Revenir en haut Aller en bas



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Partagez
 

 Et les portes de l'espoir étaient dans le creux de ses mains [Héloïse]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Elsa D. Wilkerson
Team Grenadine
Elsa D. Wilkerson
DATE D'INSCRIPTION : 23/02/2016
MESSAGES : 1413

Et les portes de l'espoir étaient dans le creux de ses mains [Héloïse] Empty
MessageSujet: Et les portes de l'espoir étaient dans le creux de ses mains [Héloïse]   Et les portes de l'espoir étaient dans le creux de ses mains [Héloïse] EmptyMer 24 Juil 2019, 03:36



Et les portes de l'espoir étaient dans le creux de ses mains

ft. Héloïse Bennett & Elsa D. Wilkerson


« J'ai survécu jusqu'ici. Ce n'est pas pour tout recommencer. »
Sa vie était une vraie merde …

Elsa se trouvait dans l’autobus qui l’amènerait vers la demeure de sa meilleure amie Héloïse Bennett. Enfin, si celle-ci souhaitait encore l’avoir pour amie. Le front appuyé contre le poteau qu’elle tenait fermement, la jeune femme soupirait laissant aller un désespoir sans faille. Elle était sale, puante portant le même jeans, le même chemisier et les mêmes sous-vêtements depuis tout ce temps. Laver ses vêtements à la rivière, manger des bienfaits de la forêt déteignait sur ce qu’avait été Elsa Diana Wilkerson par le passé. Ayant poussé pour atteindre maintenant les épaules, ses cheveux semblaient aussi huileux que ceux de Severus Rogue lui-même. Je voulais vivre … Mais qu’est-ce que je voulais au juste ?

Elle leva des yeux vers le plafond alors que son corps s’était presque enroulé complètement sur le poteau de métal. Peu de gens se trouvait dans l’autobus à cette heure tardive de la nuit et ceux-ci ne s’occupaient même pas d’elle. Lentement, Elsa sortit son téléphone dont le forfait avait échu depuis la fin du mois de mai. Il était 2 h : 45.

- Je ne peux même pas lui envoyer un texto.

S’agaça-elle sachant réveiller Héloïse, car la jeune femme ne savait pas où aller en vérité. Chez ses parents ? Cela faisait longtemps, outre les fêtes, qu’elle n’y allait plus.

Elle s’était enfuie de Moose Lands qui fut, trois mois plus tôt, un véritable Eden permettant de recommencer à zéro après la tricherie dont on l’accusa dans son mémoire de maîtrise. Cela avait eu du bien au début malgré la difficulté de s’acclimater au mode de vie naturel surtout concernant ses besoins. Je crois que je ne me suis jamais habitué à faire caca dans la forêt sans papier de toilette. Cette pensé lui fit parvenir un sourire en coin.

Son regard se tourna vers l’arrière de l’autobus puis, vers la fenêtre montrant la route déjà parcouru et enfin au-delà. Elsa perdit son sourire et frissonna même à ce qu’elle avait failli enduré. Elle avait repoussé son assaillant. Il avait voulu la forcer à avoir des relations sexuelles, le bougre. La violer ! Oui, disons-le. Mais il lui avait fallut attendre la nuit pour fuir reprendre son téléphone et l’argent dans la boîte à l’orée de la forêt. Heureusement qu’en trois mois, elle avait fini par connaître ces bois par cœur.
J’espère qu’on ne viendra pas me chercher jusqu’ici songeait-elle. La peur avait, subitement, voilé le visage d’habitude si courageux d’Elsa Wilkerson.

Comme la hardiesse et la détermination semblaient avoir toujours été les maîtres mots d’Elsa, elle sentie ses jointures se tendre. Qu’il vienne. Je l’attends de pied ferme marmonna-elle sans que les quelques âmes fatiguées dans l’autobus s’en rendent compte.

10 minutes plus tard, elle descendait à sa destination. La jeune femme du marcher plusieurs minutes avant d’atteindre l’appartement qu’Héloïse partageait avec Naïa. La fraîcheur du vent sur son visage lui faisait du bien. Elsa se sentit soudainement si libre qu’elle se mit à trottiner jusqu’à opter pour quelques pas de danse au beau milieu de la rue – non, ne lui permettez pas de faire de la comédie musicale je vous en supplie. – Elle se sentit si libre. C’était étrange de penser que cette liberté arrivait après le moment ou on pensa l’être pendant trois mois. La liberté, elle l’avait déjà. L’espoir, elle l’avait encore plus. Pourquoi ne l’avait-elle pas vu plus tôt ?

Alors, sûr d’elle, Elsa sonna à la porte à 3 h : 00 du matin exactement. - Honnêtement, elle va déchanter rapidement on vous le dit. – Sur ce, la jeune femme débarrassa machinalement le plancher de quelques toiles d’araignées. Cela lui occupait l’esprit évitant de songer à sa meilleure amie en robe de chambre avec une tête de mort à faire peur.

- Aller Lizi ! Tu ne vas quand même pas m’abandonner !

Lâcha-elle un peu plus fort sans pour autant avoir pour but d’ameuter tout le quartier. Cela avait peut-être et malheureusement aussi pour but de voir une mouche s’engouffrer vers elle et la perdant de vue.

- Elle est …

Elsa se mit à tousser et à tousser pliée en deux dont le visage commença rapidement à s’empourprer. Sa toux devenait plus aiguë, plus sèche comme celle que sa mère avait tant détestée croyant que sa fille mourrait. - Ok, il ne fallait quand même pas exagérer maman. – Elle faisait quoi la mouche là-dedans ? La jeune femme du se laisser tomber sur les genoux tellement elle n’avait plus de force.

Non mais, elle n’allait quand même pas mourir devant la porte de sa meilleure amie pour avoir avalé un stupide insecte.

Elle n’était quand même pas arrivée jusqu’ici ayant affronté des juges, sa propre merde, des campagnols, un ou deux ours et un gourou complètement fou pour mourir sur un porche !
C’était débile non mais !

code by ORICYA.

Revenir en haut Aller en bas
Héloïse Bennett
Team Grenadine
Héloïse Bennett
DATE D'INSCRIPTION : 12/03/2016
MESSAGES : 6123

Et les portes de l'espoir étaient dans le creux de ses mains [Héloïse] Empty
MessageSujet: Re: Et les portes de l'espoir étaient dans le creux de ses mains [Héloïse]   Et les portes de l'espoir étaient dans le creux de ses mains [Héloïse] EmptyJeu 01 Aoû 2019, 15:43

Quand j’entends toquer à la porte, c’est d’abord dans un sommeil profond. Le bruit s’intègre à mon rêve et je ne réagis pas dans l’immédiat. Et puis, petit à petit, ça finit par me déranger, je fronce d’abord les sourcils, puis le nez. Je pousse même un grommellement, sans pour autant me réveiller. Jusqu’à ce que ça toque un peu plus fort, qu’il me semble que j’entends même une voix étouffée. Et là, je sors de ma léthargie, me redressant soudainement et effrayant mon lapin qui dort paisiblement à mes côtés.
« C’est moi ou quelqu’un a toqué à la porte ? » Je ne m’attends pas à une réponse, je suis chez moi, Matthew est chez lui. Puis Naïa dort, c’est soirée off pour elle. Et pourtant, je me redresse aussitôt, parfaitement réveillée.
Néanmoins, je ne fais pas la maligne, éprouvant une certaine crainte à l’idée de qui a pu toquer. Mon amoureux a les clefs et puis bon, vu l’heure, ce n’est pas lui qui toquerait à la porte. Il me préviendrait et puis, si c’était grave, il aurait ouvert ou il aurait appelé.
Aussi, je m’extirpe du lit tel un fax qui sort de l’imprimante, et j’avance doucement, essayant de ne faire grincer aucun muscle ou lame du parquet. Hors de question de me faire repérer. Le but étant, de regarder dans le judas de la porte qui a pu toquer à une telle heure.
Courageuse, j’avance avec une telle envie de faire pipi, Panpan sautillant à mes côtés. Il n’a pas l’air de réaliser quel danger nous menace. Mais d’un certain côté, sa présence m’apaise. Le fait qu’il soit là, me rassure. Mon lapin a des dents solides et ça peut faire très mal s’il mord (il suffit de demander à Matthew…)
Bref, je me retrouve devant la porte et je prends une grande inspiration avant de m’avancer sans aucun bruit et en approchant mon œil de l’ouverture.
Qui ça peut bien être ?

Au départ, je vois une silhouette avachie par terre. Ma première idée, c’est qu’il s’agit d’un sdf demandeur d’un logement pour la nuit. À Los Angeles, il peut faire froid des fois. Cependant, je ne suis pas généreuse au point d’ouvrir ma porte. J’ai souvent lu des faits divers glaçants sur le Times au sujet de gens qui ont ouvert leur porte à des personnes qu’ils ne connaissaient pas.
Or là, mon regard insiste sur la silhouette. Je ne l’identifie mais j’ai comme une intuition quand je la vois se tourner légèrement et que je reconnais aussitôt « Elsa !!! » Et cette fois-ci, je ne réfléchis plus, j’ouvre le verrou et la porte, me retrouvant face à ma meilleure amie dans un état déplorable.
Des larmes jaillissent de mes yeux tant je suis contente de la voir, soulagée aussi parce que j’ai souffert de son départ. Elle s’en est allée sans de trop grandes explications, ses parents n’en savaient pas plus.
« Oh Elsa !! Qu’est-ce que tu as ? » Je lui dit d’une voix affolée, venant m’accroupir pour l’aider à se relever et surtout à entrer. Il est trois heures du matin et ce n’est pas trop le moment de rester sur le perron.
Sans rien dire d’autre, j’aide ma meilleure amie à entrer dans l’appartement, la conduisant vers le salon où je la dépose sur le canapé.
Puis, je me retourne pour aller allumer la lumière et là, je remarque alors dans quel état se trouve Elsa.
Sale, vêtue de guenilles, mon sang ne fait qu’un tour, craignant que le pire soit arrivé.
Pas elle.
« Mon dieu !!, je m’exclame en plaquant ma main sur mon visage. Qu’est-ce qui s’est passé ?! »
Je viens aussitôt m’asseoir à côté d’elle, lui prenant la main et là fixant d’un regard affolé. « Tu t’es fait agresser ?! On… On t’a fait du mal ?! Tu veux que j’appelle la police ?! » Où est mon amie si vive et enjouée ?! Que lui est-il arrivé ?!!
Revenir en haut Aller en bas
Elsa D. Wilkerson
Team Grenadine
Elsa D. Wilkerson
DATE D'INSCRIPTION : 23/02/2016
MESSAGES : 1413

Et les portes de l'espoir étaient dans le creux de ses mains [Héloïse] Empty
MessageSujet: Re: Et les portes de l'espoir étaient dans le creux de ses mains [Héloïse]   Et les portes de l'espoir étaient dans le creux de ses mains [Héloïse] EmptyMar 20 Aoû 2019, 03:27


Et les portes de l'espoir étaient dans le creux de ses mains

ft. Héloïse Bennett & Elsa D. Wilkerson


« J'ai survécu jusqu'ici. Ce n'est pas pour tout recommencer. »
Elsa sursauta alors que subitement sa meilleure amie sortie de la maison sur le perron tout en l’interpella d’une voix affolée. La mouche qui se fut frayée un chemin aisé jusqu’à sa bouche avait capté alors toute son attention, mais … Favorablement, Héloïse semblait avoir fait complètement disparaître ce malencontreux incident. Hormis peut-être que sa meilleure amie faillit ensuite lui causer une crise cardiaque.
On pouvait que compter sur notre meilleure amie pour être capable du meilleur comme du pire à notre égard, croyez-moi.

- Lizi, je suis contente de te voir. C’est une si longue histoire.

Avait-elle lâché de nouveaux des étoiles dans les yeux et un baume au cœur maintenant près d’Héloïse. Elle se sentait déjà mieux, avec une personne qui la connaissait et ne lui ferait pas de mal. Elsa se sentait en sécurité et peu à peu on savait qu’elle recouvrait toute sa force et sa splendeur. Elle ne put pas s’empêcher de pleurer aussi à chaudes larmes. Habituellement, Elsa ne pleurait jamais à la suite des larmes de sa Lizi-Joli. Mais cette fois, c’était comme si une énorme boule dans sa gorge voulait s’extirper aussi vite que possible. Cette boule était présente depuis tellement de mois et depuis tant de mauvais choix. Et là, en cette nuit à 3 h : 00 du matin, Elsa la chassait hors de son âme !

Honnêtement, elle ne savait pas comment ses jambes surent la porter jusqu’au canapé. Elsa ne sut pas non plus comment elle avait évité de heurter Panpan par accident. À moins qu’Héloïse fût une super-humaine capable de soutenir toute personne peu importe qui.
Héloïse Bennett était effectivement une merveilleuse personne rendant ce monde si optimiste, si beau et joyeux. Elsa se sentait si chanceuse de pouvoir la connaître.

Elle se laissa choir sur le canapé tout en posant son téléphone sans plus un forfait au sol. Et sa meilleure amie s’affolait à nouveau ce qui fit rire doucement la jeune femme. Oh ! Qu’elle était heureuse ! Héloïse lui avait tant manqué. Pourquoi n’était-elle pas allée voir sa meilleure amie à la place d’aller à Moose Lands ?
Parce qu’elle s’était sentit tellement honteuse d’avoir tout foiré dans sa vie. Elle n’avait pas voulu mettre cela aussi sur le dos de sa meilleure amie.

- Je vais bien … Enfin, c’est une longue histoire …

Certes, lorsqu’on jouait avec la corde sensible d’Héloïse Bennett, sachez que vous n’aurez jamais le dernier mot même pour Elsa Diana Wilkerson. Celle-ci se laissa prendre sa main comme elles le faisaient dans des moments tristes pour eux deux. Le dernier en liste fut Matthew McGregor l’année précédente. Oh ! Il s’en était passé des choses depuis. De l’eau avait tant coulé sous les ponts que maintenant cela se trouvait être Elsa qui pleurait et Héloïse consolant celle-ci. Gênée donc de la situation qu’elle venait de créer au beau milieu de la nuit, elle baissa la tête.

- Il ne m’a rien fait Lizi-Joli ne t’inquiètes pas, il … C’est tellement une longue histoire et je ne suis vraiment pas fière de ce que j’ai fais ces trois derniers mois. J’ai fui dans la forêt.

Murmurant ces derniers mots, elle soupira très lasse mettant ensuite les mains devant la bouche puis, elle se les passa sur la tête jusqu’à toucher le bout de ses cheveux. Elle sourie touchant lentement une petite pointe assez longue maintenant pour l’être. Ses cheveux repoussaient comme si la coupe n’avait été que ce passage à vide. Des larmes coulaient encore, silencieuses, le long de ses joues.

- Je suis désolée de débarquer en pleine nuit. Est-ce que Naïa est là aussi ? Je … J’ai fait une connerie. Je suis partie dans un groupe de hippies vivant de la nature parce que … Parce que la vie me faisait chier.

Et subitement, alors que cela fit si longtemps, Elsa ria franchement et avec plaisir. Ses larmes de tristesse se changèrent alors en larmes de joie et bien vite elle en manqua de respirer convenablement. Elle était incapable d’arrêter de rire. Elle avait été tellement stupide. Oh ! C’était à peine croyable.

- J’avoue que dit comme ça, ça fait tellement débile. J’ai tellement été idiote …

Continuait-elle à avoir l'un de ces fous rires. Cela lui faisait du bien, car il y avait si longtemps qu'elle ne l'avait pas fait.

code by ORICYA.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Et les portes de l'espoir étaient dans le creux de ses mains [Héloïse] Empty
MessageSujet: Re: Et les portes de l'espoir étaient dans le creux de ses mains [Héloïse]   Et les portes de l'espoir étaient dans le creux de ses mains [Héloïse] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Et les portes de l'espoir étaient dans le creux de ses mains [Héloïse]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
»  « Il y avait dans ses yeux comme un murmure d'autrefois. Un douceur dans laquelle je voulais me fondre sans jamais remonter à la surface. » + Skylar ♥
» Matthew ♛ « Je voudrais t’aimer mieux, Héloïse Bennett… » V2
» Le dévouement est la plus belle coiffure d'une femme ft. Héloïse&Molly
» Héloïse - Ce n'est pas le fruit du hasard, nous avions rendez-vous V2
» un rancher dans les rangs - callum

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vice et Versa :: Home sweet home-