le regard qui ne me laisse pas de marbre, son aplomb naturel, j’ai la sensation qu’elle en attend beaucoup. Peut-être est-ce aussi le fait qu’elle soit ma patronne et que je la sens maîtriser le pouvoir avec dextérité…

Elle me coupe dans ma réflexion et en renversant complètement la situation. Elle file telle une anguille, se rendant inaccessible et je me dis que ça y est, je suis cuit. Elle me testait jusqu’à présent et je suis en train de me prendre le plus gros râteau du monde par ma boss qui va me coller une honte monumentale. Elle en rajoute avec son petit signe qui me signifie que là c’est…non. Et puis… Ce qu’elle dit fait arrêter le cours de mes pensées et j’éclate de rire, passant les mains dans mes cheveux, ne comprenant rien à sa démarche. « Tu peux ouvrir les placards aussi et constater que je ne retiens aucune prisonnière ici. » La voyant observer tout ce qui se trouve dans ma chambre, je précise, moqueur : « Quoique j’ai pu me débarrasser des corps… » Je m’appuie contre le lit, la regardant faire et secouant la tête lorsqu’elle commente la photo avec le quokka : voyage scolaire en Australie, lors de mon année de terminale. Génial. Je ris malgré moi et ajoute : « C’est bien la première fois qu’une fille dresse mon profil psychologique en entrant dans ma chambre. » Entre l’amusement et la frustration, je navigue, coule, remonte à la surface et je crois bien qu’elle est décidée à me faire tourner en bourrique. Je la vois approcher maintenant, sourire aux lèvres – au moins il y en a une qui s’amuse ! – probablement très fière d’elle et de ce qu’elle provoque. Je ne cherche même pas à cacher quoi que ce soit. Elle sait pertinemment que c’est une forme de torture qu’elle applique sur moi pour se divertir. Ayant terminé son tour du propriétaire, je vois ses doigts déboutonner son jean, comme si de rien n’était, et quitter ses chaussures dans la foulée. Se déciderait-elle enfin à passer aux choses sérieuses ?! Elle joue, elle joue excessivement avec moi, plongeant son regard dans le mien et glissant une main sous mon tee-shirt, faisant mine de le soulever. Son commentaire au sujet des tatouages me fait plisser les yeux, mais je n’ai le temps de rien faire, la voilà qui soulève complètement mon vêtement, s’empressant de le retirer totalement. Ok, c’est elle qui décide jusque là.

Son chemisier entrouvert laisse deviner la dentelle de ses sous-vêtements et la naissance de sa poitrine, et si elle croit qu’elle va rester habillée longtemps ainsi… Mademoiselle se fourre le doigt dans l’œil. Elle jette un coup d’œil aux tatouages présents sur mon torse, puis revient bien vite me sonder de ses iris bleu glacier. Un sourire en coin me vient à sa réflexion et je lui rétorque aussitôt : « Tu ne t’attendais pas à faire une sortie culturelle ce soir, hein ? » Elle me tourne autour, laissant glisser ses doigts sur ma peau, déclenchant des vagues de frissons partout sur mon corps. Je ne vais pas pouvoir rester sage bien longtemps, malgré tous mes efforts pour ne pas la pousser sur le lit, lui dire de se taire et de laisser nos envies parler. Car même si elle se réjouit de me faire languir ainsi, je suis prêt à parier qu’elle n’est pas aussi insensible que ce qu’elle souhaite laisser paraître. Ses doigts courent maintenant sur mon torse, descendant jusqu’à mes hanches, et laissant sur leur passage une chair de poule bien visible. Je commence à prendre goût à son petit jeu et ne peut retenir un sourire en voyant ses yeux pétiller de malice. L’instant d’après je comprends qu’elle vient de déboutonner mon jean et je peine à déglutir. « Les magazines ne le mentionnent pas ? » je réplique, reprenant ses mots précédents. « J’imagine que tu vas devoir le découvrir par toi-même. » Un air joueur plaqué sur mon visage, je l’observe quelques instants sans rien dire, avant de descendre mon jean sans la quitter du regard. Je me débarrasse du pantalon posé à mes pieds ;  maintenant, mon envie pour elle est particulièrement visible. « Je crois que je peux garder les chaussettes, mes pieds ne sont pas décorés. » Puis je fronce les sourcils, jouant la comédie à fond, je m’empare des pans de son chemisier, et glisse mes doigts jusqu’aux boutons que je n’avais pas défaits jusqu’à maintenant. Je fais descendre le vêtement le long de ses épaules, de ses bras, appréciant la vision qui s’offre à moi, trahissant mes pensées par un sourire qui en dit long. Mes doigts se déplacent dans le bas de son dos, caressant sa peau, alors que je penche mon visage vers elle, venant embrasser ses lèvres avec une douceur qui contraste complètement avec ce qui me passe par la tête. « J’imagine que tu n’as rien contre les chaussettes portées au lit ?! » Un sourire fend mon visage en deux, avant de lui voler un baiser. Lentement, je recule vers le lit, l’attirant aussi, et m’assieds sur le bord du matelas. Mes mains s’emparent des rebords de son jean, et retenant mon souffle car l’envie monte bien trop, je lui fais quitter son vêtement. Je me mords la lèvre en la contemplant : elle est magnifique. Puis j’observe les expressions de son visage, soupire légèrement, et j’entrouvre la bouche comme si j’allais parler sauf que… d’un geste rapide j’enroule un bras autour de sa taille et la fais tomber sur le lit. Passant au-dessus d’elle, posant mes mains sur ses courbes, je plonge sur ses lèvres. « J’en ai assez de discuter. Et ne me parle plus de ce quokka. » je murmure, avant de quitter ses lèvres pour disperser des baisers au creux de ses seins, libérés de la dentelle noire d’un coup de doigts adroit.

Mes mains caressent sa poitrine, mes lèvres embrassent son ventre. J’entends sa respiration accélérer légèrement lorsque je descends un peu plus, écartant ses jambes afin d’y prendre place. Embrassant la chair de l’intérieur de ses cuisses, c’est à mon tour de la faire languir, lui laissant espérer que le dessous fait de dentelle noire ne reste pas en place. Relevant le regard sur elle, un sourire amusé anime mes lèvres qui reprennent leur ballet sur sa peau, déposant ici et là des baisers. La sentant impatiente, je me redresse quelque peu, regroupant ses jambes pour finalement me débarrasser de ce tissu. « Pas besoin ! » je déclare, avant de retrouver ma place, lui arrachant enfin un premier gémissement.
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MessageSujet: Re: Livin' life in the fast lane • Otto   Livin' life in the fast lane • Otto - Page 2 EmptyDim 02 Juin 2019, 18:59


Les sentiments qui m’habitent sont multiples, explosifs et contradictoires. Il y a une certaine fascination et une certaine victoire à obtenir soudainement ce que je désirais secrètement. Fascination, victoire et aussi excitation. Oui je suis excitée comme une puce, comme une gamine qui arrive enfin devant les manèges après avoir rêvé si longtemps de la foire. Mais je ressens aussi de l’appréhension, savoir si cela va être à la hauteur de mes espérances et si JE vais être à la hauteur des siennes. Parce que c’est une chose que de fantasmer sur un gars, mais c’est une autre que se retrouver dans le lit de l’objet de ses fantasmes. Oui je mentirais si je disais que je n’ai pas déjà imaginé des choses. Oh pas grand chose, simplement le contact de ses doigts sur ma peau nue, la saveur de ses lèvres. J’y pense depuis le premier jour où j’ai fait sa rencontre et qu’il m’a répondu avec arrogance, un air mutin sur le visage. Et là je peux enfin y accéder. Ça fait des jours que je le fréquente en tant que patronne et des jours que son sourire et ses yeux rieurs me laissent songeuse. Il a cette énergie, cette répartie qui me plait, me fait rire, m’amuse et m’attire. Et ce soir, quand j’ai accepté de venir boire ce verre chez lui, je n’étais pas certaine de comment cela se finirait. Je n’attendais rien, n’espérais rien. Mais dans le fond je crois que je n’osais tout simplement pas y songer. Je voulais juste voir, toucher du doigt l’individu qu’il est en dehors d’être mon employé, puis rentrer chez moi. Apprendre à le découvrir un peu plus dans le privé. Savoir qui il était dans l’intimité. Un mec drôle, et attachant. Ça doit bien faire trois heures que je suis ici et bon sang ce que j’ai trainé à le boire ce verre. Et puis finalement, sentant que l’alchimie était bien trop magnétique, et sous ses questions orientées, j’ai finalement tout avoué. Et j’ai bien fait.

Arrivée dans sa chambre je lui échappe telle une anguille et entreprend de faire le tour du propriétaire. C’est toujours intéressant une chambre à observer. On est dans le coeur même de la tanière, dans l’intimité de la personne. Je serais presque tentée d’ouvrir les placards et il m’en donne même l’autorisation. Ceci m’arrache un rire, et je ne fais qu’hausser un sourcil curieux quand il parle de corps dont il aurait pu se débarrasser. Ah oui ? Voilà une question qu’il faudra creuser. Mais pour l’heure je suis plus décidée à aller vérifier s’il a bien une multitude de tatouages sur le corps. L’atmosphère se réchauffe rapidement. Et s’il me plaît de jouer avec lui ce n’est que pour retarder un peu le plaisir qui s’annonce. Mais si je me trouve comique c’est sans compter sur le caractère aussi comique de mon partenaire. Je joue la fière, la fille sure d’elle là, à tourner autour de lui, mes doigts parcourant sa peau, dessinant le contour de ses dessins à l’encre. Tatouages qui me donnent particulièrement envie de goûter à sa peau. J’y vais même de ma petite provocation lorsque mes doigts déboutonnent judicieusement son pantalon.
Sa remarque m’arrache alors un rire, que je réprime bien vite en me mordant méchamment la langue. Bon sang je suis toute chose. Je me sens vibrer de l’intérieur, le cœur battant et la respiration irrégulière. L’anticipation de ce qui ne devrait pas tarder à se produire me fait bouillir de l’intérieur. Jean déboutonné il le fait glisser sur ses pieds, répondant ainsi à ma question. J’écarquille de grands yeux, bouche ouverte de surprise. « Tu en as même sur les jambes ! Mais tu es une véritable oeuvre d’art ! » Il y a du propre et du figuré dans cette phrase. Ce que je vois, tout ce que je vois, me plait allègrement et fait vraiment bouillir mon sang. C’est alors qu’il lâche la phrase tue l’amour au possible. Si cela a pour but de me décontenancer, je me contente au contraire de le saisir par les bras, comme si une idée lumineuse me traversait l’esprit.

« Oh si ce n’est que ça, on peut changer le programme pour une soirée pyjama. Je sais ! Je te fais les ongles des pieds et toi tu me fais des tresses. »

Je m’en mords la langue pour ne pas éclater de rire et me rapproche de lui jusqu’à venir frôler son torse, souriant d’une oreille à l’autre. Si il dit banco je crois que je le tue, et c’est moi qui irait planquer des cadavres. Ça tombe bien il a un chien pour ronger les os.
Mais par chance il ne retient pas l’idée et préfère me délester de mon chemisier, dévoilant la dentelle qui se cache en dessous. Ses doigts frôlant ma peau j’en frissonne d’excitation et plonge mon regard dans le sien avant que ses lèvres ne rejoignent les miennes avec tendresse. Cette délicatesse me fait défaillir littéralement et mes mains reprennent leur exploration sur son corps. La fièvre me prend progressivement et je me sens doucement m’abandonner jusqu’à ce que… douche froide. Les chaussettes : le retour.

« J’imagine que tu n’as rien contre les chaussettes portées au lit ?! »
J’éclate de rire. Hors de question ! Plus tue l’amour tu meurs et c’est non ! Je préfère encore le quokka.  Mon rire retentit tandis qu’il me traine jusqu’au lit. « Même pas en rêve ! Ou alors moi aussi je garde les miennes. » Ah ben oui. C’est donnant donnant et je me doute -j’espère- que lui non plus n’apprécie pas la vision d’un corps nu se terminant sur une paire de chaussettes. En plus j’ai de très jolis petits pieds et ce serait un sacrilège que de les garder couverts. Mais il est hors de question que je les enlève si lui garde les siennes. Assis sur le lit je m’approche pour me faire une place entre ses jambes et me penche pour l’embrasser avec douceur. S’en prenant à mon jean il rétablit le score en me le faisant quitter et j’aime, j’aime beaucoup le regard brulant qu’il pose sur moi. Puis pour la troisième fois en l’espace de quelques minutes, le monde bascule une nouvelle fois, et je me retrouve soudainement sous lui, allongée sur le lit. Nulle envie de rire, je ne demande que ses lèvres. Il m’ordonne de me taire et de ne plus parler de quokka. Oh mais non ! C’est tellement mignon un quokka. Ouvrant la bouche, c’est ce que je m’apprête à répliquer mais je perds soudainement le fil de ma réflexion. Qu’est ce que je voulais dire déjà ? Ses lèvres sont descendues dans le secteur de ma poitrine et cela m’arrache des soupirs. Je sens ma peau s’électriser sous ses baisers et frissonner au contact de ses mains. Une douce chaleur se répand dans mon corps tandis qu’il continue son cheminement, explorant avec ses lèvres chaque parcelle de ma personne. Mon ventre, mes hanches, mes cuisses. Le frisson qui m’ébranle est bien la preuve significative de mon désir grandissant. Puis vient le premier râle de bonheur.

Mon corps se tend, mon dos se courbe, c’est si bon. Mes muscles se contractent sous la sensation de bien être. J’en veux plus. J’ai besoin de plus. Je veux sentir ses mains sur mon corps, courir sur ma peau. Je veux sentir son corps contre le mien, épouser sa chaleur, sentir son désir en moi. Et tandis qu’il oeuvre admirablement entre mes cuisses, je peine à garder les idées claires, submergée par les vagues de plaisir qui se répercutent dans tout mon corps. Mon désir brule et ne cesse de grandir. C’est une douce torture à la fois insoutenable et si agréable pourtant. « Ça suffit. » Que je lâche difficilement entre deux soupires équivoques ; ça m’est presque pénible de le dire, et j’en serais presque frustrée. Mais là tout de suite, je désire tellement plus. L’attrapant par la main, je le tire pour le faire remonter. Et il n’est pas encore en totalité sur moi que je me jette avec passion sur ses lèvres, l’embrassant avec fougue. Mes bras viennent l’enserrer et mes mains caressent son corps avec passion. Son dos, ses hanches, ses fesses. Sentir sa peau contre la mienne, la chaleur qu’il dégage, ça me rend folle. Instinctivement mon bassin se tend vers lui alors que je l’emprisonne entre mes jambes et verrouille ces dernières autour de son bassin. Je m’emploie alors, portée par mes envies, à dévorer ses lèvres, son cou, allant même mordiller sa maxillaire puis déposant des baisers sur ses épaules, lui offrant ma gorge. Et dans le même temps, mes mains se sont appliquées à faire glisser le dernier pan de tissus qu’il lui restait, libérant ainsi ce qui me fait envie en ce moment même. Enfin il n’est plus temps au jeu d’esprit et aux phrases bien placées. C’est le temps du plaisir. Du partage. Et de l’exaltation.

...

Lorsque je m’éveille il fait toujours nuit. Mais une nuit déjà bien avancée puisque j’entraperçois à travers les rideaux les premières lueurs du jour. Je me sens… bien. Reposée, conquise et pleinement satisfaite. La vie et belle. Instinctivement un sourire vient étirer mes lèvres puis je tourne la tête pour observer quelques secondes Otto profondément endormi à coté de moi. Son bras en travers de mon ventre, je le regarde un instant mais à présent parfaitement réveillée, je m’extirpe sans bruits des draps. Luttant sans bruits contre la pénombre, je trouve mes affaires puis sors de la chambre et me rhabille dans le couloir histoire de faire le moins de bruits possible. Enfin je descends au Rez de chaussée. Guapa m’accueille joyeusement s’empressant d’aller me chercher sa balle, et cela me fait rire. Elle a autant d’énergie que son patron. Tous les deux se sont bien trouvés décidément. Toujours en faisant le minimum de bruit, j’ouvre la baie vitrée afin que la miss puisse aller se soulager. Puis je cherche mon portable, et l’ayant trouvé je soupire de désespoir devant la montagne d’appels manqués et de messages reçu. Nouveau soupire. Restons habitée par ce sentiment de plénitude. Je finis par ranger mon téléphone dans mon sac et me servir un verre d’eau que j’engloutis d’une traite. Enfin j’attrape un papier et un crayon, et laisse un mot à l’intention de mon hôte. Un simple et petit mot. "Merci : )"
Puis en dessous, ne pouvant m’empêcher de sourire à ma bêtise. Un dessin.
Une petite tête de mort signée Jordan.

Simplement histoire de lui rappeler qui est la patronne.
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MessageSujet: Re: Livin' life in the fast lane • Otto   Livin' life in the fast lane • Otto - Page 2 EmptyDim 09 Juin 2019, 21:52



Une bouffée d’air frais. Depuis quand l’introduction à la phase sexe a-t-elle été aussi légère que maintenant ? Elle est ma patronne, et pourtant… Je découvre une jeune femme totalement décomplexée, qui dit haut et fort ce qu’elle pense et fait ce qu’elle dit. Et bon sang, que ça fait du bien. Si je la trouvais déjà canon au premier regard posé sur elle lors de cette réunion, je la trouve carrément sublime à présent. Pleine d’assurance, pétillante, malicieuse, joueuse… De quoi me rendre fou. Et j’adore ça. Je ne peux qu’être impatient de connaître la suite qui va se jouer entre les draps ; l’aperçu qu’elle me donne me rend bien trop curieux.
L’ambiance est décontractée, sûrement presque un peu trop pour une première fois si j’avais l’intention de passer pour une espèce de Don Juan irrésistible. Elle fait sauter toutes les barrières, si bien que je suis incapable de tricher. Je lui livre tout ce que je suis. Un type avec un peu de bagout, je ne filtre pas ce que je pense, ni les conneries capables de sortir de ma bouche. Pas besoin de prétendre qu’elle ne me fait pas un effet de dingue, je la dévore du regard, elle tout entière. Peut-être qu’elle va détester la nuit passée avec moi, et qu’on en restera là. Peut-être qu’elle regrettera cet écart dans sa carrière, plongée dans le doute de mon silence au sujet de cet épisode, et qu’elle ne voudra pas réitérer l’expérience. Alors, autant être soi-même. Et c’est du cent pour cent Winspire dont elle hérite à cet instant précis. Je blague et elle en rajoute une couche, faisant grandir mon sourire et mon envie d’elle. Loin de m’arrêter aux idées stupides qu’on mentionne, elle dépeint sa personnalité haute en couleurs, douée d’humour et ça me séduit totalement.
Elle ne pense même pas à s’offusquer lorsque je parle des chaussettes au lit, le sujet « tue l’amour » pour tous. Et mon rire rejoint le sien lorsqu’elle me répond, ne souhaitant qu’une égalité parfaite entre nous sur le sujet. J’ai envie de l’embrasser et bien plus encore… Et puis on a assez parlé jusqu’à maintenant, non ? Ni une, ni deux, une fois toute proche, je la fais basculer sur le matelas. Me retrouvant au-dessus d’elle, je savoure le moment et me régale de l’éclat dans ses yeux rieurs. Puis, rapidement, je me mets au travail : on n’est pas là pour enfiler des perles, pas vrai ? Et j’ai quelques talents bien spécifiques à lui démontrer, qui n’auraient jamais figuré sur mon curriculum vitae.

Mes lèvres lui arrachent soupirs et gémissements, je relève le regard sur elle, et remarque ses mains qui empoignent le drap sous la montée de plaisir. Bien vite, je me concentre à nouveau sur sa zone de plaisir, je n’en ai pas terminé avec elle. Tenant entre mes mains son bassin, je la sens se mouvoir, onduler sous les ondes d’allégresse qui doivent parcourir son corps. Et quand entre deux soupirs elle me dit d’arrêter, j’ai peine à quitter son entrecuisse, sachant pertinemment qu’elle doit se trouver au bord du gouffre : c’est là, généralement que le « stop » se fait entendre, lorsqu’on frôle ce point fatidique de lâcher prise. Peu importe, j’ai envie de la satisfaire et docilement je me laisse guider par sa main venue me chercher. Elle me couvre de baisers et très vite ses mains caressent mon corps avec moins de délicatesse que précédemment, me faisant tout autant frissonner. Alors, je ferme les yeux, savourant ses baisers dans mon cou, ses lèvres qui frôlent ma mâchoire et je plonge à mon tour dans sa nuque avant de revenir à ses lèvres. Elle me débarrasse de mon dernier vêtement, et je prends pleinement possession d’elle. Les yeux rivés sur son visage, je la sens onduler contre moi, et le plaisir nous envahit très vite, alors que je vois les traits de son visage se détendre, en plein lâcher prise. Elle est magnifique.

(…)

Je m’étire dans le lit alors qu’un bruit semble m’avoir réveillé. Très vite ma main cherche un corps chaud, une peau douce, un ventre à caresser du bout des doigts. Personne. Je me redresse, me frottant énergiquement le visage. J’aurais dû me douter qu’elle était du matin. Et qu’un samedi matin n’est pas synonyme de week-end et de batifolage au lit. Dommage, je me serais bien vu l’enrouler dans mes draps pour un bout de temps, encore. Je soupire et finis par me lever bon gré mal gré. Nu comme un ver, je passe d’abord par la case douche, histoire de me réveiller correctement. Alors que l’eau me ruisselle dessus, je reste de longues minutes immobile à me remémorer la chronologie de la soirée, et à faire remonter à la surface les souvenirs les plus agréables. Le weekend a bien débuté. Savonné, rincé, je m’habille rapidement et descends à la cuisine, j’ai les crocs. J’ouvre le frigo pour sortir une brique de lait, et trouve Guapa devant la baie vitrée, qui attend patiemment. Ah, mon invitée a dû la trouver de l’autre côté de la porte, quémandant pour l’extérieur. J’apprécie le geste et fais rentrer ma grosse peluche dans la maison. Après l’avoir papouillée durant de longues minutes, je lui renverse une belle portion de croquettes dans sa gamelle et lui donne de l’eau fraîche. Je me sers un verre de lait, et en voulant attraper un fruit dans la corbeille, c’est là que je le vois. Le petit bout de papier laissé sur un coin du plan de travail. Un sourire en coin me vient avant même que je ne m’en saisisse. Un rire m’échappe alors quand je vois cette petite tête de mort en guise de signature, accompagnée de son prénom. Je reste quelques instants, le papier à la main, buvant mon verre de lait frais en me demandant quelle va être la suite à présent.
Puisqu’elle est partie comme une voleuse au beau milieu de la nuit, ou tôt ce matin, on n’a pas pu se mettre d’accord…

Je m’empare d’une banane et la mange en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Je vais dans le salon chercher mon téléphone, et sors sur la terrasse. Ma chienne me suit alors que je vais m’asseoir sur le rebord de la piscine, laissant tremper mes jambes dans l’eau fraîche. Je soupire en ouvrant la section des messages et cherchant « Jordan McGrath » parmi les discussions. Mes doigts restent en suspension au-dessus de l’écran tactile. Que puis-je répondre à son merci ? Et à cette petite signature particulière ? Guapa vient m’épier et à son air, j’ai l’impression qu’elle se moque un peu de moi avec sa tête tournée sur le côté. On dirait qu’elle me dit que j’ai l’air d’un con là, à pas savoir quoi écrire à ma patronne qui s’est transformée en amante la nuit dernière. Et je dois dire qu’elle a plutôt raison. Finalement, je commence à pianoter sur l’écran, et quelques mots s’affichent.

« Si je peux me rendre utile, tout le plaisir est pour moi Wink Un peu pour toi aussi, je crois. Bien rentrée ? »

J’hésite. Puis j’envoie. Je ne sais pas où ça nous mène, mais jusque là, c’est plutôt agréable. Plus qu’à attendre qu’elle réponde, au milieu de ses mails et appels professionnels.
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