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 Suelta la cadera y mueve todo lo que tienes ahí | Ivy&Colin

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Colin Finningham
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Colin Finningham
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MessageSujet: Suelta la cadera y mueve todo lo que tienes ahí | Ivy&Colin   Suelta la cadera y mueve todo lo que tienes ahí | Ivy&Colin EmptySam 02 Mar 2019, 03:34


 
Suelta la cadera y mueve todo lo que tienes ahí
 Daddy Yankee - Limbo
 
 

 


Un bâillement, à peine retenu, déforma les traits de mon visage et me fit venir les larmes aux yeux (les gens pensaient toujours que je pleurais lorsque je bâillais). Je me tortillai discrètement sur ma chaise, sur laquelle il me semblait être assis depuis une éternité, et je croisai les bras sur mon torse, cherchant une position confortable qui était de plus en plus difficile à trouver. Je soupirai au moment où le lauréat pour la chanson d’inspiration contemporaine s’étant le plus démarquée dans les médias alternatifs à l’international, mais seulement dans les pays où des statistiques Internet fiables sont comptabilisées par l’industrie musicale (ok, je l’avoue, ce n’était pas tout à fait ça le nom de la catégorie, mais essayez de dire cela sans reprendre votre souffle…) allongeait son discourt en se mettant à remercier la gardienne de ses enfants et sa femme de ménage, entre autres. Je tournai la tête dans la direction de la jeune femme qui m’accompagnait pour partager avec elle mon exaspération silencieuse.

Je ne connaissais pas Ivy depuis très longtemps. Je pouvais même dire que je ne la connaissais pas du tout. Ce qu’elle était, ce qu’elle me laissait voir de sa personne, tout pouvait ne pas être la réalité; Ivy était une escorte. L’idée avait été celle de mon manager; si le célibataire que j’étais faisait rêver les jeunes femmes, me voir au bras d’une mystérieuse inconnue lors d’un événement tel qu’une remise de prix ne ferait qu’augmenter ma cote de popularité. Cela me donnerait une image de gars plus accessible, plus près de la population de la classe moyenne, toujours selon l’homme qui s’occupe de ma carrière. Je dois vous avouer que je me suis montré fortement en désaccord avec cette idée dès qu’elle me fut partagée, mais un contrat avait été signé et je devais le respecter. Ce qui me dérangeait le plus dans cette histoire, outre le fait de mentir et de jouer un rôle (rappelons-nous que je suis chanteur et non acteur), c’était principalement de payer une femme pour ses services. Bien évidemment, le contrat qui nous liait n’engageait la belle à aucun acte de nature sexuelle ou intime, mais le fait demeurait qu’elle n’avait pas volontairement choisi de se pavaner à mon bras et de passer une soirée à regarder des vedettes recevoir des prix et faire des discours interminables. Néanmoins, je devais reconnaitre que la perspective de ne pas être seul était attirante; je pouvais, comme à l’instant, partager mes sentiments de la soirée par un simple regard, lui chuchoter quelques remarques à l’oreille et même rigoler de la tenue de tel ou tel artiste.

Ivy et moi nous étions donc rencontrés officiellement quelques heures seulement avant de faire notre apparition sur le tapis rouge de la cérémonie de remise de prix. Nous avions discuté sommairement, ne parlant principalement que des choses importantes à savoir pour le déroulement de la soirée, autant de mon côté que du sien. Quelques échanges, ici et là, plus naturels nous avaient permis d’être plus à notre aise, l’un avec l’autre, mais la jeune femme demeurait tout de même une inconnue pour moi. Néanmoins, après l’épreuve du tapis rouge, des photographes, des journalistes et des admirateurs brandissant des images de leurs artistes préférés dans l’espoir d’avoir un autographe, je pense pouvoir prétendre que nous avions brisé la glace.

Une musique d’ambiance annonça au lauréat qu’il devait écourter son discours et il finit par remercier son enseignante du primaire avant de quitter la scène sous les applaudissements mitigés de ses comparses de l’industrie. Je me penchai vers Ivy et parlai à voix basse : « C’est bientôt terminé. Ensuite, sortir d’ici sera difficile et prendra un peu de temps, mais après, ce sera la fête d’après-gala. Les plus fêtards y seront tous, mais je ne suis pas encore certain de vouloir y aller. ». Le contrat se terminait avec la tenue de l’événement principal, soit la cérémonie de remise de prix, car je n’étais pas obligé de me présenter à la petite fête qui dégénérerait certainement (comme toutes celles des années précédentes). C’était néanmoins la partie la plus plaisante de la soirée et je me doutais bien qu’après avoir enduré tous ces discours, la belle souhaiterait s’amuser un peu, mais j’ignorais si elle pouvait se donner ce droit. Quoi qu’il en soit, comme je lui avais dit, je n’étais pas certain de vouloir y aller. La dernière fois, semblerait-il que j’aie embrassé la petite-amie d’un chanteur célèbre et hip-hop et que c’était la raison pour laquelle je m’étais éveillé, le lendemain, avec un coquard (l’alcool c’est mal). À moins que cette fois, je n’y aille pas seul…

« Ivy… Vous voulez m’accompagner à la petite fête? » demandais-je alors à la jeune femme au moment où l’animateur du gala invitait deux jeunes femmes splendides à venir présenter le prochain prix. Je jouai avec mes sourcils pour tenter de convaincre mon escorte (mon escorte… suis-je vraiment en train de la nommer ainsi?), un sourire excité aux lèvres, ne portant plus attention au déroulement de la soirée. Je savais, par expérience, qu’il ne restait que deux prix à attribuer et que je n’étais en nomination dans aucune de ces catégories. Au cours de la soirée (pratiquement au début, d’où mon ennuie à assister à la suite de l’événement), j’avais remporté trois prix (wouhou! Trois prix! Je n’arrive toujours pas à y croire!), soit dans les catégories : chanteur country de l’année, chanson country de l’année et album country de l’année. Je crois que je méritais d’aller m’amuser…
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Ivy Sawyer
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MessageSujet: Re: Suelta la cadera y mueve todo lo que tienes ahí | Ivy&Colin   Suelta la cadera y mueve todo lo que tienes ahí | Ivy&Colin EmptyVen 08 Mar 2019, 12:12

« Ivy rend moi ma robe ! » Hurlait la petite voix de Maddy du haut des escaliers, Ivy s’en souvient comme si c’était hier, elle se souvient même du genre de robe que sa sœur voulait roter aussi. D’accord c’était son bal de promo mais tout de même ! Il était hors de question qu’elle s’affiche en public devant tout un tas de personne qui vont la regarder de haut en bas parce qu’elle oserait porter ce genre de torchon ! Elle entendit les pas furibonds qui descendirent les escaliers, les énervements de sa sœur encore plus lorsqu’elle se mit à fulminer dans le salon en faisant les cents pas devant la rousse. Cette dernière se mit à rire en la voyant dans cet état. « Maddy c’était une robe de pute ! » Qu’elle lui déclara en reprenant la lecture d’un magasine pour lequel elle n’éprouvait aucun intérêt, mis à part le fait qu’il lui permettait de paraître comme une barrière entre elle et la fureur de la plus jeune. Il faut dire que la situation était vraiment hilarante mais Ivy se devait de garder son sérieux pour ne pas éclater de rire au nez de sa sœur, elle qui voulait s’exhiber dans une sorte de robe au décolleté plongeant ainsi qu’une jolie fente laissant apercevoir le bas de sa cuisse, en soit trop bas pour la poitrine et trop haut au niveau du bas. Bref, ce n’était pas une robe décente à porter pour une fille qui souhaite fêter son bal de promo de dernière année comme il se doit à part en voulant se faire passer dessus par toute la suite des garçons de l’équipe de foot. Pas question. Ce n’est pas parce que leur mère ne servait pratiquement à rien qu’Ivy devait laisser sa sœur faire n’importe quoi pour le regretter par la suite, elle avait endossé ce rôle de maman depuis longtemps et elle n’était pas prête de le lâcher, encore plus ce jour-là. « Regarde dans la cheminée. » Maddy avait froncé les sourcils avec une moue horrifiée, s’était retournée en tapant du pied et en ravalant sa colère. Elle était ensuite montée à l’étage pour se trouver une robe de secours dans le placard d’Ivy. Par chance, cette dernière avait déjà pris soin de retirer toute celle qui aurait été trop provocante pour son adolescente de sœur. Elle avait fini par partir avec une robe décente et avait même remercier sa sœur en revenant tard le soir, les joues rosies de bonheur.

Mais ça, c’était bien ce qu’il se passait avant. Maintenant, c’est au tour de l’ainée de faire preuve d’originalité pour arriver au bras d’un homme connu dans la chanson pour l’accompagner à la remise de prix à laquelle il n’avait pas souhaité y aller seul. Loué auprès Cesco, cet Italien qui l’avait sortie d’une misère sans nom, elle gagnait royalement bien sa vie à présent et profitait des avantages d’être proche de cet homme à la réputation dangereuse dont elle se moque éperdument. Il ne lui avait jamais fait peur, bien au contraire. Elle se retrouvait dans de merveilleuses soirées, buvait des vins et champagnes à tomber par terre et savourait la présence d’hommes dont le pouvoir était reconnu. Comme celui avec qui elle se tient ce soir, elle l’observe par moment, à la dérobée, lorsqu’il ne regarde pas dans sa direction. Le contrat ne stipulait que de l’accompagner à cette soirée, venir faire bonne figure à son bras et ne pas le laisser seul. Ivy remplissait ce rôle à merveille jusque maintenant. Ses cheveux étaient coiffés de manière négligés, une coiffure tendance dans le milieu des stars en ce moment, il avait simplement suivi le mouvement en prenant la forme. La rousse venait parfois à se demander ce que cela faisait d’être célèbre, d’être connu, de marcher sur un tapis rouge parce que l’on s’en sait le droit. Oh elle avait bien marché à ses côtés plus tôt mais elle ne s’en sent pas la place, elle se fait l’effet d’une imposture lorsqu’elle souriait de manière à jouer la fille complètement sous le charme de son beau chanteur. Mais ce n’était pas sa place.

Elle le regarda s’avancer vers la scène avec l’aisance de celui qui a l’habitude des feux des projecteurs, elle l’envia un instant avant de se dire qu’au moins sa vie privée à elle était protégée. Elle l’applaudit à la fin de son discours et pour remplir parfaitement son rôle, sa main vient se poser sur celle du chanteur lorsqu’il reprit place près d’elle. « Pourquoi un chanteur refuserait de s’amuser en compagnie de jeunes actrices qui le bouffent littéralement du regard et me haïssent en silence ? » Elle n’avait jamais été du genre à prendre des pincettes pour parler aux gens, tout dépendait du client mais pour Colin … Elle avait le droit de se comporter telle qu’elle est vraiment. « Commence par arrêter de me tutoyer et peut-être que j’accepterais ! » Qu’elle le taquine, le regard rieur et le sourire malicieux. Oui, le contrat stipulait de ne passer que le temps de la soirée ensemble mais … Mais elle avait envie de poursuivre la soirée.

« Promet moi de me défendre si l’une de ces filles vient à tenter de m’agresser pour te mettre le grappin dessus ! » Qu’elle glousse à voix basse, acceptant l’invitation du chanteur. « Mais à une seule condition ! » elle lève un doigt pour le passer sur la joue de Colin, jouant le rôle de l’amoureuse, de la fille attendrie, de la fille qui marque son territoire alors que son cœur ne bat que pur un Italien ténébreux. « Tu me laisses porter un de tes chapeaux de cow boy petit chanteur ! » Qu’elle murmure en attendant sa réaction.
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Colin Finningham
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MessageSujet: Re: Suelta la cadera y mueve todo lo que tienes ahí | Ivy&Colin   Suelta la cadera y mueve todo lo que tienes ahí | Ivy&Colin EmptyDim 28 Avr 2019, 16:07


Suelta la cadera y mueve todo lo que tienes ahí
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« Pourquoi un chanteur refuserait de s’amuser en compagnie de jeunes actrices qui le bouffent littéralement du regard et me haïssent en silence ? »

Mon regard se baissa un instant vers la main de la jeune femme, posée sur la mienne; elle jouait son rôle si bien que je commençais à me faire des idées et c’était exactement pour cette raison que j’avais trouvé la proposition de mon manager d’engager une escorte absurde. J’avais toujours été un romantique, l’amour avait d’ailleurs souvent était le sujet de mes chansons, sinon de toutes, et je n’avais jamais eu honte d’être sensible. On je pouvais jouer avec les sentiments, même si au départ, les deux parties étaient conscientes que cette soirée serait surjouée et fausse jusqu’à l’os… OK, tu dramatises Colin. Ce n’est qu’une main sur la tienne.

En relevant les yeux, je regardai subtilement autour de nous pour vérifier l’hypothèse de ma jeune compagne et fut surpris de remarquer une ou deux femmes jeter des éclairs du regard à Ivy. Malgré les années, je n’étais toujours pas habitué à susciter autant l’intérêt des femmes; je ne suis que Colin, après tout.

« Vous savez, j’ai parfois l’impression d’être un imposteur au milieu de tous ces gens. Il y a quelques années seulement, j’étais un inconnu qui rêvait de vivre de ma musique, mais entre vivre de sa musique et devenir une célébrité, il y a une différence. Je pense que je n’étais pas prêt à tout cela… », répondis-je en tournant mon regard vers la scène. J’aimais m’amuser et profiter de la célébrité qui s’offrait à moi, n’en doutez pas, mais… ai-je vraiment besoin de me justifier? Perdu dans mes pensées, je tournai la tête brusquement vers ma charmante compagne au moment où elle me taquina. Je lui souris sincèrement en acquiesçant à sa demande : « D’accord, Ivy. Je vais te tutoyer…, mais seulement si tu acceptes mon invitation! », poursuivis-je sur le même ton rieur que la belle.

J’éclatai de rire au moment où Ivy me demanda de la défendre, détruisant ainsi son intention d’être discrète en parlant à voix basse. Sans regarder les gens autour de nous qui nous lançaient des regards furieux alors que sur scène, les animateurs présentaient les sélectionnés dans une autre catégorie, je me penchai vers la demoiselle, prenant un air solennel : « C’est une promesse, gente dame…  Ce soir, c’est toi et moi… et la musique, l’alcool et juste du plaisir! », poursuivis-je, le regard pétillant (presque le même que celui d’un enfant qui va au parc d’attractions) en effectuant quelques mouvements de danse, de mes fesses, toujours bien assises sur la chaise. Visiblement, je n’étais plus attentif à tout ce qui se passait sur scène. Pour quelqu’un qui, quelques minutes avant, ne voulait rien savoir d’aller à cette petite fête, je semblais à présent attendre ce moment avec impatience…

« Encore une condition? », répondis-je en levant les yeux au ciel, l’air faussement exaspéré. Ivy leva le doigt et vint le passer sur ma joue. Je cessai de jouer et plongeai mon regard dans le sien. Arrête Ivy, je ne suis qu’un faible homme et toi, t’es sublime dans cette robe… « Tu me laisses porter un de tes chapeaux de cow boy petit chanteur ! », murmura-t-elle. Elle aurait bien pu me dire « J’ai des problèmes de flatulences », que l’effet aurait été le même; je sentis mon petit cœur s’émouvoir au son de sa voix et au regard qu’elle me lançait, l’imaginant déjà avec l’un de mes chapeaux sur le dessus de sa jolie tête rousse.

Je me raclai la gorge et me penchai encore plus vers elle pour être certain de ne pas être entendu par des oreilles indiscrètes : « Tout ce que tu voudras… Je suis heureux que tu acceptes de m’accompagner alors que le contrat… Enfin… Même si… Ce que j’essaie de dire, c’est que j’ai hâte de rencontrer la véritable Ivy, car c’est elle que j’invite, pas celle qui joue l’amoureuse… ». J’adressai un petit sourire timide à la jeune femme. Je ne voulais pas risquer de la contrarier en lui disant que si elle continuait à faire exactement ce pour quoi elle avait été payée, je finirais par me faire des idées. Pour quel être faible je passerais…, mais c’était ce que j’essayais de lui faire comprendre. Je voulais passer du temps avec la femme qui doit exercer ce métier pour mettre du pain sur sa table, pas par pitié, ni parce qu’elle me plaisait et que je m’attendais à plus, mais parce que ce n’était tout simplement pas moi d’être malhonnête. Et puis, entre vous et moi, nous avions tous deux besoin de nous amuser un peu.

***

La soirée s’était éternisée, comme je le craignais et nous avions suivi le flot d’humains vêtus de tenus extravagantes et hors de prix qui s’étaient précipités vers les sorties. Nous avions ensuite sauté dans la voiture qui nous avait conduits au lieu de remise de prix et étions rentré à l’hôtel pour nous changer et opter pour des tenus plus confortables. Pour ma part, je jetai l’habit noir sur le lit et enfilai les seuls vêtements dans lesquels j’étais réellement bien; un jeans foncé et un t-shirt blanc. Une veste de cuir et un chapeau de cowboy de cuir brun foncé, posé sur mes cheveux soigneusement coiffés pour la soirée de remise de prix, vinrent compléter ma tenue. D’ici quelques minutes, tous les efforts que ma coiffeuse avait fournis pour me rendre présentable à la remise de prix seraient anéantis par le poids du chapeau, mais enfin j’avais l’impression de me retrouver et d’être moi. J’attrapai un autre chapeau, celui-là de cuir brun pale, et sorti de la chambre.

Ivy et moi avions prévu nous retrouver dans le vestibule de l’hôtel, dès que nous serions prêts, avant de quitter pour la fête. À mon arrivée, elle n’y était pas encore, mais je ne m’en inquiétai pas; les femmes avaient le don de prendre un temps fou pour se préparer à sortir. D’ailleurs, j’aurais peut-être dû prendre une douche…

J’étais en train de tapoter le chapeau qui serait celui d’Ivy, m’assurant ainsi qu’il avait toujours sa forme ou n’était pas poussiéreux (comme si je ne prenais pas soin de mes chapeaux, non, mais…), sifflant l’air d’une de mes chansons lorsque du coin de l’œil, je vis une ombre s’approcher. En me tournant vers la jeune femme qui s’avançait vers moi, je ne pus m’empêcher de l’admirer, pendant un instant, avant de lui tendre le chapeau promis : « Il sera certainement trop grand, mais il t’ira à ravir! ». Une fois le chapeau en la possession de la belle, je tendis une main vers elle : « Moi, c’est Colin. Je gratte un peu la guitare et chante, mais rien de bien exceptionnel! Quel est ton nom, looker? »
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Ivy Sawyer
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MessageSujet: Re: Suelta la cadera y mueve todo lo que tienes ahí | Ivy&Colin   Suelta la cadera y mueve todo lo que tienes ahí | Ivy&Colin EmptyDim 12 Mai 2019, 19:03

Elle s’amuse malgré tout, elle aime ce genre de regard porté sur elle, susciter les jalousies des autres femmes qui sont présentes et ça juste pour une seule et unique fois. Elle s’amuse parce qu’elle se retrouve aux côtés d’un homme qui est agréable, jeune et beau, il chante aussi et il chante même bien à son goût. Elle aurait pu tomber plus mal, un homme plus vieux, plus moche, plus chiant aussi. Un homme qui n’hésite pas à poser sa main dans le creux de ses reins ou encore sur sa cuisse. Colin n’est pas du genre, il respecte, il ne sait pas vraiment comment se comporter par moment à cause du contrat qui les lie. Ce qui amuse Ivy, beaucoup. Alors oui, elle reconnaît cette soirée comme l’une des plus réussie depuis très longtemps, elle s’amuse ! Bon sang elle s’amuse. Elle arrive presque à en oublier les problèmes d’argent qui la malmène depuis un moment déjà. Elle apprécie cette conversation, elle apprécie tellement ! Elle se laisse à plaisanter, glisser quelques plaisanteries envers son amant pour la soirée. Et lorsqu’il accepte jusqu’à sa demande de porter un chapeau pour aller à cette soirée après la remise des prix, elle en aurait presque sauté de joie. Et c’est la suite qui la fait chavirer un peu plus encore. « Alors, ça veut dire que tu penses que là Ivy qui joue est différente de la Ivy en soirée ? » Qu’elle plaisante. « Je suis bien plus naturelle que ce tu crois. Je n’ai pas vraiment besoin de jouer, ce soir. » Qu’elle affirme en soutenant son regard, comprenant parfaitement les sous-entendus qu’il lui faisait. Mais ce serait mentir à Colin que de lui dire qu’elle jouait ce soir. D’accord, elle exagérait un peu, certes, mais sa personnalité n’est pas bien loin tout de même.

***

La soirée avait été longue, Ivy avait fini par la trouvée légèrement morose et sans charme, une fois que les groupies et autres starlettes jalouses ont finis par poser les yeux ailleurs que sur sa présence. Elle avait gardé son rôle à merveille pourtant, tenant la main de Colin en quittant l’endroit pour rejoindre la voiture, elle avait pris un malin plaisir à lui coller un petit bisou sur la joue devant les photographes qui attendaient sagement à la sortie, elle savait pertinemment qu’elle allait faire encore plus de jalouse, s’en amusait et espérait bien que sa photo ferait le tour du net. Au moins, elle aurait une preuve d’avoir fait un bon boulot ce soir. Une fois de retour dans l’hôtel, elle fila droit dans sa chambre pour se changer. Le contrat prenait fin mais la soirée venait de commencer. Retirant sa robe de cérémonie de couturiers huppés de la haute bourgeoisie, elle reprit une robe à dos nu noire, simple et confortable, elle regrettait presque de ne pas pouvoir enfiler ses bottes de moto qui étaient si confortables. Manque de chance elle ne les avait pas avec elle. C’est donc toujours perchée sur ses talons qu’elle reprend route vers le vestibule de l’hôtel pour retrouver Colin. Démarche gracieuse mais aux mouvements plus confortables pour elle, grâce à cette robe plus ample qui vole autour d’elle. Elle lui retombe jusqu’au bas de ses jambes, un ruban nouée autour de son cou filant dans son dos nu. Elle tourne sur elle-même sous les yeux de Colin, sourire aux lèvres.

Elle accepta le chapeau en le plaçant sur sa tête, forcément il était un peu grand et glissait mais elle fit en sorte de la placer un peu en arrière pour voir quelque chose. « Il est parfait ! » Qu’elle s’exclame. Vient ensuite les nouvelles présentations, elle saisit la main de Colin. « Moi c’est Ivy, j’adore danser et il paraît que je me débrouille bien. Où m’emmènes-tu cow-boy ? » Demande-t-elle, joueuse. « J’espère que tu ne vas pas regretter de m’avoir proposé de sortir … Tu vas finir sa la piste de danse environs … Toute la soirée ! » Qu’elle plaisante en se laissant diriger une nouvelle fois vers la voiture pour prendre la route. Dans la limousine, elle trouve rapidement le mini frigo, en sort une bouteille de champagne et attrape des verres. Faisant attention à ne pas faire sauter le bouchon de la bouteille, elle l’ouvrit pour servir, prenant ensuite une coupe entre les mains et en proposant une à Colin. « A cette belle soirée à laquelle tu viens de m’invité et à toutes ces filles qui vont finir verte de rage en me voyant à ton bras ! »
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